DAY Sylvia - CROSSFIRE - Tome 2 : Regarde moi

Regarde moi
Sylvia Day

Sortie le 06 Mars 2013
Réédition format poche le 13 avril 2016

Quatrième de couverture:

Gideon Cross. Aussi beau et parfait à l'extérieur, qu'il est détruit et tourmenté à l'intérieur. Il était lumineux, une flamme à laquelle je me suis brûlée pour les plus sombres plaisirs. Je ne pouvais pas rester loin de lui. Je ne voulais même pas le faire. Il était mon addiction ... tous mes désirs ... mien.
Mon passé était aussi violent que le sien, et j'étais tout aussi cassée. Cela n'aurait marché. C'était trop dur, trop douloureux ... sauf quand c'était parfait. Ces moments de faim et d'amour désespéré étaient une folie des plus exquises.
Nous étions liés par notre besoin. Et notre passion nous mènerait au-delà de nos limites, à la frontière de l'obsession ...

Regarde-moi est la suite directe de Dévoile-moi dans le sens où le roman commence le lendemain même de la fameuse soirée où Gideon et Eva découvrent Cary en pleine orgie dans le salon. La narration et le style sont les mêmes, donc si vous avez aimé le premier tome, il en sera de même avec celui-ci. C’est mon cas. J’ai encore passé un merveilleux moment de lecture avec cette pure romance érotique !

Dans le premier tome, Eva et Gideon se sont cherchés et trouvés, ils se sont avoués l’un à l’autre tous leurs désirs et ont compris qu’ils étaient tous deux des rescapés, meurtris dans leur chair et leur âme. Mais alors qu’Eva s’est entièrement dévoilée à Gideon, celui-ci refuse encore de se livrer ce qui nuit à leur relation. Eva voit son silence comme un manque de confiance en elle, et elle en vient même à douter de son attachement. D’autant plus que Gideon s’est mis à se comporter étrangement, à prendre ses distances, à se montrer avec Corinne, à la rabrouer… un comportement d’autant plus étrange qu’il ne cesse de lui répéter en même temps qu’il ne la quittera jamais, qu’elle est tout pour lui, qu’elle est sa drogue, son obsession… Eva ne sait plus que croire et ne peut s’empêcher de laisser parler sa jalousie lorsque son ex, devenu un chanteur de rock influent, réapparaît dans sa vie…

Ce second tome est clairement construit en trois parties.
La première est la plus romancée, limite mielleuse, avec une surenchère de « tu es à moi », « je te désire constamment », « je ne peux plus me passer de toi », « si tu me quittes je meurs » (ce n’est pas dit clairement ainsi mais les idées sont là). Ils filent le parfait amour et même s’il y a encore pas mal de non-dits ils décident de se faire confiance.
C’est là que débute la seconde partie qui est le gros du roman. Là aussi c’est assez répétitif. Eva surprend Gideon avec Corine, en est blessée et pense qu’il la trompe, avant d’en discuter avec lui et de décider de lui faire confiance. Mais ça ne dure que quelques jours et rebelote quand elle le voit à nouveau avec Corinne. Et ça se reproduit plusieurs fois. J’avoue qu’au bout d’un certain nombre de « je ne peux pas te faire confiance, je vais rompre, mais non je peux te faire confiance c’est ma faute », j’étais un peu gavée. D’autant que du côté de Gideon c’est un peu la même chose quand il la voit avec son ex même s’il voit mieux dans son petit jeu. Heureusement que c’est bien écrit et que les personnages sont attachants, parce que ça aurait pu tout gâcher.
Dans la troisième partie, nous avons le dénouement, la réponse aux innombrables questions que l’on se pose. Le pourquoi du comportement lunatique de Gideon, ce qui lui est arrivé dans son enfance, le pourquoi de ses peurs. Cette partie est juste géniale et rattrape tout le reste. Elle fait qu’on en sort avec une impression très positive et qu’on a juste l’envie irrépressible d’avoir la suite sous la main.
Cary bien évidemment est encore très présent, toujours aussi perdu et autodestructeur. Il ne reste plus qu’à espérer que Sylvia Day nous réserve de belles choses pour lui !
Les scènes de sexe sont toujours aussi présentes et soignées et montrent bien la passion dévorante qui animent nos deux héros.

Un tome donc tout aussi bon que le premier malgré quelques scènes un peu répétitives (un peu beaucoup même).

Et mention spéciale à la couverture qui prend tout son sens une fois le roman lu et qui veut tout dire.