CADE Scotty - Les enquêtes de Bissonet et Cruz - Tome 1 : Le casse de la rue Royale

Le casse de la rue Royale
Scotty Cade

Dreamspinner Press
Sortie en Septembre 2016

Deux tableaux de prix sont volés dans une galerie d’art de La Nouvelle-Orléans et l’inspecteur principal Montgomery Beau Bissonet est chargé de l’enquête. La compagnie d’assurance envoie également un agent, Tollison Cruz, suivre l’investigation. La situation entre les deux hommes est conflictuelle au premier abord : tension, colère et désir mêlés.

L’affaire, qui implique des personnes en vue, doit être traitée avec précaution. Sur ordre du maire, Bissonet est contraint d’accepter Cruz dans son équipe. Peu à peu, ils apprennent à travailler ensemble et se découvrent de nombreux points communs. Au cours d’un déplacement professionnel, ils vivent une nuit torride et inattendue. De retour à La Nouvelle-Orléans, Beau découvre que Tollison lui a caché son passé.

Dans le Vieux Carré, la chaleur estivale fait mijoter secrets, trahisons et vengeances. Beau et Tollison trouveront-ils la réponse aux questions qu’ils se posent ?


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L’histoire est classique, mais n’empêche qu’on aime et qu’on en redemande : deux coéquipiers qui commencent par ne pas pouvoir se supporter, alors qu’on sait très bien qu’ils vont finir ensemble. Ici, il s’agit de Bissonet, du NOPD (New Orleans Department Police), qui a du mal à se remettre de la trahison de son amant, dix-huit mois plus tôt – ce dernier travaillant avec lui, ça n’arrange pas les choses… – et de Cruz, enquêteur pour une compagnie d’assurance.

On se délecte dès le début des piques que s’échangent les deux hommes alors qu’il est plus qu’évident qu’ils ont envie l’un de l’autre, vu le nombre de regards dérobés de l’un observant l’autre, sans parler des petites réflexions inopportunes qui leur viennent à l’esprit.
Malheureusement, tout ensuite se passe trop vite. Ils changent tous les deux très – trop ? – vite d’avis, et les piques amusantes sont remplacées par des considérations plus terre à terre, genre « mais comment allons-nous pouvoir vivre ensemble alors que nous vivons à huit heures de route ? ». Bon, ce n’est pas inintéressant, c’est vrai, mais du coup, pour moi, le livre a perdu une partie de son charme. Heureusement, l’enquête est intéressante, et suffisamment bien ficelée pour retenir l’intérêt, mais je ne sais pas encore si je lirai la suite.