ILLENE SUSAN - Melena Sanders - Tome 3

Melena Sanders - Tome 3

Susan Illene

Le tourbillon de sang et de violence n’a pas de fin : il ne s’arrête que pour laisser à Melena le temps de baisser sa garde, de penser qu’elle pourrait peut-être survivre malgré tout. Au cours de l’année écoulée, elle a travaillé dur pour recoller les morceaux de sa vie. Les supernaturals de Fairbanks la tolèrent, les anges la protègent de ses ennemis, et elle devient de plus en plus forte à mesure que son corps se change en... quelque chose d’autre. Si l’homme qu’elle aime n’était pas prisonnier du Purgatoire, elle pourrait presque croire qu’elle est proche du bonheur.

Mais pour une sensible, la paix n’est qu’illusion. Une explosion magique est sur le point d’irradier les terres entre l’Alaska et une partie du Canada, amenant avec elle une nouvelle vague de terreur. Des gens à qui elle tient vont être touchés et elle aura besoin de réponses. Ses ennemis essaient-ils de la faire sortir de sa tanière ou ont-ils des desseins bien plus sombres ? Elle devra faire appel à toutes ses nouvelles forces et à l’aide de chacun des alliés qu’elle a rencontré pour mettre un terme à leur plan.

Un tome plus sombre

Mon avis :

Une chance que la maison d'édition ait traduit le tome 2,5, sinon, il faut bien reconnaître que ce tome 3 serait assez difficile à comprendre, tant il y a d'allusions faites à ce que Lucas a subi au Purgatoire, et au prix qu'il a payé pour que Melena ne soit pas inquiétée par les anges (d'ailleurs, Ariel exceptée, plus ça va, plus je les trouve injustes, voire carrément antipathiques...).
Mais Melena n'est pas du genre à abandonner ; elle a juré de trouver un moyen de sortir Lucas de l'enfer qu'il vit, et elle le trouvera, quoiqu'il lui en coûte, même si une explosion magique contrarie quelque peu ses plans...
On a toujours des personnages aussi bien campés, qu'on a parfois envie de secouer, ou d'assommer pour certains. La fin est à la fois drôle (imaginer Kerbasi faisant une rédaction vaut son pesant de cacahuètes...), et dure, car il reste un absent dont on n'a aucune nouvelle...