MORELLI Angela - Juste quelqu'un de bien

Juste quelqu'un de bien
Angéla Morelli

Sortie le 4 octobre 2017

Quatrième de couverture :

À trente-quatre ans, Bérénice n’a plus aucune certitude. Tout ce qu’elle croyait savoir sur la vie a pris l’eau, elle multiplie les amants, mais ne tombe jamais amoureuse et, cerise sur le gâteau, voilà qu’elle n’arrive plus à écrire une ligne, alors que l’écriture est sa raison d’être. Heureusement, elle peut compter sur les trois femmes de sa vie : sa mère et sa grand-mère, avec qui elle partage une jolie maison cachée au cœur de Paris, et Juliette, son amie d’enfance.
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Je ne crois pas que ce soit un secret, je suis fan de la plume d’Angela Morelli et une fois encore, elle a su toucher mon petit cœur de pierre :P Avec un style simple, efficace et percutant, les phrases s’enchaînent pour créer cette histoire touchante, une atmosphère intimiste et un décor à la fois beau et réel. Ça a presque donné à la campagnarde pure souche que je suis l’envie de vivre à Paris. J’ai ressenti tout un tas d’émotions qui m’ont fait passer par la joie, le rire (à m’en mettre les larmes au coin des yeux), la tristesse (encore une fois mes yeux ont mouillé) et j’ai même eu envie de me jeter à corps perdu dans la romance historique… là, c’est une surprise, je dois avouer.

Avec Bérénice, c’est la vie qui parle. Son passé, son présent, son futur, tout au long des pages elle se dévoile pour nous. De ses rêves, ses espoirs, ses déconvenues, ses hésitations, ses errances… c’est une femme normale en somme. Et ça fait un bien fou de rencontrer une héroïne qui nous ressemble. On la voit évoluer depuis son adolescence pour devenir la femme qu’elle est aujourd’hui, un peu perdue, déboussolée, mais tellement attachante. Plus qu’une romance, c’est une tranche de vie que nous offre Angela Morelli.

Comme Bérénice, Aurélien a un passif, mais surtout un présent lourd et poignant. Il tente d’y faire face dignement pour son fils. Avec lui, on se pose des questions, du genre : comment réagirions-nous si l’homme qui hantait nos pensées nous oubliait sitôt disparue de son champ de vision ? C’est avec cette contrainte que doit faire Bérénice. Ça, et sa recherche d’identité.

Hormis ces deux protagonistes, il y a les personnages secondaires, qui forgent la trame de fond. La famille, l’amitié, l’amour, tout est parfaitement représenté à sa juste dose pour former cette histoire passionnante. Finalement, la romance passe au second plan, mais ça n’empêche pas d’accrocher immédiatement à l’ambiance voulue par l’auteur. Un grain de folie agite tout ce petit monde, que ce soit grâce à la mère, la grand-mère, ou le perroquet de Bérénice. On ne peut que rire franchement par moment. Mais on est aussi touché par le petit Arthur et ses douleurs de petit garçon.

Des thèmes plus forts sont aussi abordés avec une justesse étonnante. Certains passages et phrases m’ont parlé personnellement, et c’est à la fois émouvant et déroutant. Mais jusqu’à la fin, qui pour moi n’en est pas une, mais plutôt le réel commencement de leur histoire, je n’ai pu lâcher ce livre. Un vrai bon moment de lecture comme je les aime.