Fariboles Admin
Messages : 4096 Date d'inscription : 10/07/2011 Age : 43 Localisation : Eure et Loir
| Sujet: WODEHOUSE P.G. - Merci, Jeeves Ven 8 Fév - 15:23 | |
| Merci, JeevesP.G. Wodehouse Quatrième de couverture:Bertie Wooster, jeune aristocrate londonien, s'est pris de passion pour le banjo. Cette nouvelle lubie est loin de plaire à Jeeves, son fidèle majordome, et encore moins à ses voisins exaspérés. Contraint de déménager, Bertie se retire avec son instrument chéri dans un cottage de la campagne anglaise, chez son ami le baron Chuffnell. Les choses se compliquent quand le jeune homme y retrouve son ex fiancée, Pauline, dont Chuffnell est tombé fou amoureux. D'imbroglios en quiproquos, la situation déjà fort embarrassante dégénère. Heureusement, Jeeves veille au grain et sauvera, comme toujours, Wooster de la catastrophe...
Humour british et loufoquerie sur fond de vieille Angleterre où la campagne est loin d'être bucolique : un opus à consommer sans modération. Acheter sur Amazon | |
|
Fariboles Admin
Messages : 4096 Date d'inscription : 10/07/2011 Age : 43 Localisation : Eure et Loir
| Sujet: Re: WODEHOUSE P.G. - Merci, Jeeves Ven 8 Fév - 15:25 | |
| Je crois que je ne m'étais pas autant régalée en découvrant une série depuis mon premier tome des Chroniques de San Francisco. Alors certes, les Jeeves n'a strictement rien à voir avec les héros d'Armistead Maupin mais l'enthousiasme, ce moment d’exaltation quand on sait que là, ça y est, on la tient la pépite que l'on attendait, que l'on espérait. Et qu'est-ce que j'envie à présent ceux et celles, heureux lecteurs, qui vont à leur tour découvrir ce bijou d'humour anglais.
Bertie et Jeeves forment un duo irrésistible. L'aristocrate parvient à se mettre dans des situations inextricables et rocambolesques et pour le sauver, heureusement, il peut compter sur l'impassible et l'adroit Jeeves, son fidèle majordome. A chaque page, quiproquos et catastrophes s’enchaînent, nous plongeant en plein vaudeville. On pense d'ailleurs forcément à Feydeau et Labiche tant l'on est dans le même esprit. Les dialogues sont de vrais joyaux, l'humour le dispute au sarcasme et c'est pétillant, enjoué et tellement réjouissant. Il y a aussi cette touche d'élégance, ce don pour manier l'ironie avec justesse, si propre à la littérature anglaise en fait, le sens du bon mot au bon moment, faire mouche à chaque phrase. J'ai pleuré de rire à certaines scènes (dans Merci, Jeeves, Bertie grimé au cirage, Brinkley et son couteau qui met le feu à la maison...et au banjo !... j'ai ri mais que j'ai ri). J'ai dévoré ces deux romans en l'espace de quelques soirées et depuis, je n'arrête pas de me demander comment j'ai pu passer à côté de cette pépite so british pendant des années.
A découvrir vite et à savourer avec un plaisir infini, scones et Earl Grey bienvenus pour accompagner la lecture ;)
| |
|