COLLECTIF - Le Tatouage

Le Tatouage
Recueil de nouvelles

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Sortie en mai 2018

Quatrième de couverture :

5 auteurs de talent autour d’un même thème, 5 interprétations différentes du Tatouage.

Juste un point dans un motif, Célia Deiana. Dans ce monde alternatif les âmes soeurs portent le même tatouage.

The hypocrite’s horror show, AurElisa Mathilde. 1958, Tenessee. Quand le surnaturel rencontre la réalité.

D’ancre à encre, Reru. Deux opposés, deux amis. De l’eau, de l’encre et de l’amour.

No futur, Soyilana. Il a été choisi. Il a maintenant 13 jours pour intégrer un groupe ou mourir.

Road Tripping, F.V. Estyer. Un road trip, deux inconnus et une semaine pour apprendre à se connaitre.


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Mon avis :

Un ensemble de 5 nouvelles très différentes mais ayant pour thème commun « le tatouage ». Et dans l’ensemble j’ai vraiment beaucoup aimé. Le format ‘nouvelle’ n’a pas ma prédilection en temps normal mais là, la plupart se suffisent à elles-mêmes et ne font pas naître un sentiment de frustration à la fin ! Et gros coup de cœur pour la nouvelle de AurElisa Mathilde ! La seule nouvelle à laquelle je n’ai pas vraiment accroché, c’est celle de Soyilana et, pour être honnête je n’ai pas tout compris…

Gros coup de cœur pour la nouvelle de AurElisa Mathilde qui m’a serré le cœur à plus d’une reprise et fait pleurer. Une magnifique histoire sur fond de racisme et d’homophobie dans le Vieux Sud américain des années 1950, avec une touche de paranormal.
Colin et Jimmy sont jeunes et amoureux. Ils vivent dans le Tennesse, au cœur de la Bible Belt et ils courent un grave danger si jamais leur homosexualité est découverte, d’autant plus que Jimmy est noir. Ils ont donc tous deux prévus de s’enfuir très bientôt en Californie commencer une nouvelle vie. Mais en attendant, Colin est obligé de faire profil bas, notamment en continuant à accompagner sa mère à l’église. Mais ce jour-là, de terribles événements se produisent. Le fantôme d’un jeune garçon tué pour son homosexualité revient pour se venger… Juste une tuerie, à lire absolument !

Dans le monde de Célia Deiana, certains adolescents voient une marque apparaître sur leur poignet, une marque qui apparaîtra à l’identique chez son âme sœur. Alexandre vient d’avoir 18 ans et un tatouage en forme de pate est apparu à son poignet. Il a rêvé de cela toute sa vie et se demande où se trouve son grand amour et il fait tout pour le retrouver, quitte à passer par des forums de rencontre spécialisés. Mais son promis se fait attendre et, désabusé, Alexandre laisse son désir pour le barman de son bar fétiche s’exprimer. Sauf que celui-ci s’enfuit lâchement après leur unique nuit d’amour et ne veut plus lui parler, et Alexandre en ignore la raison. Une nouvelle aussi que j’ai beaucoup aimé. J’aurais juste aimé que la fin soit un peu plus développée.

Point de surnaturel avec F.V. Estyer. Après une rupture assez douloureuse, Matthew décide de partir seul pour un road trip d’une semaine, histoire de se retrouver et de récupérer. Mais voilà que sa sœur lui impose un de ses amis inconnu qui a la phobie de l’avion. Matthew n’est pas enchanté mais il n’a pas trop le choix. Et quand il aperçoit son nouveau compagnon de voyage, il est juste ébloui. Ash est magnifique dans le style bad boy couvert de tatouages. Il est aussi étrange et taciturne et Ash a hâte de découvrir tous ses secrets… Une nouvelle que j’ai aussi adoré et dévoré.

Le recueil débutait par une nouvelle de Reru que j’ai trouvé juste mignonne sympa. Stan et Julien sont amis d’enfance et Julien n’ose pas avouer son amour à son meilleur ami de peur tout gâcher entre eux. Mais un accident va tout chambouler…

Soyilana enfin, nous offre une romance post-apocalyptique à laquelle j’ai eu beaucoup de mal à accrocher. Le concept est novateur et très intéressant mais ne fonctionne absolument pas avec le format nouvelle. On ne comprend rien au contexte, ni au pourquoi du comment. On a mille questions qui nous traversent l’esprit et on peine à s’intéresser aux aventures des deux héros (dont l’un est un robot). Un gâchis à mon sens car cette histoire aurait mérité bien plus de consistance et de pages.