Le Festival du Livre Romantique
vous présente... Lily Haime Bonjour Lily,
1. Pour vous présenter, pourriez-vous nous donner 5 anecdotes sur vous qui vous caractérisent bien ?1- Il y a toujours énormément de tablettes de chocolat dans mon frigo.
2- J’ai une poule qui s’appelle Vaiana, parce qu’elle rêve de liberté.
3- Il m’arrive de partir très tôt chercher mon fils à l’école, juste pour pouvoir regarder un épisode de ma dernière série favorite sur l’application Netflix de mon téléphone et sans culpabiliser.
4- Je passe des heures avec mon fils sur Google Map et Google Earth.
5- J’oublie parfois d’éteindre mon application Run.Log et, au matin, je me rends compte que j’ai couru plus de dix heures.
2. Si vous pouviez voyager dans le temps et donner un conseil à votre vous du passé qui sort de l’adolescence, quel serait-il ?Je lui dirai qu’elle peut déposer un temps ses panneaux d’activiste, qu’elle trouvera une façon de se battre, mais autrement. Et que la plus grande des révolutions ce sera la naissance de son fils. Que ce sera lui qui mettra des lumières dans sa vie. Qu’il faut continuer d’y croire, que la douleur s’atténue un jour et que les rêve ne sont jamais trop grands ni trop importants.
3. Quel est le roman qui a fait tilt dans votre tête et vous a donné envie d’écrire ?Ce n’est pas un roman qui m’a poussée à écrire, mais les poèmes de ma mère. Ils m’ont toujours inspirée et certaines phrases me poursuivent encore aujourd’hui.
4. Si vous pouviez diner avec un personnage réel ou fictif, quel serait-il et pourquoi ?J’aurais adoré rencontrer Claire Fraser. Non seulement parce qu’elle est la femme de Jamie, mais pour qu’elle me parle des infirmières de guerre, de ces femmes médecins des années 60, de cette plongée dans l’histoire des Highlands, mais aussi dans la traversée du monde et la rencontre des Amériques.
Mais, surtout, je crois que j’aurais adoré m’asseoir à une table et écouter tout ce qu’avait à nous dire Simone Veil. Parce qu’elle a su inspirer toute une génération de femmes.
5. Quels sont vos genres de lecture de prédilection ? Vos auteurs favoris, ceux que vous ne pourriez lire et relire sans jamais vous lasser ?Je n’ai pas réellement de genre de prédilection. Mais si je devais quand même en choisir un seul, j’opterais pour l’historique. J’y apprends toujours tant de choses et j’adore suivre des personnages qui remontent le cours de notre histoire. C’est un peu comme plonger dans le temps avec eux et voir comment on vivait, quels combats faisait rugir leurs cœurs.
6. Quelles sont vos sources d’inspiration ? Une anecdote à ce sujet ?La vie, tout simplement. Il n’y a pas plus inspirant qu’elle.
7. Quel est parmi tous vos personnages, celui qui vous a donné le plus de mal ? A l’inverse celui qui a été étonnamment très simple à écrire et à développer ?Alors si par « mal » on entends « qui m’a fait le plus souffrir », sans hésitation, ce sera Dorian d’
Ainsi Battent Les Cœurs Amoureux. Le contexte a été très difficile. Mais ce qui l’a été encore plus, ce sont les recherches en amont, qui m’ont fait plonger dans une réalité si obscure.
Mais si par « mal » on comprend « celui qui a été plus récalcitrant en terme d’écriture », je dirai aucun ! Ils l’ont tous été, d’une façon ou d’une autre, et j’ai quand même réussi à les dompter. Ou eux, par m’amadouer. J’hésite
8. Préférez-vous écrire des standalones ou des sagas ? Pourquoi ?J’aime les très longs standalones qui finissent souvent en duologie. Mais quand même, j’aime qu’il y ait un début, un milieu, une fin. J’aime créer un monde et en créer un autre. Quelque part, je pense que la saga finirait par me lasser. Certains s’y épanouissent et adorent créer des univers qui se déclinent à l’infinie. En ce qui me concerne, j’aime le changement. J’ai l’impression de ne pas stagner, dans un sens. Ça me plaît de pouvoir tout réinventer à chaque fois.
9. Pouvez-vous nous parler de votre dernier roman qui sera l’honneur au Festival ?Mon dernier roman… hum… alors la dernière sortie, c’est
Et tu marcheras vers les étoiles, une romance Young Adult, qui parle de rêves, de sport, de yuzu et de l’amour qui vient tout perturber. Beaucoup pensent que l’âge adulte arrive avec une certaine forme de désillusion. Un peu comme s’il fallait cesser d’y croire pour être responsable.
Et tu marcheras vers les étoiles, c’est un peu une ode à ses rêves d’enfant qui vous poursuivent adolescent et qui construisent les adultes en devenir. Ils ne se perdent pas et portent bien plus haut que n’importe quelle étoile.
10. Question traditionnelle que nous sommes obligées de poser : Le héros ou l’héroïne :
- Parfait à épouser ? Jamie Fraser !
- Parfait pour passer du bon temps au lit ? Euh… Jamie Fraser encore !
- Qui vous a donné tout de suite envie de l’étriper dans d’atroces souffrances ? Non, pas Jamie Fraser, en revanche… Mais Jack Riordan dans Adrien English !
11. Et pour finir, un portrait chinois. Si vous étiez :
- Une couleur : Le noir. Oui, je sais, ce n’est pas une couleur mais c’est quand même celle que je porte le plus souvent. Sinon, le bleu et le jaune. Mais uniquement pour vous faire plaisir.
- De la nourriture : Du chocolat. J’ai l’impression de me répéter, mais c’est une vraie addiction chez moi.
- Une destination :Le monde entier. Je veux parcourir – reparcourir – le globe. Je voudrais avoir le temps de tout voir.
- Un animal : Un panda.
- Un Disney : Rebelle, Vaiana, la Reine des Neiges – toutes ces héroïnes qui n’ont pas besoin de finir mariées et avoir des enfants. Attention, les mariages c’est magnifique, surtout quand la mariée porte du rouge et a un sourire immense sur toutes les photos (Elle se reconnaitra
). Mais il est aussi bien de montrer à nos petites filles que l’on n’a pas besoin de se marier et qu’elles n’ont pas forcément besoin d’un prince pour les sauver.
- Un héros Marvel ou DC Comic : Jane – le Phoenix - des Xmen.
- Une chanson : J’ai beaucoup trop de chansons – impossible d’en choisir une seule. La musique, c’est ma religion.
- Un des 7 péchés capitaux :Eh bien, je suis certaine que ça n’étonnera personne si je dis « gourmandise »
- Un vêtement : Une robe. Je les adore, c’est comme ça. Surtout les vintages et un peu décalées.
- Une citation : J’ai des carnets entiers de citations. Mais je vais choisir celle qui viendra se faufiler au début de mon prochain roman,
A chacun de nos souffles :
« Et c’est parfois dans un regard, dans un sourire, que sont cachés les mots qu’on n’a jamais su dire » - Yves Duteil
Merci infiniment Lily et rendez-vous au Festival du Livre Romantique !A très bientôt. Bises