LOVECRAFT Howard Phillips - Les carnets Lovecraft: La cité sans nom

La cité sans nom
H. P. Lovecraft

Illustrations d'Armel Gaulme

Quatrième de couverture:

LA NOUVELLE DE H.P. LOVECRAFT ILLUSTREE PAR ARMEL GAULME

Au fin fond du désert d’Arabie, un explorateur à dos de chameau est sur le point de découvrir l’emplacement de la Cité sans nom. Mais son enthousiasme n’a d’égal que sa peur, à l’approche de ce lieu réputé maudit. Les légendes funestes qu’on raconte au sujet de cette cité antique sont-elles fondées ? Au gré de ses explorations, l’homme met au jour les vestiges d’une civilisation mystérieusement disparue et s’aventure dans les galeries ensevelies de la Cité sans nom. Celles-ci lui réservent des découvertes qui lui feront tutoyer l’horreur et la folie.

Né en 1981 d’un père ethnologue et d’une mère grand reporter, ARMEL GAULME est un illustrateur diplômé de Penninghen-Académie Julian. Avec Les Carnets Lovecraft, il trouve l’opportunité de conjuguer son affection pour les carnets de croquis et sa passion pour Howard Phillips Lovecraft. Initiée avec la courte nouvelle Dagon, cette expérience propose une immersion dans l’univers littéraire du maître de Providence, une projection visuelle de ses cauchemars et de ses obsessions.

Mon avis:

Bienvenue dans le fantastique et le fantasmagorique, cher lecteur ! Entrez et soyez l'explorateur de la Cité sans nom, une cité sombre et abandonnée en plein milieu d'un désert, et au sujet de laquelle l'écrivain et poète dément Abdul al-Hazred a écrit « N'est pas mort ce qui à jamais dort, Et au fil des âges peut mourir même la mort » (pour les fans de Lovecraft, vous aurez peut-être reconnu le nom de l'auteur du Necronomicon, ouvrage fictif du mythe de Cthulhu) Mais est-elle si abandonnée que ce que l'on croit ?

Bragelonne nous offre avec Les carnets Lovecraft (premier tome sorti : Dagon) de découvrir des nouvelles moins connues de l'un des plus grands auteurs de romans fantastiques et d'horreur du XXe siècle, j'ai nommé Howard Philips Lovecraft. Et ah, ses écrits... vous ne savez jamais sur quoi vous allez tomber, mais vous pouvez être sûr d'une chose : ce n'est jamais quelque chose que vous auriez pu imaginer.

Et pour augmenter le plaisir de la lecture, Les carnets sont superbement illustrés par Armel Gaulme : d'une illustration qui paraît presque être faite à l'encre de Chine sur la couverture (je suis vraiment fan, d'ailleurs) aux crayonnés présents tout au long de la nouvelle pour accompagner habilement le lecteur explorateur dans son aventure... et quelle aventure justement !

Il est particulièrement difficile de chroniquer une nouvelle : entre ne pas assez en dire et trop en dire, la frontière est mince... Vous suivez donc une aventure à la première personne et êtes donc un peu vous-même cet explorateur d'une cité perdue au milieu de nulle part... avec jubilation de la découverte et en même temps peur de ce qu'elle contient. Cette nouvelle constitue un peu une descente aux enfers, où la curiosité est plus forte que la raison.

Un petit sentiment de regret du fait de sa brièveté mais, en même temps, c'est ce qui en fait un livre qui laisse libre court à l'imagination... L'explorateur est-il fou ou bien est-il tombé sur les traces et reliques d'une race oubliée ?