Mon avis sur ce premier tome est très mitigé. Il semblait pourtant tellement prometteur….
Sasha est un soldat d’élite, membre d’un commando particulier. Elle et les autres membres de la « meute » sont atteint du VLG, le Virus du Loup-Garou, mais sont soignés aux frais du gouvernement. Leur mission : traquer ceux qui, comme eux, sont contaminés mais qui, faute de traitement, se sont transformés. Ils doivent aussi éviter que du sang contaminé ne tombe entre les mains d’autres gouvernements ou ne soit vendu au marché noir. Car ce « mauvais sang » est aussi une source de pouvoirs non négligeable. Utilisé à bon escient il pourrait permettre de créer une armée de soldats aux supers pouvoirs, un peu comme Sasha et sa meute.
De retour d’une mission en Corée du Nord, Sasha découvre que les membres de son commando ont disparu et qu’on lui a caché de très nombreux éléments, sur sa conception, les réalités du virus, les intentions du gouvernement… Et quand son ami et partenaire se transforme sous ses yeux et menace de la tuer, elle comprend qu’elle doit fuir pour trouver des réponses, trouver les coupables et sauver ses amis.
Enfin je crois…. Car pour tout avouer je ne suis pas sûre d’avoir saisi parfaitement l’histoire. Tout est brouillon et assez confus. L.A. Banks a le défaut de présenter de façon très complexe des choses qui ne le sont pas du tout, en pensant peut être intensifier l’intrigue ou tenir en haleine le lecteur. Et bien pas du tout. Les premiers chapitres sont horriblement longs. On y peine à comprendre l’histoire et on se demande sans arrêt où l’auteur veut nous emmener. En moins d’une centaine de pages, Sasha est attirée de façon plus ou moins forte par 3 hommes : Rod son collègue, un Vampire et un Loup Garou pure sang, Shogun. Notre curiosité est titillée et on se demande alors qui va être le héros. Et bien… Aucun des trois ! Et on se demande franchement à quoi ils servent vu que, du moins en ce qui concerne le vampire et le loup-garou, ils disparaissent ensuite de la circulation.
A la page 75, un nouveau personnage intervient, Max Hunter, et à partir de là tout change. Le discours devient enfin plus clair mais aussi et surtout plus plaisant à lire. Tout comme Sasha on découvre qui elle est vraiment et quelle est sa mission. J’ai surtout vraiment apprécié toute la mythologie amérindienne des chamans qui se greffe à celle des loups-garous.
Et puis à la fin, rebelotte, ça redevient confus, difficile à lire et, avouons-le franchement, quelque peu ennuyeux. Dans l’épilogue, Sasha déclare qu’elle a tant de choses encore à découvrir. Et bien je ne suis pas sûre d’en avoir envie. Peut-être que je me laisserais tenter par le second tome mais je n’hésiterais pas à l’abandonner en cours de route si les défauts de ce premier volet sont toujours présents…