1er extrait:
Clary et Jace, milieu de livre
La ruelle et la musique étaient lointaines, tout ce qu'il restait c'était elle, la pluie, et Jace, et ses mains sur elle... Il fit un bruit de surprise, dans le fond de sa gorge, et planta ses doigts dans la fine matière de ses collants. Sans étonnement, ils se déchirèrent et ses doigts mouillés furent soudain sur la peau de ses jambes. Clary glissa ses mains sous son tshirt mouillé et laissa ses doigts explorer ce qu'il y avait dessous : la peau chaude sur ses cotes, son abdomen, les cicatrices sur son dos. C'étaient des territoires inexplorés pour elle, mais cela semblait le rendre fou : il gémissait doucement contre sa bouche, l'embrassant de plus en plus fort, comme si ça n'était jamais assez, jamais suffisant -
Est-ce que ça se termine là ? Ce passage, non, mais l'extrait oui. C'est pour ca que ca s'appelle un extrait.. Passez de bonnes Fêtes ! Cassandra Clare.
2e extrait:
"Bien". Dit-il. "Gracieuse comme un flocon de neige qui tombe".
"Est-ce que j'ai crié ?" demanda-elle, curieuse. "Tu sais, sur la descente ?"
Il acquiesça. "Heureusement qu'il n'y a personne à la maison, sinon ils croiraient que je suis en train de t'assassiner!"
"Ah, tu ne pourrais même pas m'atteindre". Elle leva une jambe et fit une pirouette en l'air.
Les yeux de Jace étincelèrent. "Tu veux parier ?"
Clary connaissait cette expression. "non" dit-elle rapidement. "Quoique tu veuilles faire tu..."
Mais il l'avait déjà fait. Quand Jace bouge rapidement, ses mouvements deviennent presque invisible - elle vit sa main se poser sur sa ceinture - et ensuite quelque chose flasha dans les airs. Elle entendit un son alors que la corde au dessus de sa tête céda. Libre, elle tomba à pic - trop surprise pour crier - directement dans les bras de Jace. Ils partirent en arrière et s'étalèrent ensemble sur le tapis derrière eux, Clary sur Jace. Il lui sourit.
"Cette fois" dit-il "c'était beaucoup mieux, tu n'as même pas crié."
"Je n'en ai pas eu l'occasion!". Elle avait le souffle court, et ce n'était pas seulement du à l'impact de la chute. Etre étendue ainsi sur Jace, sentir son corps contre le sien, rendit sa bouche sèche et les battements de son coeur s'emballèrent.
Elle avait pensé que peut-être sa réaction physique face à lui - ou leur réaction physique face à l'un à l'autre - d'estomperait avec leur familiarité, mais ça n'est pas arrivé. C'est même pire - ou mieux -, suppose-t-elle, tout dépend de quelle point de vue on se place.
3e extrait:
"Clary fit un bruit étonné, mais ne protesta pas, même quand Jace l'a souleva du sol et la porta jusqu'au lit. Ils s'y étendirent ensemble, écrasant au passage quelques lettres, Jace poussa la boîte de côté avec son pied pour faire la place pour eux. Son cœur frappait à l'intérieur de sa poitrine tambourinant sur ses côtes. Ils n'avaient jamais été dans un lit ensemble comme cela auparavant, non - il y avait eu cette nuit dans sa chambre à Idris, mais ils s'étaient à peine touchés. Jocelyn était vigilante de ne jamais les laisser passer la nuit dans la même pièce. Jace se disait qu'elle se méfiait et il pouvait à peine la blâmer. Il doutait qu'il agirait différemment en pareille situation. « Je t'aime » , chuchota Clary. Elle lui retira sa chemise, et du bout des doigts traça les cicatrices sur son dos et la cicatrice en forme d'étoile sur son épaule, qui était la jumelle de la sienne, une relique de l'ange dont ils partageaient le sang tous les deux. "Je ne veux plus jamais te perdre". Jace fit glisser sa main sur sa joue, le long de sa gorge, jusqu'au premier bouton supérieur de son chemisier"...
4e extrait: SIMON
Simon regarda à travers la fenêtre, c'était une nuit vive et le vend soufflait à travers la Seconde Avenue comme s'il jetait des confettis. Il y avait une fille qui marchait le long de la rue, une fille en french-coat, avec de longs cheveux noirs qui flottaient dans le vent.
Les gens se retournaient quand elle passait. Simon regardait les filles comme elle dans le passé, en se demandant où elles allaient, avec qui elles avaient rendez-vous. Pas avec des garçons comme lui, il le savait.
Sauf celle-ci. La clochette de la porte du restaurant retentit alors que la porte s'ouvrit, et Isabelle Lightwood entra. Elle sourit en voyant Simon et s'approcha, enlevant son manteau, le posant sur le bord de la chaise avant de s'y asseoir. Sous son manteau elle portait ce que Clary appelait "les habits typiques d'Isabelle" : une robe courte et serrée en velours, des bas résilles et des bottes. Il y avait aussi un couteau dans le haut de sa botte droite, que seul Simon pouvait voir. Pourtant tout le monde dans cette salle la regardait alors qu'elle prenait place, repoussant ses cheveux noirs. Peu importe ce qu'elle portait, Isabelle attirait l'attention tel un feu d'artifice.
La belle Isabelle Lightwood.
Lorsque Simon la rencontra, il pensa qu'elle n'aurait jamais du temps pour un gars comme lui. Il avait plus ou moins raison. Isabelle aimait les garçons qui déplaisaient à ses parents, c'est à dire des Créatures Obscures, Fés, Loups-garous et Vampires.
Ils sortaient ensemble depuis un mois ou deux, ce qui l'étonnait encore, même si leur relation se limitait à quelques rendez-vous comme celui-ci. Mais il ne pouvait s'empêcher de penser que, si il n'avait pas été changé en vampire, si sa vie entière n'avait pas été altérée, est-ce qu'ils sortiraient ensemble ?