Ecarlate
Messages : 1607 Date d'inscription : 10/07/2011 Localisation : Paris
| Sujet: ROSOFF Meg - Au commencement il y avait Bob Sam 10 Mar - 9:02 | |
| Au commencement il y avait BobDieu à mal au crâneMeg Rosoff Sortie : 02/05/12 Quatrième de couverture : Et si Dieu n’était pas ce vieux sage barbu que tout le monde imagine ? Comment réagiriez-vous si vous découvriez que votre destin est entre les mains d’un adolescent prénommé Bob, aux mœurs légères, égocentrique et à qui le sort du monde importe peu ? La mère de Bob a gagné la Terre lors d’une partie de poker réunissant plusieurs dieux, mais ne voulant pas s’en occuper, elle l’a confiée à son fils qui créé le monde en à peine six jours par manque de motivation. Et puis il rencontre Lucy, une humaine, dont il tombe follement amoureux. Et quand l’amour vient frapper à la porte de Bob, on peut être sûr que les catastrophes sur terre vont s’enchaîner… Acheter sur amazon | |
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petit-lips
Messages : 135 Date d'inscription : 08/07/2012 Age : 37
| Sujet: Re: ROSOFF Meg - Au commencement il y avait Bob Mar 24 Juil - 10:06 | |
| Mon avis : - Citation :
- Le synopsis était très prometteur, avec une approche intéressante de Dieu. Je pensais bien rigoler ou au moins passer un bon moment. Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché avec ce roman.
L'intrigue ne m'a pas passionnée outre mesure. Bob est amoureux de Lucy, et il veut tout faire pour être avec elle (ou plutôt la mettre dans son lit). A côté de cela, il enchaîne les catastrophes et les mauvais choix pour la planète.
Bob est un personnage absolument détestable qui semble réunir à lui seul tous les défauts. Il a un égo surdimensionné, alors qu'il est bon à rien (et mauvais en tout ^^). Pour couronner le tout, il est clairement obsédé. Il m'a été impossible d'avoir un quelconque attachement pour lui. Bob est une catastrophe à lui tout seul. Les autres personnages ne rattrapent malheureusement pas la situation. Mona, la mère de Bob est une écervelée poivrote sans grand intérêt. Mister B, le "second" de Bob, aurait pu être un personnage très intéressant mais ses interventions sont souvent dépourvues d'intérêt.
L'écriture de Meg Rosoff est assez simple, sans grande distinction. L'avantage du livre est donc qu'il se lit assez vite. L'humour n'a pas marché sur moi, et l'auteure tombe facilement dans la vulgarité gratuite. Certains passages m'ont un peu choquée, je ne m'attendais pas à voir de telles expressions dans un livre jeunesse. Comme "Le peine à jouir aux couilles desséchées" (p.205) ou quand elle parle de Dieu qui "se branle" (p.34). A côté de cela, l'auteure utilise des mots un peu plus classe comme "in petto" (= intérieurement) ou "longanimité" (=clémence, mansuétude). Niveau style, ce n'est pas cohérent et cela fait bizarre.
En somme, je pense qu'avec un tel livre il n'y a pas de demi-mesure : soit on accroche, soit on n'aime pas. Malheureusement, je fais partie de la seconde catégorie. C'est dommage car l'idée de départ était vraiment très bonne. | |
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