Une passion russeRosemary Rogers
Sortie le 1er juillet 2012 - Collection Mosaic
Réédition le 20 août 2014 - Collection Mosaïc Poche
Quatrième de couverture:
Saint-Pétersbourg, 1855. Après la disparition de son père, Emma Linley-Kirov a renoncé à ses rêves de jeune fille pour se consacrer à l’éducation de sa jeune sœur Anya. Mais son existence tranquille vole en éclats lorsqu’Anya disparaît avec deux inconnus, laissant derrière elle un billet énigmatique. Seul indice, sa destination : Saint-Pétersbourg… Redoutant le pire, Emma abandonne tout pour partir à la recherche de sa sœur. Sa quête désespérée la conduit jusque dans les bas-fonds de la ville, où elle fait la rencontre de Dimitri Tipova, le tsar des mendiants, un libertin au charme scandaleux. Bien que tout les sépare, Emma comprend vite que Dimitri poursuit le même but qu’elle : retrouver les hommes responsables de la disparition d’Anya. Alors peu importe les raisons obscures qui motivent Dimitri, peu importe la dangereuse attirance qu’elle ressent pour lui, Emma est prête à tout pour sauver sa sœur. Y compris à signer un pacte avec le diable…
Avis de Karen :
Une passion russe est le troisième et dernier tome de la trilogie de Rosemary Rogers consacrée à la Russie. Mais si les deux premiers tomes évoquaient surtout des aristocrates anglais en Russie (Un palais sous la neige : Brianna et Edmond ; L’Intrigante : Leonida et Stephan), ici Rosemary Rogers va plus loin dans le dépaysement en nous proposant deux héros 100% Russes.
Elle c’est Emma Linley Kirov qui, depuis la mort de ses parents, a fait tout ce qu’elle peut pour subvenir aux besoins de sa jeune sœur Anya en ouvrant une auberge dans le petit village de Yabinsk, près de Moscou. Mais voilà qu’un jour Anya, qui rêve de quitter cette existence sordide, accepte de suivre deux aristocrates qui lui ont promis de faire d’elle ne grande actrice. Emma se doute bien que les intentions des deux hommes n’ont rien d’honnêtes et décide de récupérer coûte que coûte sa sœur à Saint Petersbourg. Mais elle n’a jamais quitté son village et a besoin d’aide…
C’est là que notre héros intervient. Il s’agit de Dimitri Tipova, surnommé le Tsar des Mendiants, qui a lui aussi une raison toute personnelle d’aider Emma dans sa quête. Il découvre en effet que son père, un aristocrate qui l’a toujours renié et qui est responsable de la mort de sa mère, a organisé un vaste trafic de très jeunes filles vierges destinées à être vendues sur les marchés anglais et égyptiens. Et Anya fait partie du lot. Voilà dont nos deux héros partis en quête des trafiquants à travers Saint Petersbourg, Londres et Le Caire…
Une passion russe est une romance très classique qui utilise déjà des codes déjà utilisés maintes fois mais qui plaisent en général. L’héroïne est très belle mais reste persuadée jusqu’à la fin qu’elle est moche et destinée à rester vieille fille toute sa vie. Dimitri par contre est magnifique, le sait et fait des ravages dans le cœur –et ailleurs- de ces dames. Dès leur première rencontre, il l’embrasse, pour la faire taire bien sûr, et cela ne la dérange pas (elle proteste pour la forme). Et entre eux l’alchimie est très forte dès le premier instant. C’est aussi toujours Dimitri qui prend l’initiative de leurs étreintes. Et c’est là qu’on voit que Rosemary Rogers – 80 ans – est restée fidèle à certains stéréotypes. Pour autant, j’ai passé un assez bon moment de lecture. C’est dynamique, vivant, passionné. On ne s’ennuie pas et on prend vraiment plaisir à suivre les aventures d’Emma et Dimitri.
En fait, l’histoire m’a fait penser par certains côtés au Désir et la Haine, du même auteure, qui a été ma première romance historique. Comme pour Marissa, Emma est aussi touchée et attirée par un calife égyptien, Rajih. Elle prend plaisir au confort des harems mais Dimitri et son amour pour la Russie restent prioritaires...
Bien qu’étant le troisième tome de la saga, on peut lire sans peine ce roman de façon indépendante.
Je ne peux m'empêcher d'être un peu déçue parce que m’attendais vraiment à beaucoup mieux, mais le roman a été malgré tout plaisant à lire. C'est une gentille romance…