Beauty and the Beast

Synopsis :

En 2003, la jeune Catherine et sa mère sont attaquées par un homme. Si Catherine parvient à avoir la vie sauve grâce à l'aide d'une créature étrange, sa mère meurt cette nuit-là. Neuf ans plus tard, elle est devenue détective et reste déterminée à retrouver le responsable. Lors d'une enquête, elle suit la piste d'un certain Vincent Keller, décédé en 2002 en Afghanistan. Elle découvre que ce dernier n'est pas mort, qu'il vit depuis 10 ans en totale réclusion et surtout le reconnaît comme celui lui ayant sauvé la vie. Il s'avère que, sous l'effet de la colère, Vincent se transforme en une bête enragée et incontrôlable. Catherine accepte de protéger son identité et son secret s'il l'aide à découvrir le meurtrier de sa mère. Tous deux entament alors une relation complexe et extrêmement dangereuse...

Mon avis sur l'épisode pilote :

Forcément, quand on parle de la belle et la bête, vous pouvez compter sur moi pour tenter le coup, et ce malgré le fait que je n'apprécie pas Kristin Kreuk, une jolie poupée pas vraiment utile dans Smallville... En tout cas, les années lui ont fait du bien, car elle est nettement meilleure actrice. Bon, on n'y croit pas des masses ceci dit, car elle joue les policières vigoureuses. Quand on pèse 40kg toute mouillée et qu'on est aussi belle, on est en droit de se demander comment elle a réussi à s'imposer parmi ses collègues masculins. Ouf, on est sauvés, sa collègue immédiate, c'est une femme et une copine !

À côté de cela, je dois dire que j'ai trouvé l'épisode trop précipité. C'est révélation sur révélation dans un élan louable mais chaotique. On sent la volonté des scénaristes d'en mettre au maximum dans le temps imparti et on arrive trop rapidement à la grosse révélation : "Je t'ai sauvée, je suis un monstre". Mais vous savez quoi ? Malgré tout, je tenterai le second épisode, car la jolie romance qui se met en place me plaît. D'autant que le courant passe bien entre les deux acteurs.

D'ailleurs, si j'ai encore du mal avec la tête de Kristin Kreuk, je dois dire que son partenaire, Jay Ryan, s'en sort bien. J'aurais aimé qu'on le voit plus en action en solo, notamment lors de l'un de ses prétendus sauvetages dont on ne fait malheureusement qu'entendre parler. Ça aurait renforcé l'humanité du personnage. Mais voilà, encore une fois, l'épisode 1 se voulait centré sur le couple phare, donc on attend la suite pour voir si l'arrière du décor va finir par se mettre en place de manière plus consistante.

Passons du côté émotions. D'emblée, on nous informe des pertes respectives des deux héros qui les rapprochent forcément. Tout paraît, pour l'heure, un peu télécommandé, mais c'est mignon et on apprécie la petite voix off de Kristin Kreuk qui ouvre et clôture l'épisode de manière philosophique.

Ah et on oublie pas le complot (génétique?) derrière tout ça, sans compter le pourquoi de la transformation du héros en bête qui nous fait légèrement penser à la série Dark Angel. Y'a pire comme référence, espérons seulement qu'on s'en démarque, car il sera dur d'imiter une telle série.

Bref, j'attends un travail scénaristique plus maîtrisé pour me convaincre, même si mon coeur de guimauve ne peut s'empêcher de frétiller devant l'histoire d'amour qui se dessine.

Moi, je persévère, car je trouve qu'il y a une belle alchimie entre les deux acteurs , mais y'a quelques incohérences qui me font tiquer
Pis alors la tête hulkesque du monsieur quand il se transforme

Ah on est d'accord, ça s'améliore d'épisode en épisode, et je trouve vraiment la romance très jolie. L'acteur qui joue la bête est très hum... sexy, et il joue bien

Rav, mais juste pour dire que j'adore ton avatar (extrait de L'Herbier des Fées de Benjamin Lacombe? ) ?

Je l'ai rencontré à Toulouse, samedi et il m'a dédicacé L'Herbier des Fées \o/ Je n'ai pas encore acheté Ondine ^^
C'est justement son dernier livre qu'il a principalement présenté, et ça faisait envie ! Comme toujours, avec lui

Je le rajoute sur ma liste de Noël