Le jeune duc de Lexington est foudroyé par la beauté de Venetia Easterbrook. Mais il ne tarde pas à apprendre que sa splendeur vaut la noirceur de son coeur : elle a causé la mort de ses deux premiers maris. On la dit égoïste, vaniteuse et superficielle. Tout ce qu'il déteste ! Pourtant, en dépit des années qui passent, il demeure obnubilé par la noblesse de ses traits. Jusqu'au jour où, lors d'une traversée transatlantique, il tombe éperdument amoureux d'une mystérieuse baronne qui refuse de lui dévoiler son visage. Christian se croit sauvé de son obsédante passion. Il ignore que ces deux femmes ne sont qu'une seule et même personne...
Avis de Karen :Et voilà le 2e roman de Sherry Thomas que j’ai adoré (avec
Celle que j’attendais) alors que ses premiers, contrairement à beaucoup, m’avaient laissé de marbre. Ça y est, je suis conquise par la dame et je comprends enfin son succès de par le monde !
Avec
Beauté Fatale, Sherry Thomas nous offre une romance qui a tout l’air d’être très classique et conventionnelle, mais qui ne l’est pas du tout. C’est original, parfaitement écrit et, non seulement elle nous livre une sublime histoire d’amour, mais introduit du même coup assez longuement tous les membres de la famille Fitzhugh qui feront l’objet des prochains tomes. En plus de Venetia, il y a les jumeaux, Fitz (marié à Milly qui se meurt d’amour pour lui mais qu’il ne considère que comme une amie. J’ai adoré leur histoire et j’ai hâte de voir comment elle va évoluer. Ce sera le tome 2
) et Helena (compromise par un homme marié et dont l’affaire s’est ébruité et qui passe son temps à se disputer avec l’insupportable lord Hastings. Evidemment, ils finiront en couple dans le tome 3). En plus de la trilogie, la série compte également deux nouvelles. Reste plus qu’à espérer qu’on l’aura dans sa totalité et bientôt ! Pour plus de renseignements, voici les résumés des prochains tomes sur le site de l’auteure :
http://www.sherrythomas.com/bookshelf.phpChristian, duc de Lexington, tombe immédiatement amoureux de lady Venetia dès qu’il l’aperçoit alors qu’il n’a que 19 ans. Mais son cœur se brise lorsqu’il découvre qu’elle est mariée. Dix ans plus tard, il n’a toujours pas pu l’oublier. Entre temps, Venetia est devenue deux fois veuve et de curieuses rumeurs ternissent sa réputation. Mais elle est tellement belle qu’elle est acceptée partout et connaît un immense succès. Quant à Christian, il est devenu un brillant naturaliste et fuit la bonne société pour ne pas croiser celle qu’il considère comme son talon d’Achille.
Pour fuir le scandale causé par sa petite sœur Helena qui s’est compromise avec un homme marié, Venetia, Helena et leur belle-sœur Milly, se rendent à New York. Là, elles tombent sur un prospectus faisant état d’une conférence du duc de Lexington à Harvard sur Lamarck et Darwin. Non seulement le sujet intéresse Venetia qui se passionne depuis toujours pour la paléontologie, mais le duc a une excellente réputation et elle espère bien faire en sorte qu’Helena et lui finissent ensemble. Mais au cours de la conférence, Christian en vient à parler de la beauté qui est éphémère et qui dissimule souvent un caractère faible et un cœur noir et, en exemple, il cite la plus belle femme de Londres et ses deux maris qu’elle est censé avoir tué. Tout le monde sait de qui il parle et Venetia est anéantie. Aussi, lorsqu’à l’hôtel, elle tombe sur le duc, elle refuse de lui faire savoir qu’elle a assisté à sa propre humiliation et se fait passer pour une Allemande, la baronne de Seidlitz-Hardenberg. Et pour se venger, elle décide de prendre le même navire de retour que lui et le séduire. Elle reste constamment voilé et lui fait savoir qu’il n’est pas question qu’elle se dévoile. Mais elle se fait prendre à son propre jeu, et tombe complètement sous le charme de celui qu’elle est censé séduire. Quant à lui, il tombe amoureux de la baronne et en vient même à lui parler de celle qui lui a volé son cœur il y a dix ans. Il se dévoile comme jamais et lui propose même de l’épouser. Mais Venetia n’est pas celle qu’il croit et elle ne peut accepter…
Pour une fois, et même si nous sommes à la fin du XIXe siècle, nous avons un héros follement romantique, qui n’hésite pas à avouer ses sentiments et à croire au mariage et à l’amour. C’est aussi un duc atypique qui préfère passer son temps au musée et dans les chantiers de fouille plutôt que dans les salons mondains. Quant à Venetia, son apparence est sa malédiction. Elle est la Beauté Fatale, celle qui attire tous les regards et toutes les attentions. Mais personne ne cherche à voir au-delà, aussi. Sauf Christian qui l’a aimé comme jamais alors qu’elle était voilée. Mais elle lui a menti et l’a même humilié vu qu’elle l’a poussé à lui révéler ce qu’il n’avait jamais dit à quiconque. Tout le roman est une suite de quiproquos éprouvants pour les nerfs. Ils s’aiment mais cela ne suffit pas. Ils doivent encore faire tomber tous les masques et se dévoiler l’un à l’autre sans faux semblants ni pudeur mal placée. C’est juste sublimement conté !
Et comme toujours, Sherry Thomas fait des clins d’œil à ses précédents héros et sont évoqués ici Léo Marsden (
Nous resterons ensemble) ainsi que Lord Vere (
Celle que j’attendais).
Une superbe romance qui introduit parfaitement cette série et nous donne, plus que tout, envie d’avoir la suite au plus vite !