HIGGINS Kristan - Tout sauf le grand Amour

Tout sauf le grand Amour
Kristan Higgins

Sortie le 1 février 2013
Sortie le 2 juin 2014 - Format Mosaïc Poche

Quatrième de couverture:

Ce que cherche Lucy Lang à l’aube de ses trente ans ? Un homme sympa et honnête. Un homme qui s’occuperait du jardin, des barbecues, et qui jouerait au foot avec les enfants. Et surtout, surtout, un homme qui ne déclencherait en elle aucun émoi amoureux, aucune grande passion. Car Lucy refuse l’idée de souffrir de nouveau, comme elle a souffert cinq ans plus tôt en perdant son mari.
Alors, même si le passé se rappelle encore à elle, aujourd’hui, elle le sent : elle a atteint les limites d’une vie exclusivement consacrée à son chat, Fat Mikey, le plus intelligent et le plus capricieux des félins, et à son travail qu’elle adore, dans la petite pâtisserie familiale de Rhode Island. Oui, il est temps, après cinq ans, de tourner la page, et de se lancer dans une nouvelle vie. Première étape : prévenir Ethan Mirabelli, son amant sexy mais inépousable, qu’il est temps de revenir à une relation strictement amicale. Deuxième étape : se lancer dans la quête de son futur mari, celui qui sera tout pour elle. Tout, sauf le grand amour.

Mon avis :

Finalement je sors un peu déçue de cette lecture. Je ne dis pas que je n'ai pas aimé, au contraire j'ai même passé un bon moment, mais le fait est que je n'ai pas eu de coup de cœur comme avec ces deux précédents romans. Du coup, ma déception est majorée.

J'ai eu un peu de mal avec le personnage principal Lucy. Je l'ai trouvée un peu trop bornée et surtout légèrement énervante. Elle se répète un peu trop souvent, tourne en rond, ne sait pas ce qu'elle veut. Certes elle a subie un grand drame avec son précédent mari, mais après plus de cinq son deuil n'est toujours pas fait, du coup elle n'arrive pas à aller de l'avant. C'est tout à fait normal, je serais dans le même état qu'elle sans aucun doute, mais je n'ai eu aucun feeling avec elle. Je suivais donc l'histoire avec plaisir mais sans être réellement dedans et incluse dans le récit.
En tout cas, les personnages secondaires sont vraiment géniaux. Comme dans tout ses romans, K Hggins décrit une famille hors du commun et des situations rocambolesques. J'ai adoré les Veuves Noires et leurs pinaillages sans aucun sens et leurs façons particulières de voir les choses. Un pur Bonheur. Je pense que c'est vraiment cet atout que j'adore chez l'auteure et qui déclenche principalement mon coup de cœur pour ses livres.

La romance est maniée d'une main de maître. Le livre se lit d'une seule traite sans interruption. Le rythme est soutenue, agréable à lire, même si comme je l'ai dit plus haut les choix de Lucy nous font un peu tourner en rond par moments.
J'ai aimé aussi la "malédiction" qui pèse sur les conjoints des Lang, j'aurais même aimé que le sujet soit davantage exploité, mais bon on serait un peu sorti du cadre de la romance.

Voilà un bon roman que celui-ci, même si le coup de cœur n'a pas été au rendez-vous. Je renouvellerais sans hésiter mon expérience avec cette auteure pour son prochain roman prévu très prochainement. ^^

On dit souvent qu'on ne choisit pas un livre à cause de sa couverture... Mais comment ne pas craquer quand des cupcakes y sont fièrement représentés ? J'avoue tout, j'avais presque autant faim qu'envie de le lire. Clairement la couverture attire l'œil et c'est tant mieux car le résumé ne donne pas franchement l'eau à la bouche... Qui serait tenté de lire une histoire " d'amour" où la principale héroïne a perdu son mari et cherche clairement une relation où elle ne s'impliquera pas émotionnellement ?

Ce roman est un véritable tourbillon qui passe a une vitesse folle, on y retrouve donc Lucy, malheureuse, veuve depuis cinq ans qui a vraiment du mal à tourner la page, et qui, à la naissance de sa nièce, décide de se reprendre en main pour se retrouver un prétendant.
Étant persuadée que sa famille souffre d'une malédiction qui tuerait tous les maris de la famille, elle décide de se trouver un époux dont elle ne tombera pas amoureuse afin de ne pas souffrir.
Tout le monde n'est pas forcément ravi de sa nouvelle résolution, en particulier Ethan, frère de son défunt mari et accessoirement sex-friend.
Tout cet univers gravite dans un monde de restaurant, boulangerie, odeurs de pain et pâtisseries diverses et variées, orchestré d'une main de maître par les Veuves noires, mère et tantes de Lucy.

Honnêtement j'ai eu un peu de mal à accrocher, le début n'est pas ce qu'il y a de plus sympa et je ne suis vraiment rentrée dans l'histoire que vers la moitié du roman. La seconde partie était beaucoup plus intéressante. L'intrigue reste basique cependant tout du long et on devine très vite ce qui va se passer et comment ça va finir.
Je ne dirais pas que c'est la romance de l'année mais j'ai quand même passer un très bon moment de lecture. Mon conseil ? Même si le début vous semble un peu rébarbatif, accrochez-vous le reste vaut le déplacement !

Je continue de découvrir le monde merveilleux des romances et j'avoue ne pas avoir hésité un instant en voyant cette couverture gourmande. J'ai lu il y a quelques temps un autre roman de l'auteur, qui ne m'avait pas conquise à 100% et j'ai eu envie de retenter l'expérience, ce que je ne regrette pas du tout! Le couverture est dans la tendance actuelle et j'ai été ravie de voir qu'il ne s'agit pas d'un choix purement esthétique, mais qu'il est bien en lien avec le contenu du roman (notre héroïne adore faire de la pâtisserie).

Cette fois-ci, j'ai totalement accroché au style de l'auteur. Je n'ai trouvé aucun faux pas de sa part dans ce roman. Son ton est juste et on alterne des passages remplis d'émotion, souvent lié au défunt époux de Lucy, et d'autres beaucoup plus joyeux, la plupart en présence du Club des Veuves composé des femmes de la famille de Lucy. L'auteur prend le temps de nous présenter ses personnages, leur histoire, en faisant quelques flashbacks bien utiles. On s'attache très vite à eux et j'avais sans cesse envie d'en savoir plus sur ce qui allait se passer.

J'ai été vraiment émue par cette histoire dès le départ. On est vite plongé au coeur de la vie de Lucy, et très rapidement on partage tous ses états d'âmes, ses réflexions et ses petites histoires. Lucy a perdu son mari quelques mois seulement après leur mariage et on sent tout au long du roman l'ampleur de l'amour qui existait entre eux et du vide qu'a laissé son absence. On vit avec elle ses crises d'angoisse, ses soirées "déprimes" à regarder en boucle la vidéo de leur mariage et on en arrive à se mettre à sa place et à souffrir avec elle. Je dois avouer avoir lâcher quelques larmes au cours de ma lecture, preuve de mon implication dans cette histoire^^. Lucy souhaite refaire sa vie, mais vouloir et pouvoir sont deux choses bien différentes, et entre sa famille de Veuves joyeuses, qui prône le veuvage éternel, sa belle -famille qui souffre toujours de l'absence de leur fils, pour qui cette nouvelle est difficile à accepter, et le choix d'un prince pas trop charmant, on partage de nombreux moments forts en émotion avec tout ce petit monde.

S'il y autant d'émotions dans ce roman, c'est en grande partie grâce à ses personnages. La belle-famille de notre héroïne étant italienne, on partage avec eux des sentiments décuplés, que ce soit la tristesse ou la joie. Ils sont très attachants tout en étant assez exaspérant. La famille de Lucy, quasi exclusivement féminine, est tout aussi particulière et bien que toutes ces femmes soient extrêmement curieuses, elles ont du mal à aborder des sujets sérieux qui pourraient aider Lucy à avancer. Du coup celle-ci se retrouve souvent livrée à elle-même pour porter son deuil ou encore pour faire des choix dans sa vie. Elle s'est naturellement rapprochée d'Ethan, le frère de son défunt mari, avec qui elle a pu affronter les dernières années sans se sentir juger. On sent une grande faiblesse chez Lucy, qu'elle essaie de cacher aux autres. Ethan est un personnage très intéressant aussi, il est effacé au sein de sa famille, habitué à toujours être le second fils, celui qui est encore vivant mais qui ne sera jamais à la hauteur du premier. Il est très attachant et m'a beaucoup plu.

En bref, une romance qui m'a conquise à 100 % et que je recommande aux addicts du genre. Je lirai avec plaisir la prochaine parution de l'auteur!

Une petite romance contemporaine attendrissante et pleine d’humour comme on les aime !

Lucy a perdu son mari, il y a 5 ans après seulement quelques mois de mariage. Anéantie, elle a lâché son travail de pâtissière et est devenue la boulangère du commerce particulier des "Veuves noires" : sa mère et ses deux tantes. Elle couche avec son meilleur ami et ex beau frère Ethan. Lucy se lance à la conquête d’un mari, qu’elle n’aimera pas de trop et qui lui fera les enfants qu’elle souhaite. Pour cela, il faut commencer pas cesser toutes activités torrides avec le charmant Ethan.

Ce roman nous conte donc l’histoire de Lucy, une jeune trentenaire veuve depuis ses 24 ans. Passionnée de pâtisserie, elle confectionne des lichouseries délicieuses qui font le bonheur de son voisin et ex beau frère, Ethan. Elle ne peut cependant plus en manger depuis la mort de son mari, ses douceurs sont devenus insipides et sans goût, à l’image de sa vie personnelle. Voyant le temps filé, elle se met en tête de trouver un mari qui la chérira, ayant un grand potentiel de survie et pour lequel une sincère tendresse remplacera l’amour. Elle ne veut plus souffrir et ne souhaite donc plus s’attacher suffisamment à un homme si cela peut arriver. C’est parfois un peu trop, on aimerait la secouer et lui dire "ouvre les yeux bon sang !" On suit donc ses rencontres un brin loufoques, ses situations délirantes ou encore ses têtes à tête improbables. Au contraire de ses tantes, Lucy veut une vie de famille, le club très fermé des "veuves noires" ne cautionnent pas forcément son besoin de remplacer son défunt mari Jimmy. Ces femmes aux personnalités opposées et extrêmes nous réservent des moments amusants, plus particulièrement lors de leur séance de spiritisme avec une bohémienne un peu douteuse et au look édulcoré. Ethan, lui est le meilleur ami que l’on rêve d’avoir, le gendre idéal, présent, patient et vraiment très compréhensif. Il se révèle peut-être un peu trop gentil parfois face aux attitudes égoïstes de Lucy, pourtant, on ne peut s’empêcher de s’attacher et d’espérer pour lui qu’elle finira par ouvrir les yeux. C’est un personnage blessé depuis des années et qui vit dans l’ombre d’un grand frère parfait que tout le monde adorait et que ses parents vénéraient. En plus de cela, c’est un cuisiner hors pair et il a un charme fou entre ses petits sourires en coin et ses réparties taquines. Un personnage fantastique !

Kristan Higgins a vraiment le talent pour nous embarquer dans cette romance familiale traitant d’un sujet délicat qu’est le veuvage avec suffisamment d’humour et de recul pour ne jamais sombrer dans le mélo. On ressent les peines de ses femmes qui aimeront leur mari toutes leurs vies mais aussi leurs joies de vivre, l’ironie de certaines situations face aux hommes. Ces pauvres en prennent plein la figure mais toujours avec une classe amusante. Ajouté à cela une écriture fluide et efficace, les mots sonnent juste, les longueurs sont rares et on est vite happé dans cette histoire d’amour plutôt originale même si le dénouement est sans réelle surprise. On s’en fiche, notre sourire est là quand on tourne la dernière page et notre cœur satisfait de cette conclusion.

En bref, un roman destiné principalement aux romantiques mais pas que, l’humour et les situations familiales amusantes et dramatiques sont suffisamment présents pour satisfaire un public plus contemporain. Une histoire à découvrir !