Meurtres pour rédemptionGiebel Karine
Quatrième de couverture
Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière.
Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes.
Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l’esprit au-delà des grilles. Grâce à l’amitié et à la passion qui portent la lumière au cœur des ténèbres.
Pourtant, un jour, une porte s’ouvre. Une chance de liberté.
Mais le prix à payer est terrifiant pour Marianne qui n’aspire qu’à la rédemption…
Critique
j'ai lu ce livre sur le conseil de ma cousine. Elle m'a dit il est impressionnant y a des situations très hard mais une fois que tu l'as commencé tu ne peux pas le lâcher. Je ne suis pas très thriller et polar à la base. Je préfère l'imaginaire quelque part ça fait "moins peur".
Ce livre m'a bouleversé au point que j'ai fait une crise de larmes en le refermant. Il est très dur sur les faits alors je ne le conseillerai en aucun cas à quelqu'un qui n'est pas bien ou trop sensible. L'auteure a une plume extraordinaire qui nous fait dévorer près de mille pages sans les voir passer et ce, malgré toutes les atrocités qu'elle décrit. Marianne m'a beaucoup ému. j'avais de la peine pour elle a point d'en oublier par moment que c'est une tueuse. C'est une fiction mais on peut très bien le transposer à la réalité. Très facilement voire trop facilement. Je ne dis pas que ça doit arriver tous les jours dans nos prisons mais je suis sure que ça arrive. Certaines critiques ont comparé Marianne à Lisbeth Sallender de Stieg Larsen. Pour moi Lisbeth a eu une belle vie à côté de Marianne et c'est pas peu dire. L'intrigue m'a fait pensé à un mélange de millénium par certains aspects surtout sur la psychologie du personnage et Nikita. Vous comprendrez si vous lisez ce livre. Il m'a laissée coite je n'arrivais plus à retrouver la réalité en proie au désespoir et à la révolte. Je sais que je suis sensible et que je pleure pour un oui ou pour un non mais ça ne m'est jamais arrivée de me retrouver dans un tel état.