kafryne
Messages : 18 Date d'inscription : 12/09/2011 Age : 34
| Sujet: Petites nouvelles romantiques Mar 22 Avr - 7:24 | |
| Coucou!! Alors j'aime écrire, c'est une véritable passion, comme beaucoup, je tente de percer en tant qu'auteur, ce qui est extrêmement difficile. Néanmoins, j'aime partager mes petites histoires, c'est pour cela que je me permets de vous proposer ici de courtes nouvelles romantiques avec un brin d'érotisme:Vous savez, la vie nous réserve toujours des surprises dans les moments qu’on attend le moins… Pour moi, tout a changé cette nuit-là quand je m’installais sur le tabouret du bar minable dans lequel j’avais atterri. Ça faisait deux bons mois que je courrais après Sarah et ce jour-là, j’apprenais qu’elle s’était fiancée avec un autre collègue. Le drame de ma vie. A presque trente ans, j’avais gardé mon physique d’ado pré pubère. Malgré tous mes efforts pour me muscler, je n’avais réussi qu’à prendre quelques maigres kilos qui ne changeaient pas grand-chose à mon anatomie. Fred, mon meilleur ami était doté du physique qui faisait rêver toutes les filles. Grand, costaud, avec ses yeux bleus, il faisait un malheur ! Au lieu de rester avec moi pour passer une soirée cuite entre potes, il était resté chez lui à baiser avec sa nouvelle copine. Enfin, je le comprenais, après tout, si moi aussi j’avais une fille sous la main, je préfèrerais sans doute rester au pieu avec elle. Je levais la main pour signaler ma présence au barman. Ce dernier passa tout droit devant moi, sans même m’adresser un regard. Génial ! Et dire que j’étais venu pour me souler, c’était pas gagné ! Dépité, je jetais un coup d’œil à ceux qui se trouvaient autour de moi. Un petit groupe de mecs jouait au billard, un autre aux fléchettes. D’autres discutaient, sur fond de fumée de cigarettes et de verres d’alcool. Que des paumés, comme moi. Le barman repassa et m’évita à nouveau. Bordel ! Quelle poisse. Dégoûté, je me levais et préférais sortir prendre l’air. Après tout, boire n’était pas une si bonne idée que ça. Je marchais seul dans la rue, traversant le coin des prostituées sans que l’une d’entre elles ne m’aborde… C’était dire ma chance ! Ça m’arrivait tout le temps, j’avais souvent l’impression d’être invisible. Je passais devant une boite de nuit miteuse et je regardais la foule qui faisait la queue pour entrer. Un videur imposant filtrait l’entrée et j’entendais les diverses plaintes que proféraient les gens qui attendaient. Inutile d’essayer, je n’entrerais jamais là-dedans. J’espérais seulement qu’un taxi me verrait et s’arrêterait. Pour ça par compte, je pouvais bien m’en sortir. Je hélais un taxi qui s’arrêta juste en face de moi. Satisfait, je m’y engouffrais, donnant mon adresse, je m’apprêtais à fermer la porte quand une fille en pleurs sortit de la boite de nuit en courant. Pire ! Elle venait tout droit dans ma direction. J’écarquillais les yeux quand elle pénétra dans le taxi, claquant la portière. Le chauffeur démarra et nous regarda dans le rétroviseur. — Où est ce que je vous dépose ? — Heu… Je regardais la jeune femme qui pleurait toujours à chaudes larmes. — Mademoiselle… Tentais-je. Où est ce que vous descendez. — N’importe où, mais surtout pas chez moi ! Le chauffeur s’impatientait et je lui donnais mon adresse. — Vous n’aurez qu’à la déposer au premier hôtel qu’on trouve. Lui dis-je. — Non ! Cria-t-elle, hystérique. Elle se cramponna à ma chemise, me regardant de ses grands yeux mouillés. Avec son mascara qui coulait, son nez rouge et son visage grimaçant, elle était flippante. — Je ne sais pas moi… Elle se mit à nouveau à pleurer. — Vous les mecs vous êtes tous pareils ! Vous êtes des merdes ! Des salopards ! Jamais là quand on a besoin de vous ! — Calmez-vous… Fis-je, essayant de la consoler. — Je viens de me faire larguer ! Et vous savez pourquoi? Cet enfoiré m’a dit que j'étais frigide ! Moi ! Alors qu’il n’a jamais été foutu de me donner un orgasme ! Le connard ! En la regardant, complètement interloqué, je me demande ce qu’on peut dire dans ces cas-là? — Désolé. Tentais-je, sans convictions. — Frigide ! Vous vous rendez compte ? Il ne prend même pas en compte mes sentiments ! J’éprouve des choses moi ! Je ne suis pas une de ces poupées gonflables ! Je ressens… Je ressens… Pleins de trucs ! J’hochais la tête, m’apercevant que je n’étais pas le seul à avoir une vie merdique. Elle m’évalua un instant. Entrouvrit sa bouche, une grande bouche pulpeuse et sauta sur moi. Oui, vous lisez bien. Une fille venait de sauter sur moi, Lucas Shelman et pas pour me tabasser, non, mais pour me donner un authentique baiser gourmand. C’était ni sensuel, ni romantique, et encore moins sexy, mais je devais avouer que j’aimais bien ça. Et puis le goût sucré de l’alcool que je buvais à ses lèvres m’était agréable. Du coup, quand le taxi s’arrêta devant chez moi, elle m’avait dévoré de ses baisers mouillés. J’eus à peine le temps de régler le chauffeur qui m’adressait un sourire moqueur. On grimpa directement à mon appartement, courant dans les escaliers comme des demeurés. A priori cette fille désespérée et ivre ne prit pas en considération mon physique de nul. Mais moi, je découvrais avec plaisir un joli corps, bien en chair, avec de petits seins, mais bien ronds et des fesses… Oh ! Que dire ? Elle portait une petite robe noire qui moulait un bien joli petit cul ! Je ne sais pas trop comment je la fis entrer chez moi, mais en tout cas, on avait atterri sur mon lit. ATTENTION IL S'AGIT D'UNE SCÈNE ÉROTIQUE EXPLICITE - Spoiler:
Elle glissa les mains le long de mon dos, m'attirant un frisson lorsqu'elle les passa sous ma chemise tandis que moi je faisais passer sa robe au-dessus de sa tête. Elle envoya ses dessous au diable et j’envoyais mon pantalon et mon boxer Dieu sait où. Dans nos gestes complètement désordonnés et extasiés, je savourais à nouveau la texture laiteuse de sa peau de pêche. Elle se cambra, et je perdis l'équilibre. Nous tombions sur mon lit défait. Je léchais avidement ses tétons dressés, parcourant son ventre de mes mains. J’étais excité comme jamais mais je réussis à me détacher d’elle pour aller chercher un préservatif dans le tiroir de ma table de chevet. Je souris en ouvrant la boite encore neuve ! Je l’enfilais rapidement, puis, d’un geste précipité je saisis sans ménagement ses hanches, elle m'ouvrit ses cuisses, entourant mes hanches de ses jambes, et je m'enfonçais profondément en elle. Elle cria et je serrais les dents. Bordel ! Elle était tellement chaude, moite et étroite… Je perdais complètement le contrôle… J'ouvris les yeux et je la vis, complètement abandonnée à mes assauts puissants et possessifs. Lorsque je m'immobilisais, elle ouvrit des yeux bleus noyés de plaisirs… — Continue… Me supplia-t-elle. — Attends… Pas si vite… Je m’appelle Lucas. Et toi ? Elle rit, créant de délicieuses secousses dans son bassin. — Emma. Dit-elle, reprenant son sérieux. — Donne-moi un orgasme Lucas. Me sourit-elle presque timidement. J’eus du mal à déglutir, mais décidais que j’allais faire de mon mieux pour lui faire oublier les paroles mensongères de l’imbécile qui l’avait plaqué. Je passais les mains sous ses fesses pour la relever. Je me sentis buter au fond d'elle alors que nous nous retrouvions assis. Ses ongles me griffèrent le dos, et je gémis de plaisir, la sentant s’apprêter comme un gant autour de moi. Je me mis alors à bouger en elle. Mes coups de reins étaient rapides et désordonnés, impulsant un rythme unique et profond. — Oh Seigneur ! S'exclama t-elle lorsque je replongeais très loin d'un coup de rein puissant et me mis à la pilonner, martelant de plus en plus vite. Le plaisir se propageait en moi et je joignis ma bouche avec avidité à la sienne, je ne maîtrisais plus rien… Mes mouvements répondaient à un besoin sauvage et primitif. Elle passa ses bras autour de mon cou et cria jusqu’à m’exploser les tympans et je déduisis qu’elle avait jouit. Elle se laissa aller en arrière, atterrissant lourdement sur mon lit. A bout de souffle, je sortis d’elle et je vis sa main saisir mon sexe pour enlever le préservatif. Ce simple contact me fit perdre la tête. Je me mis à jouir sur elle, souillant son ventre rebondi de mon sperme. Essoufflé, j’osais la regarder. Elle me surprit quand elle caressa son ventre, répartissant le liquide blanc sur son corps. — C’était bon ! Je veux recommencer. Me sourit-elle, m’enveloppant d’un regard avide. Je repris mon souffle et lui dis: — Pas de soucis! Cette fois ci, je me relevais, avec difficulté, mes jambes tremblaient un peu. Je jette un coup œil effaré à mon minable petit appartement, réalisant le désordre dans lequel je l’ai accueilli. Grâce à Dieu, elle a l’air de s’en moquer. Avec un rire rafraîchissant elle se leva à son tour. — Je… Allons sous la douche. Je réussis à dire, la gorge nouée d’excitation. Je lui pris la main et la guidant dans l’obscurité ambiante. Parvenant à nous frayer un chemin sans qu’elle ne se casse la gueule, je me sentais fier de moi en allumant la lumière de la salle de bain. Mais mon reflet eut vite raison de ma joie. J’aurais dû laisser la lumière éteinte… Une vague de panique s’empara de moi. Si elle réalisait que j’étais… Sa main sur mon sexe me fit sursauter. — Alors, qu’est-ce que tu attends ? Wow ! Que demander de plus ? Quand une coquine vous susurre des mots doux tant en caressant le point le plus sensible de votre anatomie… Vous vous laissez faire. Réalisant de mon appétit presque vorace, je la plaquais sans ménagement contre la paroi de la douche, réalisant avec peine comment nous sommes rentrés. Notre baiser devient avide et ses caresses deviennent plus insistantes. Je sentais qu’elle me poussait à bout et que je pouvais jouir à tout moment, alors je décidai de prendre l’initiative pour ralentir la cadence. Je délaissai sa bouche pour semer une myriade de baisers dans son cou. Je me mis à lécher passionnément sa peau douce et parfumée. Elle sentait les dragées, les sucreries… Mais il y a aussi une trace de mon odeur. Je pris conscience du but que je poursuivais en l’amenant dans ma douche et m’arrache à elle. — Oh… Continue… — Attends. Courageusement, je restai à une petite distance d’elle, le temps d’ouvrir le robinet. J’attendis juste que l’eau devienne assez tiède pour saisir le pommeau et laisser le jet d’eau ruisseler sur elle. Elle me sourit, et je me mis à caresser son ventre au doux renflement. Ma main suit l’écoulement de l’eau et j’arrive très vite à ses boucles brunes. Je continue à descendre, encouragé par ses petits cris d’extase. Heureux de pouvoir lui donner du plaisir ainsi, je commençais à me faufiler entre ses cuisses et elle écarta les jambes pour mieux m’accueillir. Elle était chaude et mouillée. Très accueillante. L’eau de la douche continuait à couler sur elle et je fis des vas et viens éloquents entre ses plis les plus intimes. Elle se laissa complètement allée, appuyant son dos contre la paroi et sa jambe droite contre celle d’en face. Elle est très ouverte et je pu faire entrer trois doigts entièrement en elle, lui arrachant un cri impressionnant. Surpris de mon pouvoir, je l’observais tout en bougeant mes doigts, découvrant beaucoup d’expressions érotiques sur son visage. Soudain, ses bras s’agrippèrent à mon cou et je la sentis trembler de tous ses membres. Elle se mit à hurler des « J’aime… Oh… J’aime » qui me firent souffrir tellement elle m’excitait. Quand je parvins à retirer ma main, j’avais le souffle coupé. — Lucas… Où as-tu appris ça ? Me demanda-t-elle d’une voix tremblotante. — Avec toi. Marmonnais je, sortant de la cabine pour lui prendre une serviette. — C’était sensationnel ! Me dit-elle en acceptant la serviette propre que je lui tendais avec émotion. Je l’observais se sécher, conscient de partager un précieux moment de complicité. — Retournons au lit ! J’aimerais te rendre la pareille ! Je suis étonné qu’elle veuille encore. — Ne te sens surtout pas obligée ! Elle éclate de rire et me passe la serviette autour du cou. Elle a de grands yeux bleus qui m’émerveillent. —Je ne me sens pas du tout obligée. J’ai juste très envie de toi. Bon, dit comme ça… On repartit tout de suite en direction de mon lit et en m’asseyant je pris tout de suite un préservatif. Emma attrapa le petit sachet de ma main en m’envoyant un sourire des plus coquins. — J’ai envie de te sucer. Merci Seigneur ! Jamais je n’aurais cru qu’une femme aussi sexy s’agenouillerait entre mes cuisses pour me faire la fellation de ma vie. Ses doigts tripotaient mes bourses alors que sa bouche m’aspirait jusqu’à me faire frissonner de plaisir. Quand elle s’arrêta, j’eus envie de protester, mais je sentis immédiatement le latex du préservatif couvrir mon érection. Ce fut presque un soulagement quand elle s’installa à califourchon sur moi. Emma balança la tête en arrière pendant que je la pénétrais. Les sensations nous laissèrent sans voix, rien ne pouvait les décrire. Je la laissais me chevaucher, la serrant très fort dans mes bras, sans aucune envie de la lâcher. Nous gémissions pendant qu’elle ondulait savamment sur moi. Quand la jouissance s’empara de nous, elle nous laissa pantelant, anéanti de bonheur. Nous nous laissions tomber dans le lit, frémissants et heureux. Tendrement, je me mis à caresser ses cheveux, jusqu’à ce qu’elle s’endorme profondément. Moi aussi j’étais fatigué, mais je parvins à rassembler mes maigres forces pour sortir du lit et aller me rafraichir un peu. Jamais je n’avais été dans un état pareil. Me demandant si ce n’était pas un rêve. Non, souris-je en remontant sur mon lit, satisfait et repu. Je passais un bras autour de son corps voluptueux. Quel bonheur… Le sommeil me prit au dépourvu, comme Emma. Je fus réveillé par de doux baiser sur mon torse. Mon sursaut la fit rigoler. Et je voulais entendre ce petit son tous les jours en me réveillant. — Bonjour Lucas. — Bonjour Emma… Quelle heure il est ? Elle soupira et s’assit sur le lit. Je lui saisis la main. — Hey… Ça va ? — Oui, ça va on ne peut mieux… Et c’est grâce à toi. Merci infiniment Lucas ! C’était… Elle se mit à chercher ses mots et e profitais pour me redresser. — Écoute, j’ai trouvé cette nuit magique et je t’assure que tu n’es pas du tout frigide ! Elle pouffa et je la vis rosir de plaisir. Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire à mon tour. Osant passer mes doigts dans ses longs cheveux bruns, je lui dis : — Même si on ne se connait pas, j’aimerais… Je pense que ce serait cool de faire plus ample connaissance. Elle m’adressa un sourire resplendissant. — C’est génial. — Ça veut dire oui ? — Oh oui ! — Donc on peut recommencer ? Fis-je, passant rêveusement le pouce sur sa jolie bouche. — Et comment ! Elle sauta sur moi et nous éclations de rire. Nous passions toute la journée du dimanche ensemble, à apprendre à nous connaitre et tout ce que je découvrais me plaisait. Emma était celle que j’avais toujours attendue et j’ose espérer que c’est réciproque. Et étant donné que notre relation dure depuis plusieurs années maintenant, je suppose que c’est bien le cas !
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