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 THOMAS Sherry - Celle que j'attendais

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Ecarlate

Ecarlate


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MessageSujet: THOMAS Sherry - Celle que j'attendais    THOMAS Sherry  - Celle que j'attendais   Icon_minitime1Ven 15 Juil - 18:56


THOMAS Sherry  - Celle que j'attendais   Attendais

Celle que j'attendais
Sherry Thomas


Quatrième de couverture :
- Bon voyage, mon oncle. Revenez-nous vite!
La voiture disparue, le sourire d'Elissande s'évanouit. Son oncle, elle le hait pour ce qu'il leur inflige, à elle et à sa tante, depuis tant d'années. A Highgate Court où elles vivent coupées du monde, les brimades pleuvent, pourtant il faut jouer la comédie et toujours sourire en l'honneur de ce monstre. Elissande pourrait fuir, mais il n'est pas question qu'elle abandonne sa tante. Alors elle donne le change et espère, jusqu'au jour où elle rencontre le marquis de Vere. Elle n'a que trois jours pour l'épouser avant le retour de son bourreau. Elle ignore que, comme elle, Vere n'est pas celui qu'il prétend être....
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Karen
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Karen


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MessageSujet: Re: THOMAS Sherry - Celle que j'attendais    THOMAS Sherry  - Celle que j'attendais   Icon_minitime1Mar 27 Sep - 8:55

Je me considère comme quelqu'un ayant des goûts assez conventionnels en matière de lectures, pourtant, étrangement, contrairement à beaucoup d'autres amateurs de romance historique, je n'ai jamais vraiment accroché avec Sherry Thomas. Je n'étais donc pas plus enthousiaste que ça à l'idée de lire ce roman. Il n'a d'ailleurs pas été ma priorité en ce mois de septembre. Et voilà que, contre toute attente, j'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. J'ai passé un très bon moment et je n'ai même pu reposer mon livre avant de l'avoir fini. Traduisez donc pour les fans de Sherry Thomas: ce livre est excellentissime!
L'histoire: Elissande vit, avec sa tante, un véritable enfer à Highgate Court. Son oncle, Edmund Douglas, éprouve un malin plaisir à les torturer et à les empêcher d'avoir tout contact avec l'extérieur. Depuis toujours, elle a pris l'habitude de cacher ses émotions derrière des sourires de façade et des remarques anodines. Elissande ne rêve donc que d'évasion à l'abri des hommes et de leurs diktats.
Lord Vere est aussi fondamentalement différent de l'image qu'il donne au reste du monde. Il est un espion au service de la reine et, pour mener à bien ses missions, il joue depuis des années le rôle d'un homme profondément stupide mais gentil.
Rien ne saurait mieux le décrire que Sherry Thomas elle-même dans les premières pages du roman:
Spoiler:
Le marquis de Vere était un homme de peu de mots.
Pourtant, rares étaient ceux qui le savaient parmi ses amis et relations. Et celui qui l'aurait affirmé aurait déclenché une tempête de rires et de quolibets. Car en société, lord Vere était considéré comme un incorrigible bavard. Qui parlait à tort et à travers.
Aucun sujet ne l'effrayait, pas même le plus abscons, et il était toujours prêt à donner son avis, éclairé ou non. Il pouvait ainsi pontifier des heures durant sur « la préraphaélite » — qu'il pensait être une molécule récemment découverte par la science — ou sur les habitudes alimentaires des tribus pygmées du centre de la Suède.
Lord Vere était aussi un homme qui gardait jalousement ses secrets.
Cette seule idée aurait fait se tordre de rire ses pairs de l'aristocratie londonienne. Allons donc ! se serait-on récrié. Ce moulin à paroles était toujours prêt à régaler la compagnie des détails les plus intimes de son quotidien, sans égard pour les chastes oreilles, ce qui donnait souvent lieu à des moments de cruel embarras pour son entourage.
Il n'hésitait pas à étaler les difficultés qu'il rencontrait à courtiser les jeunes filles de bonne famille. En effet, en dépit de son titre de marquis, il ne comptait plus les rebuffades. Il révélait également avec la plus grande candeur l'état de ses finances personnelles. Son analyse de la question était du reste fort discutable, puisqu'il semblait n'avoir qu'une très vague notion des fonds dont il disposait. Et avec ses camarades du club sportif, il allait même jusqu'à détailler la longueur et le diamètre de sa virilité, des proportions certes enviables, comme avaient pu le vérifier certaines veuves joyeuses qui, de temps à autre, ne refusaient pas quelques galipettes entre les draps en compagnie de ce grand gaillard au physique d'Adonis.
Pour résumer, lord Vere était un sot. Certainement pas un malade mental, pas plus qu'un arriéré : il n'était ni dangereux ni dépendant d'autrui pour la vie quotidienne. Non, lord Vere était juste une andouille. Inculte, prétentieux et bête à manger du foin, il n'avait aucune mémoire, mélangeait les dates et les événements, confondait allègrement les gens, et n'avait d'autre sujet d'intérêt que la mode, la bonne chère et sa petite personne.
Étant néanmoins inoffensif et d'un caractère enjoué, il était plutôt apprécié par ses pairs pour les moments d'intense distraction qu'il leur offrait.
Il n’était pas doué pour le tir, n'avait en tout et pour tout qu'une malheureuse perdrix à son tableau de chasse — et encore, pour avoir pressé la détente par mégarde. Sa maladresse effrayait. Il se trompait toujours de porte, appuyait toujours sur le mauvais bouton, la mauvaise manette, s'égarait sans cesse, que ce soit en ville ou à la campagne, oubliait l'heure, etc.
Il en était ainsi depuis le tragique accident de cheval dont il avait été victime treize ans plus tôt, si bien que nul n'aurait eu l'idée d'établir un lien entre sa personne et certaines affaires criminelles qui avaient défrayé la chronique.
Rares étaient donc ceux qui connaissaient ses activités clandestines au service de la Couronne. Ces quelques initiés se demandaient parfois à quoi pouvait bien ressembler la vie d'un homme qui passait le plus clair de son temps à jouer les abrutis. Mais la question demeurait sans réponse. Car lord Vere était un homme de peu de mots, qui gardait jalousement ses secrets.
Mais, bien sûr, les secrets finissent toujours par s'ébruiter...

Pour lord Vere, le commencement de la fin survint lorsqu'il se fit piéger par une jeune personne d'une lignée aussi douteuse que la morale, et qui, par un étrange tour du destin, n'allait pas tarder à devenir la marquise de Vere.

Sa femme.
Sa nouvelle mission: enquêter sur Edmund Douglas, un trafiquant de diamants et un faussaire. Ayant appris que celui-ci serait absent durant trois jours, Vere se propose de s'imposer sous un prétexte falacieux dans sa maison et de trouver les preuves qui permettront de l'arrêter.
Lorsqu'Elissande voit arrriver ce marquis et toute sa clique, elle y voit une opportunité inespérée de se dégager de l'emprise de son oncle. Elle a trois jours pour se faire épouser de cet homme qu'il le veuille ou non. Mais quand elle se rend compte qu'il est vraiment stupide et maladroit, elle change ses plans et se tourne vers Freddy, le petit frère de Vere. Mais celui-ci entend bien sauver son frère de cette femme calculatrice et manipulatrice....
Rien d'étonnant que ce livre ait reçu le prix de la meilleure romance historique (un Rita Award) 2011. L'histoire est travaillée, documentée (les références historiques font légion) et riche en rebondissements; elle nous tient en haleine du début à la fin. Les personnages sont complexes, entre ce qu'ils sont et ce qu'ils paraissent être, ce qui permet de multiplier les situations loufoques et cocasses. Comment rester de marbre devant les maladresses de Vere et ses discours sans queue ni tête? On rit donc souvent mais on est aussi profondément touché par les rêves et les fantasmes de nos deux héros... Ils vont chercher à se cerner, à se découvrir, et en chemin, vont se rendre compte que peut être ce à quoi ils aspiraient ne leur correspondaient pas et que finalement ils l'ont trouvé.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Et on retrouve avec bonheur Freddie, le fidèle ami de Lady Tremaine dans Arrangements privés.
Au final un excellent livre, une merveilleuse histoire, qui va peut être me faire passer du côté des amateurs de Sherry Thomas...
Site français de l'auteure:
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