COLE Kresley - LES FRERES MACCARRICK - Tome 2 : Si tu le désires

Si tu le désires
Kresley Cole

Sortie le 16 avril 2014

Jane Weyland est accablée lorsque Hugh MacCarrick, qui voulait l'épouser, l'abandonne. Des années plus tard lorsque le Highlander est désigné pour veiller sur elle et la protéger des ennemis de son père, elle se rend compte que son chagrin s'est transformé en colère mais que son désire pour lui est aussi fort qu'au premier jour...

Le premier tome était sympathique sans plus. Décevant du coup un peu, quand on sait de quoi Kresley Cole est capable par ailleurs. Il faut avoir cependant à l’esprit qu’elle a écrit cette série avant les Ombres de la Nuit et qu’on ne doit pas s’attendre au même niveau. Ce second volet des frères MacCarrick est d’ailleurs bien meilleur que le précédent. On passe un bon moment, sans que cela ne soit encore cependant excellent.

L’histoire se déroule en même temps que la précédente pour ne pas qu’Hugh sache ce qu’il en est vraiment de la malédiction et qu’il aille jusqu’au bout ses propres tourments. C’est donc un homme persuadé que l’amour le poussera à sa perte, ainsi qu’à celle de ses proches. Il s’interdit donc le moindre sentiment. Pourtant, depuis toujours il est amoureux de la fille de son mentor, Jane. Et parce qu’il l’aime, il s’est obligé ces dernières années à ne pas l’approcher sans parvenir toutefois à l’oublier. Mais voilà que Weyland, son mentor et patron (Hugh est un assassin au service de la couronne), lui ordonne de rentrer en Angleterre pour protéger Jane, menacée par l’un de ses anciens collègues, devenu fou et sanguinaire après tous les meurtres commis. Entre une Jane bien décidée à lui faire payer son absence et son indifférence, et un Hugh qui lutte en permanence pour ne pas craquer, leur relation est pour le moins explosive !

Tout le charme de ce nouveau roman tient à la personnalité de ses héros, bien différente des précédents. Jane surtout, et ses cousines aussi folles et exubérantes qu’elle. Elles prennent un malin plaisir à contourner les règles de la bonne société et créer des scandales. Le seul bémol c’est que la famille de Jane est présentée comme si elle nous était déjà familière, comme si elle était déjà apparue dans un précédent roman. Court et Annalia étaient assez agaçants et plats par moments, et il n’en est rien avec Hugh et Jane. Hugh notamment a une personnalité plus profonde, plus intéressante que celle de son jeune frère. Et même si cela n’est toujours pas extraordinaire, on passe un très bon moment de lecture et l’on a hâte de découvrir l’histoire du dernier MacCarrick encore célibataire, Ethan.