Au Boudoir Écarlate
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Au Boudoir Écarlate


 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 

 Interview de Sarah PINBOROUGH

Aller en bas 
AuteurMessage
Cheshire Cat

Cheshire Cat


Messages : 590
Date d'inscription : 08/11/2012
Age : 40

Interview de Sarah PINBOROUGH Empty
MessageSujet: Interview de Sarah PINBOROUGH   Interview de Sarah PINBOROUGH Icon_minitime1Dim 20 Avr - 19:03

Interview de Sarah PINBOROUGH

Interview de Sarah PINBOROUGH Img_0011

Née en 1972 dans le conté de Buckingham, Sarah Pinborough est considérée comme une étoile montante du fantastique, du thriller et de l'horreur en Grande-Bretagne. Elle est également auteur de scénarios pour la télévision et a écrit une série de livres de fantasy pour la jeunesse sous le pseudonyme de Sarah Silverwood.

C'est à l'occasion de la sortie française de Poison premier volume de sa série sur les contes de fées (et premier titre d'elle paraissant en français), que nous avons eu la chance de la rencontrer dans les locaux de Milady, son éditeur.  


Interview de Sarah PINBOROUGH 12350710


1- Vous avez gagné le British Fantasy Award de la meilleure histoire courte en 2009...

Oui, et en 2010 le British Fantasy Award du meilleur roman court pour The language of dying.

2- Et qu'avez vous pensé à ce moment là ?

Quand j'ai gagné celui de la meilleure histoire courte, c'était sympa, mais d'une certaine manière, cela n'était pas le meilleur récit de cette année-là. Vous savez, c'était une bonne histoire mais je trouve que les histoires courtes sont très difficile à juger, à comparer entre elles au vu de leur nombre.
Quand j'ai gagné avec The language of dying, j'ai été très heureuse car j'étais très fière de ce livre et vous savez, je pense que c'était plutôt mérité... Donc oui, j'étais plutôt fière.

3- Pour la série qui commence avec Poison, comment avez-vous choisi l'histoire ? Où avez-vous trouvé l'imagination nécessaire pour écrire ?

Pour les contes de fées, cela a été difficile car ce sont des histoires si traditionnelles et au début je n'étais pas sûre de pouvoir le faire. Puis j'ai lu nombre de versions différente et, je me suis demandé : « Quel genre d'homme tombe amoureux d'une femme virtuellement morte dans un cercueil de verre ? Comment cet homme peut il être votre 'et ils vécurent heureux...' ? » A partir de ce moment là,  j'ai pu trouver l'inspiration...

Tous les contes de fées « d'origine » sont très sombres et tourmentés.

Oui, ils sont très sombres. Notamment pour la Belle au bois dormant qui se réveille après avoir donné naissance à deux enfants...

Interview de Sarah PINBOROUGH 19011610


4- Qui a choisi les couvertures des romans ? Votre éditeur ou vous ?

Mon éditeur. Bien évidemment il me les a montrées et je les ai beaucoup aimées. Les couvertures françaises bien que différentes sont assez similaires et je les aime vraiment. Les couvertures américaines vont être plus différentes et celles des versions poche devraient l'être également.  Dans les couvertures anglaises, j'aime surtout celle du milieu qui est argentée.

5- Que préférez-vous écrire ? Thriller, romance... ?

Vous savez, je crois que j'ai beaucoup aimé écrire les contes, bien plus que je ne l'aurai pensé. Pour tout vous dire, je pense que j'aime simplement écrire des histoires. Je ne pourrai probablement pas écrire dans un seul genre car j'aime varier. Il est par contre probable que je n'écrire plus de simples histoires d'horreur. J'aime cependant mettre des éléments sombres dans toutes mes histoires même dans les romances.

6- Et si vous écriviez quelque chose pour les jeunes enfants, vous mettriez de « l'obscurité » dans le récit ou pas?

J'ai écris trois livres pour adolescents sous un autre nom et je ne suis pas très fière car personne ne les a achetés (rire) chez Golancz, mais je les aime beaucoup malgré ça... le premier n'est pas si sombre, mais le récit s'assombrit au fur et à mesure de l'histoire. Mais il est probable que pour de jeunes enfants j'écrive quelque chose de plus amusant même si je pense que parfois les enfants aiment avoir peur.

7- Pensez-vous qu'il y ait une adaptation de vos livres à la télévision ou au cinéma ? Et si c'était le cas, quel livre préféreriez-vous voir adapté ?

Eh bien, il y a un projet pour Beauté. Ils ont déjà écrit le script pour un film qu'ils comptent réaliser l'année prochaine. Pour la série qui commence par Une affaire de sang, il y a une compagnie américaine qui travaillerait pour une adaptation télévisuelle mais rien n'est encore sûr. Sinon j'aimerai beaucoup voir mes livres pour adolescents adaptés. Il serait intéressant qu'ils voient le jour car  avec les technologies actuelles on peut faire beaucoup. Pour être honnête, je serai contente de voir n'importe lequel de mes livres adapté. Je pense qu'il est intéressant de voir comment d'autres peuvent raconter l'histoire des romans, à moins d'être de très mauvaises adaptations.

Parfois, il faut voir un film non pas comme une adaptation mais comme une autre manière de raconter l'histoire.

Oui, exactement. Et puis, cela peut permettre de relancer l'intérêt des gens pour le livre.

8- Quelles ont été vos sources d'inspiration quand vous avez écrit les contes ? Avez-vous été influencée par la série Once upon a time ou autre chose ?

J'ai regardé la série Once upon a time avant même de commencer mes contes. Avec mon éditrice de chez Gollancz, nous avions l'habitude de nous envoyer des SMS au sujet des épisodes. Puis elle m'a proposer de déjeuner ensemble et m'a demandé ce que je pensais de l'idée d'essayer d'écrire ma version de certains contes. Et j'ai été très attentive au fait de ne pas être influencée par la série Once upon a time, ce qui explique en partie pourquoi je n'ai pas replacé l'histoire dans le monde moderne même si j'y ai inclus des motivations « modernes ».

Interview de Sarah PINBOROUGH 10009310


9- Qu'avez-vous pensé du changement radical avec votre précédente série Dieux à visage de chien ?

C'était très différent. Je pense que les trois contes ont une bonne intrigue qui les relie entre eux et que la manière avec laquelle je les ai conçus est la même que pour ma précédente série, même si le style est radicalement différent. Je n'avais jusque là jamais écrit de romance... De plus même s'ils parlent d'amour, les contes restent sombres... Cela m'a beaucoup appris et dans Meurtre, qui est le livre que j'ai écrit après, il y a une histoire romantique et grâce à mon expérience sur les contes, cette partie a été plus simple à écrire que les contes car je m'étais un peu habituée à ce genre d'interactions entre les personnages. Mais j'ai énormément aimé les écrire, ce qui est assez surprenant car je suis habituée à écrire dans d'autres genres.

10- Y aura-t-il d'autres contes ou seulement ces trois là ?

A l'origine, il ne devait y en avoir que trois. Mais il est désormais probable que j'en écrive d'autres, notamment pour approfondir l'histoire de certains personnages croisés dans les trois contes. Nous verrons bien. Pour l'instant j'ai déjà deux autres livres à terminer... Après, j'aimerai bien retourner dans l'univers des contes.

11- Gagnez-vous assez pour vivre de vos romans?

Oui, depuis six ans. Mais j'écris également certaines choses pour la télévision, notamment pour la série New tricks.

J'ai justement vu que vous aviez écrit deux livres dans l'univers de la série Torchwood.

Oui, c'était peu après que j'ai arrêté l'enseignement. Ça a été une expérience assez amusante. Quand ils m'ont demandé si je voulais en écrire un, je n'avais jamais vu la série. Mais quand ils me l'ont proposé, j'ai accepté avec joie et ils m'ont alors demandé de trouver trois idées d'histoire pour la semaine suivante. J'ai alors immédiatement demandé à un ami de me prêter la série que j'ai regardée en moins d'une semaine. Je rêvais de Torchwood. J'ai trouvé intéressant d'avoir à reprendre des personnages créés par d'autres personnes.

12- Y a-t-il un personnage qui vous ai particulièrement marqué ?

J'aimais Suzie mais elle meurt au bout de deux épisodes. J'ai aimé l'équipe en elle-même... et aussi... comment s'appelait il ?... Owen, je crois, car c'est un personnage assez ambigu. Mais il meurt également.

13- Pour revenir à Poison, d'où vous vient l'idée d'une version « noire » d'Aladin ?

Eh bien quand j'ai écrit le livre et l'ai transmis à mon éditrice et c'est elle qui m'a suggéré d'inclure un autre personnage aux côtés de la reine.  Et je me suis dit : La reine a tout ces objets magiques... Il serait intéressant d'inverser les rôles et que ça soit Aladin qui soit coincé dans la lampe. J'ai aimé le représenté sous la forme d'un enfant à tendances psychopathes.

Interview de Sarah PINBOROUGH 10001510


14- Va-t-on retrouver certains des personnages de Poison dans les autres livres ?

Oui, on retrouve le chasseur, la belle-mère maléfique...

15- J'ai lu que vos voyages étant jeune vous avaient influencée ?

D'une certaine manière, on peut dire que les voyages m'ont servi, surtout pour les histoires courtes. Pas vraiment pour les romans. Je suppose que si on voyage beaucoup, on acquiert un meilleur sens de l'espace.

16- Cela vous prend il plus de temps d'écrire un thriller à cause de l'intrigue ?


Hmm... Cela dépend vraiment. J'écris assez rapidement surtout parce que je planifie beaucoup et fais mes recherches avant... J'ai appris à prendre mon temps pour réfléchir et planifier avant de commencer à écrire. Cela me permet en général d'éviter d'avoir à réécrire... Il y a du travail d'édition bien évidemment mais en général pas au niveau de la structure du récit car tout est planifié/prévu.

17- Un de vos livres, Meurtre, doit paraître en mai. Quelle en est l'histoire ?

C'est le second livre d'une série qui a commencé avec Désordre qui place le récit à la fin des années 1880 au même moment que Jack l'Eventreur. Il est question d'un autre meurtrier qui a réellement existé mais était moins connu « le tueur aux torses » car il garde les têtes de ses victimes... Et une partie des enquêteurs sur ces meurtres étaient les mêmes que pour Jack l'Eventreur et je les ai réutilisés dans mes romans.

18- Savez-vous si vos autres romans vont être traduits en français ?

Je ne sais pas pour le moment.

Au vu des résumés, nous pensons que vos autres livres devraient pouvoir trouver leur public.

C'est intéressant car quand les contes sont parus en Angleterre, j'ai touché un tout autre public, majoritairement féminin, qui s'est ensuite intéressé à mes autres livres. Et je pense que parfois quand les gens aiment votre manière de raconter les histoires, ils se tournent vers vos autres livres, même s'ils ne sont pas écrits dans leur genre littéraire habituel. Cela m'a permis de gagner de nouveaux lecteurs qui n'avaient jamais lu de mes livres avant.

19- De quoi va parler La maison de la mort, votre roman qui sort en octobre ?

C'est un livre assez joyeux. C'est d'une certaine façon une histoire d'amour qui prend place dans un monde légèrement dystopique. C'est au sujet d'un groupe d'enfants qui est envoyé dans une maison pour mourir car ils sont atteints de maladies incurables : deux adolescents s'y rencontrent... En fait c'est principalement au sujet de la mort et de comment apprendre à faire avec pour pouvoir vivre le moment présent. C'est un récit triste, mais ce n'est en aucun cas une histoire d'horreur. Je le décrirai d'une certaine manière comme Roméo et Juliette rencontrent Sa majesté des mouches.

20- Après La maison de la mort, quel sera votre nouveau projet ?

J'en ai un autre à écrire pour mon autre éditeur, basé sur un meurtre qui a réellement été commis dans l'époque victorienne mais je n'ai pas encore tout situé... peut être un récit vu de la perspective d'un garçon et d'une fille alternativement avec en fond une histoire de fantôme...

21- Voyagez-vous beaucoup pour créer vos livres ?

Non, pas vraiment. Merci l'internet... Sinon je vais à un certain nombre de conventions. Mais pas trop car c'est fatiguant et cela coûte cher.

22- Est ce la première fois que vous venez à Paris ?

Non, mais c'est la première fois depuis environ dix ans. Il faut que je revienne pour une vraie visite.

23- Que pensez-vous des français ?

Eh bien ceux que j'ai rencontré sont extras.

Merci beaucoup pour tout...

Revenir en haut Aller en bas
 
Interview de Sarah PINBOROUGH
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Amy Harmon : Interview
» Interview d'Ambre DUBOIS
» Interview de Elle Kennedy
» Interview de Laura KAYE
» Interview Lanabellia

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Au Boudoir Écarlate :: Evénements, Interviews & Co :: Rencontres d'Auteurs - Interviews-
Sauter vers: