The Secret Fire - Blog Tour The Secret Fire, le nouveau roman Young Adult écrit à quatre mains par Carina Rozenfeld et CJ Daugherty est sorti cette semaine en anglais. Pour l'occasion, la maison d'édition, Atom, a eu la bonne idée d'organiser un blog tour d'une semaine couplant chaque jour un blog anglais et un blog francophone. Le roman rassemble en effet deux jeunes héros, Sasha, un lycéen français, et Taylor, une lycéenne anglaise.
C'est donc à notre tour de vous faire entrer davantage dans l'univers de
The Secret Fire avec ce post de Carina Rozenfeld où elle nous parle de littérature Young Adult.
CJ et Carina Je pense que nous avons tous le potentiel, en nous, d’être des héros sans avoir besoin de super pouvoirs. Aider son prochain, réaliser de petits exploits du quotidien, c’est possible pour tout le monde. Mais c’est à l’adolescence que se dessine l’adulte que l’on sera. Devenir un “héros” ? ou au contraire un “méchant” ? C’est ce chemin que l’adolescent va prendre qui déterminera en grande partie celui qu’il deviendra. Celui qu’il rêve de devenir, aussi.
C’est pourquoi avoir des héros réalistes dans la littérature YA est important. Il faut qu’ils aient des qualités, des défauts, il faut qu’ils échouent, qu’ils réussissent, qu’ils soient confrontés à la vie et à tout ce qu’elle va leur réserver. Et il faut qu’ils fassent leurs choix.
C’est ce que la littérature YA raconte en général. Que les héros aient des “pouvoirs” ou des “capacités”, cela importe peu, ce ne sont que les métaphores qui représentent leur humanité, ce qu’ils sont et ce qu’ils peuvent accomplir.
Ecrire un héros trop éloigné des considérations adolescentes empêcherait le lecteur de se connecter au personnage. Imaginons que le héros n’ait jamais de difficulté à faire ce qu’il doit faire, qu’il soit doué pour tout, qu’il ne se pose aucune question, qu’il s’accepte exactement comme il est… Une telle personne n’existe pas ! Et elle serait sans aucun intérêt ! Ce qui passionne le lecteur, ce n’est pas de pouvoir se mettre à la place d’un personnage parfait, c’est au contraire de se reconnaître dans les forces et les faiblesses du héros et de voir son cheminement pour s’en sortir, comment il va utiliser ce qui est à sa disposition pour s’en sortir.
La littérature YA en général décrit très bien cette période de la vie. C’est pourquoi elle touche autant les adolescents, mais également les adultes, qui sont tous passés par là, et qui continuent à expérimenter des phases de transition.
Retrouvez la vision de CJ Daugherty sur le blog de
Queen of ContemporaryMon avis sur le roman que j'ai adoré
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