BAKER Adam - Le dernier Bastion - Tome 1 Rempart

Rempart
BAKER Adam

Sortie le 14 mai 2014
Aux éditions Panini Books- Collection Eclipse

Lorsque la fin du monde arrive, voulez-vous être le premier à partir ou le dernier à survivre ?
Le Rempart de Kasker : une plate-forme pétrolière isolée dans l’océan Arctique. Une équipe de quinze permanents lutte contre l’ennui et la dépression dans l’attente du navire qui les ramènera chez eux. Mais le monde a basculé en enfer. Des villes entières sont frappées par une pandémie qui s’étend peu à peu à l’échelle planétaire et les informations font état d’émeutes et de massacres un peu partout sur le globe. Puis, les communications cessent les unes après les autres. Enfin, c’est le silence... Le Rempart reste prisonnier des glaces et son équipage va devoir survivre au long hiver polaire avant de trouver le moyen de rentrer. Confrontés à la famine et à l’hypothermie, les survivants ignorent que la contagion meurtrière qui a ravagé la civilisation se dirige droit vers eux...

"Mayday, Mayday, ici la raffinerie Rempart de Kasker requérant assistance urgente. A vous."

La plate-forme pétrolière appelée le Rempart de Kasker est laissée à l'abandon depuis quelques temps. Seuls quinze personnes y séjournent pour la garder en alerte et opérationnelle, mais au delà du cercle polaire, une pandémie meurtrière fait se taire une à une les chaines tv, le silence envahit peu à peu les ondes. Ils savent que quelque chose cloche mais n'osent pas en parler au début.

Jane, le révérend en charge de la paix spirituelle des habitants du Rempart, est elle même dépressive et suicidaire, son surpoids l'empêche d'être la personne qu'elle voudrait. Mais quand le monde bascule dans le chaos, et qu'elle devient la bouée de tous les membres de la raffinerie, elle se reprend en main et cherche des solutions.

Pour ma part, je suis fan de zombie, à force d'en lire, je me suis moi même mise à cogiter, qu'est-ce qui serait le mieux dans une apocalypse telle que celle là ? Une plate-forme pétrolière, un lieu sûr, un lieu isolé où les zombies ne peuvent pas venir, accès impossible à cause de la météo, de la glace etc... et eux ils ne cherchent qu'à rentrer chez eux. Pourquoi ??? Pour leur proche, il faut être réaliste, pourquoi sur des millions de morts, LEURS proches seraient-ils en vie?

Bref au début, je me suis dit, c'est débile de vouloir partir et ensuite, les explications de l'auteur, sa façon d'emmener les choses m'ont fait approuver la décision de mouvement. Les idées pour quitter la plate-forme, le récit et les personnages sont bien construits.

Tout est cohérent, même si ça met longtemps avant de prendre réellement de la substance. et honnêtement quand ils découvrent la capsule, cela devient vraiment très intéressant. Pandémie te voilà, même parmi eux. On la découvre enfin, elles sont toujours un peu différentes, les auteurs aiment bien se démarquer un peu de l'autre qui a déjà écrit sur ce sujet. Là il y a de la nouveauté, pas sur les protagonistes, somme toute assez banals, mais la maladie en elle même, là il y a du nouveau et quelle nouveauté. Si je dis ici ce qui m'a surpris, je gâche le plaisir du lecteur et pourtant çà me brûle les doigts, je vous assure.

Bref, un excellent premier tome et heureusement, je m'étais acheté les deux autres, ce que je fais désormais avec les merveilles de Panini Book et d'Eclipse plus particulièrement, soit je fais dans l'intégrale, soit je suis en manque au bout du premier tome. Et vu l'addiction que procure ce tome, cela aurait été dommage de ne pas avoir le tome 2 sous la main.

J'ai comme vous l'avez compris beaucoup aimé, et quelle n'a pas été ma surprise quand j'ai su que le tome 2 avait son intrigue qui se déroulait avant le tome 1, double twist donc et encore plus envie de le lire.

Pour résumer, vous ne serez pas déçu par ce tome, par contre il faut aimer le style zombie, le reste de l'histoire est plaisant à lire mais c'est vraiment l'originalité du virus qui vous tiendra en haleine, ne comptez pas sur la densité du texte ou la syntaxe de l'auteur, vous seriez sans doute déçu.