Ysaline Fearfaol
Messages : 1295 Date d'inscription : 22/01/2016 Age : 57 Localisation : Lorraine
| Sujet: BASSETERRE Luce : les enfants du passé Mer 13 Avr - 9:44 | |
| Luce Basseterre
Les enfants du passé Quatrième de couverture :Djaël Aldrin traine son exceptionnelle longévité comme une malédiction à travers toute la galaxie. Alors qu’il chine des pièces détachées, un acte compulsif vient bouleverser sa routine. Mais qu’est-ce qui lui a pris, pourquoi avoir acheté cet homme ? Oshi est né esclave. Remettre en question sa condition lui est inconcevable. Lorsque son nouveau maître l’exige, il doit pourtant s’y efforcer. Mais pourquoi est-ce si difficile ? Qui est donc cet adolescent allongé sur la table d’un légiste de Nouvelle-France ? Son ADN le désigne comme étant Djaël Scott Aldrin, un pilote d’arche d’exode, né sur Terre, vingt-deux siècles plus tôt, ce qui est bien sûr impossible. Et si ces trois énigmes n’en formaient qu’une ? Lien Amazon
Dernière édition par Ysaline Fearfaol le Sam 16 Avr - 17:22, édité 1 fois | |
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Ysaline Fearfaol
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| Sujet: Re: BASSETERRE Luce : les enfants du passé Mer 13 Avr - 9:45 | |
| Un excellent roman de SF avec un zeste de romance gay Mon avis : Un excellent roman de science-fiction, un vrai, avec des vaisseaux spatiaux, des aliens… Mais aussi un roman qui fait froid dans le dos, avec ces étranges enfants, conçus être des esclaves, et dont le comportement pose question. Car en plus de devoir trouver d’où ils viennent (et la réponse n’est pas jolie-jolie…), ils doivent apprendre à cesser d’obéir… L’auteur décortique minutieusement les mécanismes qui font qu’un esclave n’ose rien faire sans l’approbation de son maître, et l’apprentissage de la liberté ne se fait pas en deux coups de cuillère à pot. Aussi étrange que ça puisse paraître à celui qui est né libre, ce n’est pas parce qu’on retire ses chaînes à un esclave qu’il va se sentir aussitôt libre. Les chaînes de l’esprit sont sans aucun doute plus difficiles à briser que les chaînes physiques. Oshi mettra donc du temps à se considérer comme libre et à prendre ses propres décisions, tout en devant résoudre LA question : cherche-t-il à plaire à Djaël parce qu’il a envie de lui plaire de sa propre volonté ou parce qu’il le considère comme son maître ? Djaël aussi ne sait pas trop comment agir avec ce jeune homme qu’il a acheté sans savoir pourquoi (mais on comprendra son achat impulsif), et sans Tahé, l’IA de son vaisseau, nul doute qu’il aurait bien du mal à s’en sortir, et même à accepter ses sentiments pour Oshi. Car Djaël et Oshi vont finir par tomber amoureux l’un de l’autre, mais tout comme aucun détail n’est donné sur les sévices subis par les enfants clonés, leur histoire est en filigrane, à tout casser dix pages sur un roman quand même dense, et en tout cas sans aucun détail. Donc amateurs de scènes de sexe, passez votre chemin… Un dernier mot sur Tahé, l’IA, qui est sans aucun doute mon « personnage » préféré (Tahé n’étant après tout qu’une entité immatérielle) : qu’est-ce que j’ai pu rire avec ses réparties pince-sans-rire et ses analyses des contradictions de Djaël, mais qu’est-ce que j’ai pu rire !!! | |
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