CHARLES K.J. - LES MAGPIE- Tome 1 : le Charme des Magpie

Les Magpie tome 1 : le Charme des Magpie
K.J. Charles

Editeur : Milady
Sortie le 8 juillet 2016

Quatrième de couverture :

Jamais un lord n’a été aussi envoûtant…

Exilé depuis des années, Lucien Vaudrey ne pensait pas rentrer un jour en Angleterre. À la suite du suicide de son père et de son frère, il hérite d’un comté ainsi que des ennemis de sa famille… Afin de se débarrasser d’une malédiction qui l’incite lui aussi à se donner la mort, il se tourne vers un magicien spécialiste des forces occultes, Stephen Day. Très vite, celui-ci tombe sous le charme ravageur de Lucien, qui ne cache pas son envie de le mettre dans son lit. Troublé, Stephen perd peu à peu ses pouvoirs. Mais lorsqu’une série de machinations se referment sur Lucien, Stephen sait qu’il doit les déjouer, sinon la Grande Faucheuse sera leur seule compagne.

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J’ai été prise par l’histoire dès les premiers paragraphes, à la fois en raison de l’originalité du sujet et de l’écriture fluide et agréable de l’auteur. J’avoue avoir apprécié de découvrir ce qui se passait peu à peu. On est plongé directement dans le sujet avec la tentative de suicide de Lord Crane, ce qui pourrait être déstabilisant, mais personnellement j’ai trouvé que ça amenait un charme supplémentaire à l’histoire. En effet, cela donne envie d’en savoir plus, et on tourne les pages sans plus pouvoir s’arrêter. Il n’y a pas de temps morts ou de descriptions ennuyeuses dans ce livre ; dès qu’on pense que la tension va retomber (et que Crane et Day vont arriver à leurs fins), quelque chose de nouveau se passe et hop, c’est reparti !!
J’avoue cependant avoir eu un peu de mal pour la scène avec les cheveux, mais bon, ça, c’est très personnel et ça ne change rien à la qualité de l’histoire... wink

L’essentiel du livre est centré sur la magie. La relation entre Crane et Day progresse par à-coups ; le second a d’excellentes raisons de haïr la famille du premier, et le premier peine à convaincre ceux qu’ils croisent qu’il n’est ni comme son père ni comme son frère. Les mystères sont tous révélés par petites touches, sauf celui concernant le pourquoi des tatouages de Crane. Là encore ce n’est pas grand-chose, ce n’est pas important pour l’histoire, mais je n’aime pas les questions sans réponses, surtout lorsque le sujet revient plusieurs fois sur le tapis.
J’ai néanmoins refermé le livre avec regrets ; il est bourré d’humour – en particulier dans certains dialogues entre Day et Crane –, et les personnages sont si attachants qu’on n’a pas envie de les quitter. Ah, l’inénarrable Merrick… LE majordome – homme de main – homme de confiance par excellence… Il m’a fait rire plus d’une fois, lui aussi !

A force d'entendre parler de ce roman, je l'avais lu également en anglais et je comprends parfaitement les éloges à son sujet. L'univers, l'intrigue, les personnages... sont vraiment brillants et on ne regrette qu'une seule chose : qu'il ne soit pas plus long... Un régal !