Compte-rendu du 2e Festival du Roman Féminin Le 2e Festival du Roman Féminin, organisé par
Les Romantiques, s'est à nouveau tenu à Paris les 12 et 13 mai 2017, à l'Espace Saint-Martin. L'occasion de revoir les amis livresques, de fangirler sur nos auteurs préférés (et il faut avouer que souvent l'hystérie nous a gagné quand on a abordé certains auteurs…), de faire de nouvelles rencontres, de s'amuser, discuter, s'instruire mais surtout pouvoir côtoyer des auteurs qu'on aime ou qu'on découvre.
Pour ma part, ayant cours le vendredi matin, je n'ai rejoint le Festival qu'en début d'après-midi, juste à temps pour la
Conférence sur la Romance MM à laquelle j'ai eu le bonheur de participer. Joséphine des Romantiques a mené de main de maître les discussions auxquelles ont également participé Amheliie, Maryrhage, Sophie Auger et Isabelle Varange, éditrice chez Milady/Bragelonne. Une conférence qui avait pour but avant tout de présenter le genre et ses fondamentaux. Nous avons donc commencé par définir le mm qui reprend tout simplement la même définition que la romance traditionnelle, à savoir une histoire d'amour qui finit bien, sauf qu'elle se déroule entre deux hommes. Et Isabelle Varange de rajouter que le site des RWA, la référence en matière de Romance, a récemment modifié leur définition de la Romance : ce n'est plus seulement une histoire d'amour entre un homme et une femme, mais entre deux êtres, quel que soit leur genre. Une avancée clairement majeure dans l'histoire de la Romance.
Comment en vient-on ensuite à lire de la Romance Gay ? Nous sommes tombées d'accord pour dire qu'il existe 3 générations de lecteurs :
- la plus ancienne, celle qui provient du monde de la fanfic, de la fiction slash et des mangas. C'est notamment le cas d'Isabelle Varange qui a du lire près de 10 000 fanfic autour de son couple favori, Sherlock et Watson, et qui en lit depuis près de vingt ans maintenant.
- celle dont le déclic s'est fait au cours de la lecture de
La Confrérie de la Dague Noire de JR Ward, avec la bromance Butch et Vishous mais surtout la fabuleuse romance entre Blay et Quinn qui débute au 6e tome. C'est le cas d'Amhéliie et Maryrhage (d'où leurs pseudonymes), c'est aussi le mien. A partir de 2010 je suis devenue obnubilée par leur histoire et j'ai épluché tous les sites de fanfics et de fanarts. J'ai commencé aussi à lire en anglais et à rechercher d'autres histoires gays. Et depuis je n'ai plus pu m'arrêter. Le mm est devenue une véritable drogue, une addiction dont il est impossible de se défaire.
- celle enfin, plus récente, qui a découvert le mm à travers de multiples recommandations sur les réseaux sociaux. Parce qu'on en a parle de façon si passionnée que ça donne envie de découvrir ce genre. Sophie Auger fait partie de ceux là. Elle est encore novice dans le genre et n'en a quasiment pas lu, à part les fabuleux romans de Lily Haime. Elle a écrit sa première nouvelle mm et va bientôt sortir un roman aux Editions Addictives.
Mais pourquoi devient-on autant accro au genre ? Et pourquoi le public est-il si féminin ? Parce que quand on est hétéro absolu, deux hommes c'est toujours mieux qu'un seul. Parce qu'il n'y a pas de femme dans l'équation, que nous sommes du coup absolument pas dans l'identification par rapport à un personnage. Nous sommes dans le voyeurisme pur ce qui ne nous empêche pas de nous immerger totalement dans ces histoires. Et comme l'a rajouté Isabelle Varange, souvent on ne s'attache pas seulement à l'un des héros mais au couple qui se forme quelles que soient les imperfections de chacun des héros. Ce qui est souvent plus difficile à faire lorsqu'il y a une femme dans l'équation. Mais parce qu'aussi ce sont souvent des histoires avec plus de passion, d'intensité, de violence dans le sens positif même si la tendresse n'est jamais vraiment bien loin.
On nous a demandé également de citer notre MM préféré. Pour ma part, j'en ai cité deux : La trilogie du
Prince Captif de CS Pacat et la série
In the Company of Shadows de Aïs et Santino Hassell qui est à la base une fiction slash débutée sur le net il y a plus de 10 ans. Il y a aujourd'hui 4 tomes de près de 1000 pages chacun, en téléchargement gratuit sur le site de la série. Et c'est une tuerie… Pour Amheliie, il s'agit de la série
Ty & Zane d'Abigail Roux et Madeleine Urban ; pour Maryrhage il s'agit d'un roman peu conventionnel entre un adolescent de 16 ans et un homme qui a dépassé la quarantaine :
Le Dégel d'Alix Dedune ; Pour Sophie Auger, ce sont les romans de Lily Haime qu'elle vient de découvrir et qui sont tous excellentissimes ; Pour Isabelle Varange, il s'agit enfin de
Carry the Ocean (
Le Poids de l'Océan, bientôt chez MxM Bookmark) de Heidi Cullinan, une histoire fabuleuse entre deux jeunes qui viennent tout juste de finir le lycée, l'un autiste et l'autre dépressif et qui souffre de phobie social. Ce roman est une pure merveille !
Comment écrire des personnages masculins quand on est une femmes ? Et du coup comment faire pour les scènes de sexe. Pour Amhellie et Maryrhage tout est une question de recherches. Il faut absolument maîtriser les techniques du sexe gay pour rendre cela aussi cohérent et crédible que possible. Mais autant Amheliie adore écrire ce genre de scènes, autant Maryrhage est plus gênée car elle a vraiment du mal à s'identifier. Du moins quand il est question de sexe anal, parce qu'écrire des scènes de fellation ou de masturbation, elle adore ! Du coup, dans leurs romans mm écrits en commun c'est toujours Amhellie qui écrit les scènes où son personnage est passif. Pour Sophie Auger il n'y a aucune difficulté particulière à se mettre dans la peau d'un homme gay. C'est comme un auteur de romans pour enfants qui se met dans la peau d'un animal…
Nous sommes ensuite partis sur un constat : il y aujourd'hui de plus en plus d'hommes présents dans le monde du mm, aussi bien côté auteurs que lecteurs. Les hommes - gay pour la quasi exclusivité, il faut bien le dire – sont plus décomplexés à avouer qu'ils lisent et/ou écrivent de la romance. Et ils le font avec talent. C'est archi faux que d'affirmer (comme j'ai pu le lire souvent) que les romances écrites par les hommes sont moins émouvantes, font moins la part belle aux sentiments. Et je peux même affirmer que mes auteurs phares du moment sont des hommes et qu'ils ont écrit les plus belles romances qui soient : TJ Klune, Alexis Hall, Santino Hassell… pour ne citer qu'eux. Ce qui nous a permis d'ailleurs de dériver sur
A Vif d'Alexis Hall qui vient tout juste de sortir en français et qui est une merveille.
Une jeune femme du public nous a ensuite interrogé sur la production mm française aujourd'hui. Elle a fait le constat qu'elle a explosé, avec plein de petites maisons d'édition qui se sont spécialisés dans le genre, mais que tous les romans ne sont pas d'égale qualité, du coup comment faire le tri ? C'est sans doute comme pour tout, par l'expérience. Apprendre avec le temps à voir quelles sont les maisons d'édition les plus sérieuses, les auteurs que l'on apprécie, ceux avec lesquels on n'accroche pas du tout, suivre des personnes avec qui on partage les mêmes goûts pour ne pas rater de belles sorties… Une question qui m'a permis aussi d'aborder un sujet qui me tient vraiment à coeur : les traductions et les corrections des textes en français. Un domaine qui s'améliore de jour en jour, mais il reste encore beaucoup trop de coquilles, d'énormes fautes, de phrases qui ne veulent rien dire, de romans qui ont perdu tout leur potentiel émotionnel et leur intensité après traduction… dans le domaine éditorial français et c'est vraiment bien dommage. Gageons que cela va s'améliorer encore…
Par ailleurs, avec Milady qui a ouvert la voie, les grandes maisons d'édition commencent aussi à sortir du mm. Ce sera notamment le cas pour J'ai Lu en 2018 avec la série
Temptation d'Ella Frank ! Quel bonheur de pouvoir trouver nos mm dans tous ls magasins !
J'ai suivi ensuite la
Conférence sur la Romance New Adult avec Scarlett Cole, Monica Murphy, Cora Carmack, Jay Crownover et Nathalie Charlier. Les participants sont revenus sur la définition du genre et les beaux jours du NA devant nous. Le New Adult est vraiment un genre de transition, entre Young Adult et Adultes. Ce sont les premières fois, les premiers défis. Comment intégrer le monde du travail ? Comment trouver sa place dans la société ?
Il s'agit également d'un genre à part entière, qui se décline comme les autres romances en paranormal, contemporain, érotique, mm… Le seul genre peut-être qui n'est pas représenté en New Adult c'est l'historique car les héros se mariaient très jeunes et sont donc confrontés directement à des problématiques adultes.
Il s'agit aussi d'un univers foisonnant aujourd'hui et donc, pour se démarquer, chaque auteur doit trouver sa marque de fabrique, sa voix, ce qui fait qu'on le reconnaîtra toujours. Et cela peut tout simplement provenir de son expérience personnelle. Pour Cora, il s'agit de la fac avec ses équipes sportives et ses fraternités. Pour Jay, l'univers des bars et des tatoueurs parce que c'est ce qu'elle a fréquenté.
Je me suis également rendue à la présentation du
programme J'ai Lu pour Elle qui était passionnante. De ce que je peux me souvenir, ils vont publier : Les série
Frigide et
Titan de Jennifer L. Armentrout, la série
Temptation d'Ella Frank,
Him et Us de Sarina Bowen et Elle Kennedy. Par contre, le 2nd tome de
Bad Romeo de Leisa Rayven (
Broken Juliet), le 1er tome ne s'étant pas vendu. En historique, ils vont beaucoup revenir sur les auteurs classiques dont certains romans n'avaient pas encore été traduits comme Mary Balogh ou Amanda Quick.
Place enfin à la soirée donnée par la
Collection Emoi en présence de Scarlett Cole. Crevées, nous ne sommes restées qu'une heure avant de partir dîner tranquillement entre amis et d'aller se coucher. Malheureusement du coup, nous avons raté la belle prestation du groupe Bishop, dont l'avion en provenance de Manchester avait du retard.
Samedi ça a été la grosse journée, en partie parce que
l'atelier organisé par le Boudoir avait lieu ce jour là et à la première heure. Nous étions donc dès 8h à l'Espace ce matin pour finir de préparer l'Atelier. La veille déjà, nous avons pu préparer toutes les tables, mettre dessus tous les goodies à offrir et installer sur des tables le long du mur tous les lots à remporter par tirage au sort. Il y en avait plus d'une quarantaine. Merci beaucoup à tous ceux qui sont montés pour nous aider à préparer cela en un rien de temps.
Par contre grosse inquiétude, la salle est immense et le son porte mal. J'ai donc demandé un micro mais malheureusement la salle n'en était pas équipée. Et effectivement cela a été très difficile de se faire entendre et beaucoup de participants n'ont pas pu entendre les productions des autres tables.
Pour le jeu, c'est le même principe que l'année dernière avec quelques variantes. Les 2 heures ont dont été divisées en 3 manches : Romance Paranormale – Romance érotique ou mm – Romance contemporaine ou New Adult. Les 80 participants (+ ceux venus en cours d'atelier – du coup nous étions une centaine au final) étaient divisés en 7 tables et une personne de chaque table devait venir tirer au sort 3 papiers contenant un type de héros, un type d'héroïne et un élément d'intrigue. Avec ces éléments imposés, chaque table devait préparer une couverture (des images bien kitchs et des anciens numéros de Nous Deux étaient posés sur chaque table – merci à eux pour leur participation à l'atelier ! -, avec feutres, colle, ciseaux et paillettes) et un synopsis (une quatrième de couverture) en jouant sur les codes de la romance mais surtout sur les clichés pour présenter quelque chose de fun. Et ça a été le cas, nous étions mortes de rire du début à la fin !
Un ENORME MERCI aux auteurs qui ont participé à l'atelier et nous ont régalé de leur imagination débordante et leur savoir-faire. Merci pour leur générosité (livres et goodies offerts). Alors merci à Amheliie, Angela Behelle, Emily Blaine, Nathalie Charlier, Florence Cochet, Emilie Collins, Audrey Dumont, Sophie Jomain, Céline Mancellon, Maryrhage, Juliette Mey, Angela Morelli, Léane Morton, Stéphanie Pélerin, H. Roy, Mikky Sophie, Battista Tarantini, CS Quill, Penny Watson Webb et Chloé Wilcox. C'était génial de vous avoir à nos côtés les filles et encore merci d'avoir offert aux lectrices présentes de tels moments privilégiés ! Les auteurs de romances sont définitivement les meilleurs !
Direction ensuite la
lecture d'Angela Behelle et H. Roy. J'avoue que je ne comprends pas trop l'intérêt des lectures et que ça a franchement tendance à m'endormir, mais là c'était vraiment super. Angela nous a lu un passage bien surlfureux de La Société tandis que H. Roy a eu l'ingénieuse idée de faire venir deux lectrices pour les faire interpréter Evann et Connor. Nous nous sommes bien amusées !
Pour ma dernière conférence de la matinée, je suis partie écouter Amhellie et Battista Tarantini nous parler de
Romance Militaire. Et encore une fois c'était génial, vraiment super intéressant. J'ai adoré la manière dont elles ont présenté le genre et ses contraintes. Toutes deux sont revenues plusieurs fois sur le fait qu'une Romance Militaire ne peut être qualifiée ainsi juste parce que le héros est un soldat ou qu'on voit vaguement des éléments militaires. Le contexte militaire doit être consistant et très présent. Et pour que cela paraisse le plus crédible possible, il faut absolument que l'auteur se documente un maximum ! Amhellie a lu énormément de livres pointus sur l'armée américaine pour
Patriotes, et a fait de même pour
Légion, sa duologie qui va bientôt sortir, une romance entre un légionnaire et une civile. Amhellie tout comme Battista ont toutes deux des béta-lecteurs dans le milieu, un ami dans les forces spéciales pour Battista, un ancien légionnaire pour Amhellie. Avant de débuter l'écriture du roman, il faut tout maîtriser, aussi bien le vocabulaire spécifique, que la hiérarchie militaire, le quotidien des soldats ou les contraintes des séquelles post-traumatiques.
Par contre, alors qu'Amheliie a placé ses histoires dans des univers réels, Battista a préféré créer dans
Above All un contexte imaginaire et ne pas se risquer ainsi à entrer dans les polémiques des conflits actuels. Pour Amheliie, il faut dépasser tout cela et se mettre tout simplement à la place de ses personnages. Quand on est un soldat américain, bien sur que l'on fait cela avant tout pour l'amour et la défense de sa patrie. Et même si cela ne nous plait pas d'être en Afghanistan ou en Irak, on se contente d'obéir et de faire son devoir.
La conférence était vraiment extrêmement intéressante même si j'ai grincé des dents durant le commentaire d'une lectrice du public sur le fait que c'est normal que les auteurs se concentrent sur les blessures psychologiques des soldats et ne montrent pas de blessures physiques parce que rien de moins glamour qu'un membre amputé. Euh non désolé, il existe des milliers de romances avec des héros blessés physiquement et ils restent tout aussi glamour, voire plus.
Il était déjà 13h mais je suis partie en quatrième vitesse pour voir si le Meet & Greet était toujours en cours. C'était le cas, et j'ai pu ainsi faire signer mes romans aux adorables CS Quill (dont j'ai adoré
Burning Dance) et Chloé Wilcox.
Pause déjeuner ensuite bien méritée sous un soleil de plomb mais en très bonne compagnie !
A 14 heures retour au Festival. Nous sommes parties vite fait au Meet & Greet avant de décider dès 14h20 de faire la queue pour la séance de dédicace géante qui allait débuter à 16h. Nous avions juste envie de nous poser pour papoter entre nous. Par ailleurs, chaque participant a reçu 7 tickets lui donnant droit à 7 romans offerts par les auteurs jusqu'à épuisement des stocks. Pour ma part, 3 romans m'intéressaient – With you d'Amheliie et Maryrhage, Strong de Scarlett Cole et Clash de Jay Crownover. D'où la décision de faire la queue tout de suite et mettre ainsi toutes les chances de notre côté. Et, c'est bien normal, nous n'avons pas été les seuls à faire de même. Et puis à côté de mes 6 heures d'attente pour le Giant Book Fair des RT ce n'est rien du tout. Que ne ferions-nous pas pour voir les auteurs qu'on adore !!!
Nous nous sommes donc rendues dans le couloir à l'entrée de la salle après avoir demandé à plusieurs membres du staff si c'était bien là que nous devions faire la queue. Seulement au bout de trois quart d'heures (que nous n'avons pas vu passer grâce à nos discussions enflammées sur nos lectures) une autre membre du staff est venue en hurlant qu'il fallait qu'on dégage parce que c'est par là qu'ils allaient passer pour ramener tous les cartons de livres. Nous avons commencé à protester un peu en disant que c'était l'endroit qu'on nous avait indiqué et du coup où faire la queue. On comprend bien qu'il faut dégager le passage, mais juste qu'on nous indique un endroit où nous rendre. Mais la jeune femme a continué à hurler en disant que si c'était comme ça, ils n'amèneraient jamais les livres et que nous n'en aurions pas. Lol comme si c'était tout ce qui nous intéressait.
Nous sommes donc toutes parties vers l'autre entrée de la salle qui donnait sur un escalier. Et la même membre du staff est venue à nouveau nous hurler dessus en nous disant que si ça continuait comme ça elle ne nous laisserait pas rentrer pour la dédicace. Là j'avoue que ma patience commençait franchement à lâcher et j'ai répondu qu'ils n'avaient qu'à nous indiquer clairement un endroit où faire la queue comme c'est habituel pour TOUS ces événements. Et que c'est juste inimaginable de demander à 380 personnes de se précipiter de tous les côtés dans la salle dès que 16h sonnera en sachant que nous étions en plus au 4e étage ! Elle s'est un peu calmée et nous a pris genre en photo en nous disant qu'elle saurait que nous étions les premiers à attendre. Mais franchement à ce stade, nous étions à bout et nous sommes juste parties prendre l'air. Nous avons été prendre un Bubble Tea pour nous calmer et nous ne sommes montées que 15 minutes après le début de la dédicace. Ce moment était juste génial. Nous avons décompressé et discuté avec des personnes que nous n'avions vu qu'en coup de vent avant (Camille j'espère que tu trouveras un Bubble Tea à Nice !!!
)
Je n'ai donc obtenu aucun des trois livres que je voulais mais franchement ça m'était complètement égale. Une amie était même tellement soulée qu'elle est partie avant la séance de dédicaces en nous donnant ses tickets à nous partager. Et nous étions tous tentées de faire comme elle mais il y avait des auteurs que nous n'avions pas encore rencontré et le Festival touchait à sa fin.
Du coup la dédicace a été plutôt sereine et très sympathique malgré la chaleur étouffante qui régnait dans la salle (un calvaire par moment !). Nous sommes parties voir tranquillement les auteurs qui avaient peu de monde, autant de nouveaux romans à découvrir. J'ai pu voir également des auteurs que je voulais vraiment voir comme Cali Keys ou Céline Mancellon. Bref un très bon moment de passer malgré les circonstances…
Nous sommes ensuite retournées tranquillement déposer nos sacs chez moi (plusieurs copines dormaient chez moi le temps du Festival) avant d'aller diner tranquillement à Bercy Village. Nous avons passées une excellente soirée.
A droite, les livres que j'avais ramené pour les faire dédicacer, à gauche les livres offerts que j'ai fait dédicacer...
Il me manque également tous mes romans de Monica Murphy que j'ai pu rencontrer lundi aprem chez Harlequin
Au final donc, nous avons passées
un très bon Festival ! Merci aux Romantiques. Merci pour votre accueil, votre gentillesse et votre disponibilité de chaque instant. Je n'ose même pas imaginer l'organisation qu'il faut pour un tel événement.
Toutefois, si je peux me permettre, quelques points restent à améliorer pour la prochaine édition :
- il faut obligatoirement un temps de battement entre les différents ateliers. 15 mn au minimum. Cela éviterait de se faire hurler dessus à chaque fin d'atelier, parfois vraiment sèchement. Cela permettrait aussi de faire des pauses techniques sans stresser et aux auteurs de ne pas arriver en retard.
- il serait bon de rappeler à tous les membres de l'équipe que les participants ne sont pas des enfants en sortie scolaire et qu'il est de très mauvais ton de leur parler sèchement, de leur hurler dessus ou de leur donner des ordres. Et cela s'est répété souvent au cours des conférences et pas seulement lors de l'épisode que j'ai pu raconter. Mais cela ne concernait qu'une seule personne, que j'apprécie pourtant beaucoup par ailleurs.
- la chaleur dans la salle de la dédicace c'était juste insupportable. Le soleil a tapé fort toute la journée dans la verrière et il n'y avait aucun moyen d'aérer ou de rafraîchir la salle.
- il faudrait obligatoirement indiquer un endroit où commencer la file d'attente pour la séance de dédicaces finale.
- mettre dans le règlement l'année prochaine à l'attention des participants que c'est la moindre des choses de laisser passer en priorité des personnes à mobilité réduite ! Le comportement de certains nous a sidéré !
- Si je pouvais avoir un micro pour mon atelier de l'année prochaine ce serait juste parfait
Mais ce ne sont que des détails, parfois vraiment pénibles, mais des détails. Dans l'ensemble le Festival a été vraiment super ! Merci à vous !