MANEL Laure - La délicatesse du homard

La délicatesse du homard
Laure Manel

Quatrieme de couverture :

Elle est partie aussi loin qu'elle a pu, pour rejoindre le début du bout du monde... et venir s'échouer au pied d'un rocher face à la mer d'Iroise.
Elle dit s'appeler Elsa.
Elle ne veut pas qu'on lui pose de questions.
Qui est-elle ? Que cache-t-elle ?
Et lui, que cache sa rudesse ? Lui qui l'accueille sans même savoir pourquoi...
Un roman à deux voix. Deux voix qui se racontent, et se taisent. Deux voix qui laissent place aux pas des chevaux, au vent qui plie les herbes sur la dune, au ressac sur le rivage et aux souvenirs échoués sur le sable.

Mon avis

La couverture et le résumé m’ont tout de suite attirée avec ce roman. De plus, le titre m’a rappelé un autre roman qui m’avait énormément plu. C’est donc avec beaucoup de curiosité que je me suis plongée dans ma lecture.

Un jour lors de sa promenade quotidienne, François, propriétaire d’un centre équestre, trouve une femme à l’air endormi sur la plage. Au retour, il la trouve dans la même position ce qui le pousse à la regarder de plus près, et c’est alors qu’il se rend compte qu’elle est évanouie. Il la ramène chez lui sans trop savoir pourquoi alors qu’il ne sait rien d’elle, et la garde, ce qui l’étonne lui-même. Les jours passent et il apprend le nom de cette femme mystérieuse qui reste une inconnue et qui le trouble. Cependant il sait qu’elle cache quelque chose, ou pire, qu’elle se cache.

J’ai eu du mal à entrer dans le roman à cause du style narratif et j’ai trouvé que l’histoire avait du mal à démarrer. Mais vers la seconde partie, quand on commence à comprendre les tenants et aboutissants, le rythme s’accélère et au final ma lecture fut agréable. Le roman est court, simple et rafraichissant malgré le fait qu'il soit plein  de secrets. Les personnages ont chacun leur lot de douleur, ils ont vécu des horreurs issues de pertes et de cruauté humaine. Elsa a fini par fuir physiquement, laissant tout derrière elle. Quant à François, ce dernier s’est retranché sur lui-même dans la solitude, se contentant de survivre malgré sa famille. On a l’impression que seuls ses chevaux réussissent à le toucher. Les deux m’ont touchée, surtout Elsa car ce qu’elle a vécu est inimaginable.

Un moment de lecture agréable passés les premiers moments avec des secrets, des drames familiaux, des chevaux et de beaux paysages de Bretagne.