DOUGLAS Donna - LES FILLES DU NIGHTINGALE - Tome 2 : Les soeurs du Nightingale

Les sœurs du Nightingale
Donna Douglas

Londres, 1936

Pour les élèves infirmières à l'hôpital Nightingale, les soeurs des services sont sans coeur. Pourtant, malgré ce que pensent les étudiantes, même elles ont leurs propres angoisses… Violet est la nouvelle soeur de nuit. Volontairement distante, elle semble dissimuler un sombre secret. Alors que le mystère s'épaissit, soeur Wren est déterminée à découvrir la vérité. Dora respire un peu mieux depuis le départ d'Alf, son beau-père. Mais son attirance pour Nick, son voisin qui l'a repoussée, la bouleverse énormément. Une nouvelle rencontre fait naître la possibilité de lui redonner le sourire. Peut-elle se remettre si aisément de son amour perdu ? Millie est aussi déchirée entre les deux hommes de sa vie. Mais une amitié inattendue avec une patiente âgée lui fait prendre conscience qu'entre son coeur et son devoir, il faudra peut-être choisir. Alors que la nation est en deuil du roi George V, il semble que jamais plus rien ne sera comme avant pour les femmes du Nightingale…

Pour les fans de Call the midwife !

Si vous êtes comme moi, accro à Call the Midwife, que vous adorez les séries avec des héroïnes proches de nous, de vrais, beaux et nobles sentiments (sacrifice, honneur, dévouement, …), des situations douloureuses qui nous brisent le cœur mais aussi de grands moments de rire et de solidarité, vous ne pouvez qu'adorer Les sœurs du Nightingale. Le premier tome de cette saga était excellent, celui-ci est tout simplement génial !

Londres, 1936.
Alors que le roi George V se meurt, nos élèves infirmières préférées n'ont pas le temps de se reposer ni vraiment la tête à songer à leur vie amoureuse ou familiale... enfin presque pas le temps ! Débarrassée de l’infâme Alf, son beau-père violent, Dora peut enfin dormir tranquille, ne s'inquiétant plus pour sa jeune sœur. La seule chose qui la hante la nuit à présent, c'est d'avoir repousser Nick, le conduisant directement dans les bras de sa meilleure amie, Ruby. Mais Dora a d'autres chats à fouetter, elle doit notamment faire face à la mesquine Soeur Wren qui voit toujours d'un mauvais œil la présence d'une fille des quartiers populaires au sein de la prestigieuse formation du Nightingale.
Toujours tête en l'air, Millie, la jeune Lady, doit affronter jour après jour les remontrances de la redoutable Soeur Hyde qui semble avoir des yeux derrière la tête. Et en plus, elle doit gérer Maud Mortimer, une femme orgueilleuse que la maladie condamne à une fin indigne, patiente exigeante et très critique. Fiancée à Seb, la jeune femme a peur de devoir bientôt choisir entre le mariage et son futur métier …
Une nouvelle venue intrigue tout l’hôpital, il s'agit de Violet Tanner, la nouvelle Soeur de nuit. Cette femme discrète mais au fort caractère, semble cacher bien des secrets que l'on pressent des plus douloureux …

Qu'est-ce que j'aime cette série !
J'ai dévoré ce second tome en seulement deux soirées, veillant tard, avide de tourner les pages et d'en savoir plus sur le destin de ces jeunes femmes si attachantes. On met nos pas dans les leurs et l'on plonge avec bonheur dans un quotidien pas toujours rose mais où l'entraide et l'amitié ne sont pas de vains mots. C'est un univers féminin, cloisonné, ordonné où chacune a son rôle à jouer pour que tout fonctionne bien. Les élèves poursuivent leur cursus sous le regard des Soeurs, ces aînées qui font tourner les services. Dans se second tome, on en apprend davantage sur elles. Certaines sont de vraies punaises, Soeur Wren en tête de cortège (je le dis et le re-dis, pitié, un croche-pied et qu'elle tombe sur le chariot des bassins, non-vidés et un jour d’épidémie de gastro …) tandis que d'autres sont bienveillantes, excentriques et touchantes. Elles veillent sur leurs patients autant que sur le personnel du Nightingale et au fil des pages, elles vont se découvrir, se montrer plus humaines et courageuses. Ce qui est vraiment surprenant avec cette série, c'est que finalement, il ne se passe rien d'exceptionnel, de génialissime, de grandiloquent. Non, il s'agit de la vraie vie, des vraies difficiles conditions d’existence dans les années 30, du dévouement des jeunes infirmières, de la volonté pour certaines d'échapper à une vie toute tracée (la pauvreté pour l'une, la vacuité d'une vie de riche potiche pour l'autre, …). On s'amuse beaucoup au Nightingale, on pleure aussi pas mal. En tout cas, on ne peut rester indifférent ! En tout cas, les dernières pages laissent présager une suite de saga des plus inintéressantes, je me demande bien où tout cela va bien pouvoir nous mener à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale...