SIMONI Marcello - L'abbaye des 100 crimes

L'Abbaye des 100 crimes
Marcello Simoni

Éditeur : Michel Lafon
Sorti le 5 avril 2018

Quatrième de couverture :


Ferrare, 1347. Le chevalier Maynard de Rocheblanche enquête sur le meurtre du moine Facio di Malaspina, détenteur d'informations sur le légendaire
Lapis exilii, une mystérieuse relique, source de toutes les convoitises et promesse de toute-puissance. Pour faire la lumière sur cet assassinat et empêcher que l'objet sacré tombe entre de mauvaises mains, Maynard se voit dans l'obligation de gagner la confiance du marquis Obizzo, seigneur de Ferrare et vicaire du pape, aussi puissant que cruel.

Déjà menacé par les intrigues et complots qui se trament autour de lui, Maynard doit affronter une épidémie de peste noire qui ravage l'Italie et le contraint à s'exposer un peu plus à ses ennemis pour mieux protéger le secret du
Lapis exilii et les intérêts de l'Europe.

Un livre qui se lit avec aisance :

Mon avis :

J'ai beaucoup aimé ce livre, qui nous plonge dans une quête de reliques au XIVe siècle, à la suite du chevalier Maynard. L'époque est bien rendue, les personnages bien décrits, et l'action ne manque pas plus que les complots et autres secrets. La dernière partie, avec l'arrivée de la peste, est particulièrement angoissante. L'auteur a très bien su rendre la soudaineté de l'épidémie, ses ravages, et la panique qu'elle a provoqué dans une population qui attribuait ce genre d'épidémie à une intervention surnaturelle. Le fait qu'à la même époque Reims ait été touché par la variole ne fait qu'augmenter le cauchemar. Le style fluide et vivant de l'auteur nous plonge tout de suite dans le vif du sujet, et les pages se tournent sans effort.
Mon seul regret est que nulle part il ne soit mentionné que ce livre est en réalité le tome 2 de la saga du Codex Millenarius, et qu'avant de le lire, il est préférable d'avoir lu le tome 1, "L'abbaye des cent péchés". Certes, l'auteur rappelle suffisamment des faits de ce tome pour qu'on ne soit pas perdu, mais on a quand même la sensation d'arriver au beau milieu de la pièce.
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