Karen Admin
Messages : 12159 Date d'inscription : 10/07/2011 Age : 45 Localisation : Paris
| Sujet: VAREILLE Marie - La Vie Rêvée des Chaussettes Orphelines Mer 7 Aoû - 15:00 | |
| La Vie Rêvée des Chaussettes OrphelinesMarie Vareille Charleston Sortie en juin 2019 Quatrième de couverture :En apparence, Alice va très bien (ou presque). En réalité, elle ne dort plus sans somnifères, souffre de troubles obsessionnels compulsifs et collectionne les crises d'angoisse à l'idée que le drame qu'elle a si profondément enfoui quelques années plus tôt refasse surface. Américaine fraîchement débarquée à Paris, elle n'a qu'un objectif : repartir à zéro et se reconstruire. Elle accepte alors de travailler dans une start-up dirigée par un jeune PDG fantasque dont le projet se révèle pour le moins... étonnant : il veut réunir les chaussettes dépareillées de par le monde. La jeune femme ne s'en doute pas encore, mais les rencontres qu'elle va faire dans cette ville inconnue vont bouleverser sa vie. Devenue experte dans l'art de mettre des barrières entre elle et les autres, jusqu'à quand Alice arrivera-t-elle à dissimuler son passé ? Lien Amazon | |
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Karen Admin
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| Sujet: Re: VAREILLE Marie - La Vie Rêvée des Chaussettes Orphelines Mer 7 Aoû - 15:01 | |
| Mon avis : Aujourd’hui sort La Vie Rêvée des Chaussettes Orphelines de Marie Vareille et je ne saurais vous dire à quel point je vous conseille ce roman. Je l’ai dévoré ce week end et tellement adoré. C’est un récit incroyablement poignant et émouvant, mais aussi plein de vie et d’humour. Une véritable ode à la vie et à l’amour, à la famille et aux amis. Alice vient de quitter les Etats Unis pour s’installer à Paris, dans le pays natal de sa mère qu’elle a toujours rêvé de visiter un jour. Sans job, avec ses économies qui fondent à vue d’œil et un loyer parisien conséquent, elle est prête à accepter n’importe quoi, même de travailler dans une toute nouvelle start-up qui prépare une application pour réunir les chaussettes orphelines. Un projet complètement loufoque, avec des patrons déconnectés de la réalité – et c’est le moins que l’on puisse dire – mais peu importe. Alice a besoin de travailler pour se vider l’esprit et oublier. Oublier sa sœur disparue cinq ans plus tôt, oublier son mariage raté et son désir de bébé avorté, oublier les manquements de ses parents, oublier sa dépression, ses crises d’angoisse et ses troubles obsessionnels compulsifs. Et sa nouvelle vie parisienne est loin encore d’avoir révélé toutes ses surprises… Le roman oscille entre le présent d’Alice à Paris et des extraits de son journal débuté six ans plus tôt alors qu’elle habitait à Londres avec son mari et essayait désespérément d’avoir un enfant. Et c’est à travers eux que l’on découvre son enfance, sa sœur Scarlett dont elle était extrêmement proche, et que l’on comprend la relation étrange qu’elles ont noué. Et au fur et à mesure de notre lecture, alors que la vie parisienne d’Alice évolue, on ne peut s’empêcher de créer mille et un scénarios sur la manière dont Alice est parvenue jusque-là, célibataire et quasiment orpheline. Pourtant, notre imagination fertile ne nous approche en rien de la vérité. Marie Vareille nous coupe en effet le souffle avec un twist que l’on ne voit pas du tout venir. On est scié par la vérité et on ne peut qu’applaudir un tel talent. Tout le roman est aussi une suite interrompue de réflexions extrêmement vraies et justes sur la vie, le bonheur, l’espoir, la famille, l’amitié, l’amour, le travail, la quête d’identité… Et on en vient peu à peu à comprendre la métaphore des chaussettes orphelines qui est de toute beauté et pleine de sens. Bref, un roman coup de poing, au message universel, qui trouvera en chacun de ses lecteurs une résonance… « Toute votre vie, vous l’avez vécue aux côtés de votre chaussette-sœur, ensemble vous avez traversé les machines à laver, les sèche-linge, la concurrence déloyale des tongs, les été coincés dans des placards, les baskets puantes… Et vous vous ressembliez, ou plus exactement, vous étiez parfaitement complémentaires, et certes, il vous est arrivé de vous éloigner un peu l’une de l’autre, au gré des cycles de la machine à laver, vous avez eu des accrocs, des périodes de séparation… Mais ça n’a jamais duré, vous vous êtes toujours rabibochées, parce qu’on a une seule chaussette-sœur, et grâce à votre chaussette-sœur, pas un jour, de votre vie, vous n’avez connu la solitude. Et un matin, sans crier gare, vous vous réveillez et votre chaussette-sœur n’est plus là… » | |
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