Ysaline Fearfaol
Messages : 1295 Date d'inscription : 22/01/2016 Age : 57 Localisation : Lorraine
| Sujet: MAYOBRE Maria Eugenia - La morsure de la goyave Jeu 18 Juin - 8:04 | |
| La morsure de la goyaveMaria Eugenia Mayobre Éditeur : Nil Sortie : 25 juin 2020 Quatrième de couverture :
Quelque part en Amérique latine, un après-midi de l'année 1939, Julia frappe à la porte de doña Yolanda pour demander du travail. Nul ne se doute alors que grandit en elle le fruit d'un péché. Lorsque Julia accouche, la maîtresse de maison prédit que l'enfant, Alfonso, sera responsable du destin tragique des femmes de la famille. Hélas, la prophétie se réalise : doña Yolanda puis toutes ses descendantes sombrent dans la folie. Quand Primitiva, l'arrière-petite-fille timide de doña Yolanda, perd la raison à son tour, elle laisse place à son alter ego Mulatona, une femme forte et irrévérencieuse... Comment un homme a-t-il pu provoquer la folie de toutes les femmes de cette famille ? C'est l'histoire que Primitiva nous raconte. Lien Amazon | |
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Ysaline Fearfaol
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| Sujet: Re: MAYOBRE Maria Eugenia - La morsure de la goyave Mar 23 Juin - 10:45 | |
| Un ressenti partagé
J’avoue avoir éprouvé un ressenti partagé à la lecture de ce livre. Je n’ai pas détesté, mais je ne suis jamais non plus entrée vraiment dans l’histoire. À vrai dire, excepté le Latino-Américain (qui fait de son mieux pour vivre son homosexualité à une époque et dans un lieu où c’est plus que mal considéré, et qui n’en oublie pas son « devoir conjugal »), je n’ai trouvé aucun des personnages attachants. Intéressants, oui, mais attachants, non. Quant à savoir si le poète est responsable de la folie de ces femmes, qui ont en commun de tenir tous les hommes à l’écart de leur univers (le poète excepté)… C’est un catalyseur, certes, mais elles sont aussi responsables de cet état de fait. Car après tout, depuis sa naissance, ces femmes ont tout passé au poète ! Certes, il est beau, charmeur, mais il est aussi égoïste et profiteur, ce qui, au final, n’en fait pas quelqu’un de particulièrement sympathique. Au final, je dirais que c’est un livre qui peut intéresser ceux qui aiment se plonger dans les méandres de l’âme humaine. Il est bien écrit, surtout si l’on tient compte du fait que la narratrice n’est en fait que la deuxième personnalité de Primitiva et n’a pas d’existence réelle, si ce n’est dans la tête de Primitiva. | |
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