Captain America

La sortie du film coïncide avec le 70e anniversaire de la création de Captain America.

Steve Rogers est le type même du gringalet, petit, chétif et souffrant de nombreuses affections. Son rêve est d’intégrer l’armée et de se battre pour défendre la patrie. Il refuse d’être un "planqué" et se sent frustré de ne pouvoir contribuer à son niveau à l’effort de guerre. Par cinq fois, il tente de se faire recruter mais il est constamment recalé. La dernière fois, il est cependant repéré par le docteur Erskine qui est impressionné par ses qualités, sa ténacité, son courage, son altruisme et sa gentillesse. Il l’intègre alors dans le Projet Renaissance de l’Armée de Réserve Stratégique et Scientifique, visant à créer des soldats d’élite.
Erskine a créé un sérum permettant de créer un Super Soldat. Il avait déjà fait un premier test en Allemagne qui avait révélé que ce sérum ne faisait qu’exacerber des traits de caractère préexistants. Son premier "cobaye", le scientifique Johann Schmidt, a été complètement défiguré et ses mauvais penchants naturels ont fait de lui un "monstre" : le Crâne Rouge. Il dirige désormais l’organisation scientifique Hydra et rêve de conquérir le monde, aux dépens même d’Hitler.
Erskine refuse de réitérer ses erreurs. C’est pour ça que Steve Rogers lui paraît parfait pour ce deuxième essai. Et effectivement il l’est. L’expérience réussit et Steve Rogers acquiert des capacités physiques impressionnantes. Mais l’armée refuse de le prendre au sérieux et il n’est engagé au début que pour augmenter les souscriptions de guerre auprès du grand public. Il va donc lui falloir prouver qu’il est vraiment Captain America et qu’il peut servir l’effort de guerre…

Dire que j’ai adoré du début à la fin serait un euphémisme. L’adaptation est plus que réussit et on plonge avec merveille dans ce nouvel opus de Marvel.
Captain America est le First Avenger. Il est apparu pour la première fois chez Marvel en mars 1941 (Marvel a été créé en 1939), avant même la déclaration de guerre des Etats-Unis à l’Allemagne après l’attaque de Pearl Harbor. Le ton est tout de suite donné puisqu’il était représenté dans le premier numéro avec un drapeau américain sur son torse et assenant un direct à la mâchoire d’Hitler. Et le film retrace particulièrement bien cette atmosphère de l’Amérique des années 1940 avec son patriotisme à outrance. Cela change agréablement des autres histoires de supers héros contemporains avec tout ce que ça implique de technologie moderne. Car Captain America n’a que ses capacités physiques quelque peu supérieures à la moyenne et son bouclier en Vibranium qui le distinguent des autres. Le Super-Héros c’est au final, davantage Steve Rogers et ses supers qualités que Captain America. Les bons sentiments et les émotions sont donc mises au premier plan et on y adhère complètement.

Comme pour Thor, les scénaristes avaient clairement en tête le futur scénario de The Avengers quand ils ont écrit Captain America. Les deux fins sont frustrantes et les scènes additionnelles (que l’on peut voir après le générique de fin : à ne pas manquer surtout !) montrent que c’est pour préparer leur présence et leur rôle dans The Avengers qui est en plein tournage à la sortie de ce film et qui sort à l’été 2012.
Dans le même esprit, Howard Stark, le père de Tony, est très présent dans le film. Il travaille aussi pour l’Armée de Réserve Stratégique et Scientifique en tant qu’inventeur de génie. Et c’est ici qu’il trouve la source d’énergie qui sera nécessaire à Iron Man (présent aussi dans The Avenger).

Enfin bref vous l’aurez compris, c’est un film à ne manquer sous aucun prétexte. Il est excellent et je gage que très peu seront déçus. En tout cas j’ai déjà envie de le revoir…