La Planète des Singes - Les Origines

Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.

WETA - le studio d’effets spéciaux oscarisé pour Avatar- a conçu les singes en CGI en intégrant la technologie de motion capture. L’intelligence et l’émotion ainsi créées livrent une performance d’une intensité troublante, sans précédent.

C’est sans doute le film que j’attendais le plus cet été, surtout depuis la présentation qui nous en avait été faite par la Fox et Andy Serkis (voir notre article). Et bien c’est fait et je n’ai pas du tout été déçue. Le film a été largement à la hauteur de mes attentes, et bien plus encore !

Le synopsis est assez clair, il est donc inutile que je vous en dise davantage sur l’histoire en elle-même, si ce n’est que cela raconte vraiment les origines de l’histoire relatée dans le film de 1968. Rappelez-vous : des astronautes perdus dans l’espace parviennent à revenir sur terre et là ils se rendent compte que la société est dominée par des singes doués d’intelligence tandis que les quelques humains encore vivants sont considérés comme des animaux et traités comme tels. Ainsi dans le film, par deux fois, à la télé et dans les journaux, des astronautes perdus dans l’espace sont mentionnés… Et évidemment on comprend comment les singes ont pu acquérir une intelligence humaine et les humains disparaître…

Tous les acteurs sont parfaits dans leur rôle, surtout James Franco qui interprète Will Rodman, un brillant scientifique de Gen-Sys qui travaille sur un traitement capable de guérir la maladie d’Alzheimer en stimulant le cerveau.

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Toutefois le véritable héros est Andy Serkis qui interprète César. César est un chimpanzé dont la mère est morte à sa naissance à Gen-Syn. Will le recueille et l’élève quand il se rend compte que les traitements que sa mère avait reçu lui ont été transmis et qu’il développe une extraordinaire intelligence. Grâce à la technique de la performance capture, Andy Serkis est parvenue à faire transparaître dans le regard de César et sa gestuelle une palette incroyablement étendue et crédible d’émotions humaines. On parvient à les ressentir avec force.

On est complètement conquis par ce singe qui peine à trouver sa place et qui finalement va sacrifier ses intérêts personnels pour sauver et libérer les autres singes.

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Je rappelle encore une fois l’analyse d’Andy Serkis : « La Planète des Singes : Les Origines n’est pas un film centré sur les effets visuels. C’est un film fort et très émouvant avec un vrai propos et des scènes d’action qui s’intègrent parfaitement à l’histoire et la servent sans jamais la dépasser. C’est pour cela que c’est un film fort, parce que vous en prenez plein les yeux mais surtout plein le cœur. Tout semble parfaitement vrai, et cela rend l’histoire d’autant plus poignante et surprenante ».

C’est exactement ça !!!!! C’est un film poignant et émouvant qui prend aux tripes du début à la fin !

Avec James Franco, Andy Serkis, Freida Pinto, John Lithgow, Brian Cox et Tom Felton – Genre : fantastique - Nationalité: Américaine - Durée : 1h46 - Date de sortie : 10 août 2011

Le making-of officiel : https://youtu.be/j8WPI3zkxkw C’est une vidéo qui montre le fabuleux travail effectué par WETA pour les effets spéciaux.

Bande annonce : https://youtu.be/Vn8GriIog1s

Andy Serkis à l’honneur pour la présentation Française de La Planète des Singes.

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La Fox a présenté au matin du 05 juillet 2011 La Planète des Singes : Origines à la presse par l’intermédiaire d’Andy Serkis. Vous vous souvenez sûrement d’Andy Serkis dans le rôle de Gollum (le Seigneur des Anneaux). Il interprète aujourd’hui l’un des rôles principaux : le chimpanzé César.

Le film relate la genèse de l’histoire, une époque où les singes n’avaient pas encore développé leur culture, où ils acquièrent l’intelligence grâce à des expériences humaines.

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Ce qui a été mis à l’honneur aujourd’hui c’est l’incroyable performance de la WETA Digital, la société qui s’occupe des effets spéciaux et notamment de la performance capture, et la non moins fabuleuse performance d’Andy Serkis, familier de ce genre de technologie puisqu’il l’a utilisé déjà trois fois : pour Gollum et King Kong de Peter Jackson, et pour la Planète des Singes. Mais ici pour la première fois, la performance capture a été utilisée sur le vif, sur le tournage même, et il a pu jouer son rôle en même temps que les autres acteurs.

Andy Serkis avoue d’emblée que César est le rôle le plus complexe qu’il a eu à interpréter jusqu’à présent. C’est avec ce singe qu’il a eu son plus grand défi d’acteur. C’était incroyablement difficile de faire refléter toute la palette des émotions humaines tout en gardant en tête que c’est d’un singe qu’il s’agit. Il a interprété César comme un être innocent, un enfant surdoué qui découvre le monde des Hommes. Il n’a pas conscience de son intelligence, de sa différence et ne sait comment se comporter avec les humains et encore moins avec ceux de sa propre espèce. Peu à peu il découvre sa vraie force et il choisit ce qu’il veut conserver ou rejeter de son humanité.

Plusieurs extraits ont ensuite été visionné : ils tournent tous autour de César et ont été commentés par Andy Serkis. Ils nous montrent la difficulté qu’a eut César à s’adapter à sa famille humaine. Que représente-t-il exactement ? Un membre de la famille à part entière, un animal domestique… Puis quand il rencontre d’autres singes il est complètement déstabilisé avant d’essayer, grâce à son intelligence hors norme, de retourner la situation à son avantage et d’organiser la première rébellion.

Ce qui sautent aux yeux dans tous ces extraits, ce sont les émotions que César arrivent à transmettre. On ressent avec une force incroyable ce qu’il ressent et ce qu’il veut dire : l’envie d’être accepté, la compassion, la peine, la colère, l’incompréhension, le désarroi, l’abandon, la ruse, la détermination…. « Quand on interprète un personnage comme celui-ci c’est très important de trouver le lien émotionnel exact, sans aller trop loin dans l’humain car il reste un singe », explique Andy Serkis.

Rupert Wyatt de la WETA rapporte à propos de l’acteur : « Andy Serkis a beaucoup apporté au film. C’est le Charlie Chaplin de notre génération. J’entends par là qu’il est un des seuls acteurs qui exploite pleinement la technologie de la performance capture parce qu’il a parfaitement compris son potentiel et ce qu’elle permet de créer. Certains acteurs ont un peu peur de cette technique parce qu’ils pensent que cela les prive d’une véritable interprétation, alors que c’est tout le contraire. Andy a compris que chaque nuance, chaque inspiration et chaque petit mouvement musculaire qu’il donne à la caméra se retrouve chez le personnage virtuel et sert une interprétation avant tout visuelle. Le cinéma est un support visuel, et si avec votre personnage, vous êtes capable de raconter une histoire avec un minimum de mots, c’est l’idéal. »

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Andy Serkis a ensuite accepté de répondre aux quelques questions des journalistes.

Pour King Kong, l’acteur était parti au Rwanda pour se préparer, qu’a-t-il fait au préalable pour mieux interpréter le rôle de César ?

Andy nous répond qu’il a bien évidemment étudier les primates pour apprendre notamment leur manière de se déplacer, leurs mimiques. Il s’est ensuite beaucoup entraîner pour donner un aspect humain à ce singe. Dans ce but, il s’est beaucoup inspiré de "humanzee", un chimpanzé célèbre dans les années 1970 pour ses aptitudes humaines.

Il a été fasciné par l’incroyable capacité de mimétisme des chimpanzés.

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Il reparle ensuite de l’incroyable défi qu’a représenté le rôle de César. Il a été tellement plus difficile à jouer que Gollum. Ce dernier était très bavard. Il n’arrêtait jamais de jacasser, de se parler à lui-même, on comprenait donc parfaitement qui il était. En revanche, César est bien plus complexe. C’était un tel défi de faire transparaître autant d’émotions sans aucunes paroles (César parle le langage des signes). « César m’a permis d’explorer tout l’ émotionnel de ce personnage, depuis son jeune âge jusqu’à sa maturité », rajoute Andy Serkis. Le plus important chez César ce sont ses yeux. Tout passe par son regard (Et je confirme ! dans les extraits que nous avons pu visionner, le singe a un regard particulièrement expressif, très intense, et à dire vrai, assez bouleversant !).

Impossible aussi de ne pas mentionner l’ancienne saga. Il y a bien évidemment une filiation directe entre ce film et celui de 1968 avec Charlton Heston. On retourne ici aux origines : comment les singes ont acquis leur intelligence et leurs facultés humaines. La suite portera certainement sur l’organisation par les singes de leur société et on y verra les éléments d’humanité qu’ils vont retenir ou au contraire bannir. Tout cela pour parvenir à la hiérarchie visible dans le film de 1968 : les Orangs-outans sont responsables de la loi, les Gorilles de la police, et les chimpanzés sont les intellectuels. Tout cela pour montrer que toute société se construit sur des choix.

L’acteur a également interprété le capitaine Hadock du Tintin de Steven Spielberg qui sortira à la fin de l’année 2011, et on le verra aussi cet été dans la très réussie comédie noire, cadavres à la pelle.

J’ai été particulièrement épatée par la performance d’Andy Serkis et par les images du film. Il promet d’être sensationnel ! Il a dit : « La Planète des Singes : Les Origines n’est pas un film centré sur les effets visuels. C’est un film fort et très émouvant avec un vrai propos et des scènes d’action qui s’intègrent parfaitement à l’histoire et la servent sans jamais la dépasser. C’est pour cela que c’est un film fort, parce que vous en prenez plein les yeux mais surtout plein le cœur. Tout semble parfaitement vrai, et cela rend l’histoire d’autant plus poignante et surprenante ». Avec ce que l’on a pu voir aujourd’hui, on veut bien le croire !

Je l'ai regarder hier. Et j'ai beaucoup aimé. C'est un très beau film et très bien fait. Mais je trouve qu'il le laisse partir trop facilement dans la forêt. Mais bon.
Ils vont faire une suite??? J'ai absolument pas vu les anciens films car j'étais petite et les singes me faisaient peur lol donc je connais pas du tout l'histoire et je sais pas vers quoi ils veulent nous mener c'est pour sa que j'ai été étonné de la fin du film. Je veux dire à la différence de par exemple X-men le commencement où à la fin du film tout est là, installé, pour le premier film X-Men, l'école est créée etc. Là dans le film y a pas cette reprise d'éléments. D'où ma question sur une possible suite.
Si on pouvait m'éclairer sa serait super cool. Merci. ^^

Normalement c'st prévu! Mais je suis incapable de te dire où ça en est...

Ok merci. ^^

Modérateurs Messages : 1768 Date d'inscription : 17/04/2012 Age : 45

J'avais énormément d'appréhension dans ce film, j'avais adoré la version originale, j'étais petite quand je l'ai vu pour la première fois et c'était beau...tellement beau, bref là c'était un gros pari et vraiment c'est largement au delà de mes espérances.

j'ai adoré le personnage, parce que c'est un vrai personnage César, on ne tombe à aucun moment dans le niais, on ne tombe pas non plus dans les clichés, c'est beau, c'est triste c'est humai, j'ai kiffé chaque seconde, là je n'ai pas regretté mon argent pour la place de ciné, j'ai aimé chaque seconde.

Et comme didi, j'ai trouvé que çà finissait trop vite, c'est tellement dur de laisser partir César comme çà, les hommes n'ont que ce qu'il mérite mais laissé partir César c'est un déchirement!!!

j'espère qu'on aura une suite bientôt!

Modérateurs Messages : 1768 Date d'inscription : 17/04/2012 Age : 45

Oui ca serait bien, j ai beaucoup aime l humanité dans les yeux de César, peinte d une lanière peu commune et malheuresement tellement vrai

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