MONING Karen Marie - LES HIGHLANDERS - Tome 4 : Une Passion Hors du Temps

Nouvelle Couverture:


Une Passion Hors du Temps


Karen Marie MONING
Réédition le 02 mai 2012

Quatrième de couverture:
En dépit de la farouche beauté des paysages, ce voyage en Écosse, en compagnie de couples du troisième âge, ne s'annonçait guère passionnant pour Gwen Cassidy ! Jusqu'au moment où, telle Alice basculant dans le terrier du Lapin blanc, elle est propulsée dans un déroutant pays des merveilles...
En voulant rattraper son sac tombé dans une crevasse, Gwen bascule dans le gouffre. Sa chute réveille un mystérieux Highlander, qui dormait au fond de l'anfractuosité !
De fait, un sort jeté cinq siècles plus tôt a plongé Drustan MacKeltar dans un sommeil surnaturel. Lorsqu'il reprend conscience, Drustan n'a pas la moindre idée de ce qui lui est arrivé. Mais la délicieuse créature qui lui est tombée dessus lui paraît tout à fait fascinante, avec ses idées extravagantes et ses vêtements si incroyablement impudiques ...

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Avis de Caroline:

Parler objectivement d’Une Passion hors du temps est difficile, voir même impossible. C’est probablement l’un des livres que j’aime le plus. Je l’ai découvert il y a près de 10 ans et je ne m’en lasse pas. Il est toujours à portée de main, à chacune de mes vacances, il est dans mes bagages pour une relecture estivale, je l’ai offert, perdu dans un train, racheté au moins 5 fois... Bref, plus qu’un livre, c’est un doudou, un totem littéraire, un fétiche.

A 25 ans, désespérément seule et toujours vierge, Gwen Cassidy décide de fuir Santa Fe pour s’octroyer quelques jours de repos en Ecosse, près du Loch Ness. Elle a envie de changements, de nouveautés et pourquoi pas aussi, d’un amant. Lorsqu’elle tombe littéralement sur un bel Highlander qui joue à la Belle au bois dormant depuis 5 siècles au fond de sa grotte, on peut dire que niveau surprise, elle est servie ! A son réveil, Drustan McKeltar est plutôt heureux de trouver une ravissante jeune femme, à demi-vêtue (Gwen porte en fait un short-débardeur) qui le chevauche joyeusement. Mais lorsqu’il comprend où il est et ce qu’il est advenu de son clan, il n’a plus qu’un objectif : réintégrer son époque, sauver sa famille mais tout en gardant près de lui sa belle américaine. Il la conduit alors aux ruines de son ancien château, sur le site de Ban Drochaid, lieu magique dont les McKeltar, druides aux grands pouvoirs, sont les gardiens et où les portes du temps et de l’espace peuvent s’ouvrir. Mais, ô surprise, le rituel druidique ne se passe pas vraiment comme prévu et a des conséquences plutôt surprenantes pour Gwen !

J’ai adoré les premiers tomes de la série des Highlanders mais avec les McKeltar, la saga prend un nouveau souffle et Karen Marie Moning est au sommet de son art. Le récit est bien plus rythmé et se perd moins en descriptions et scènes inutiles. Oui, c’est romantique, invraisemblable et parfois cousu de fil blanc ou trop rapide. J’ai envie de dire : Et alors ? On s’en moque ! C’est une romance, une vraie dont le but est de nous faire rêver, de nous permettre de nous évader complètement et elle y parvient pleinement. La rencontre entre le fier highlander qui a l’habitude de commander et surtout d’être obéi et la farouche et taquine américaine est explosive, truculente. Cela donne lieu à des dialogues savoureux, souvent drôlissimes. On enchaine les scènes cocasses, imaginer Drustan fuyant les courbes sensuelles de Gwen en sautant par une fenêtre pour finir dans un buisson ou être prisonnier pendant des heures dans le cabinet d’aisance, c’est jouissif, du pur bonheur !

Mais le talent de KMM s’exprime aussi dans l’atmosphère mystérieuse et sensuelle dont elle entoure son histoire. Drustan est beau, viril, charismatique, fougueux, sauvage,… et je pourrais continuer ainsi longtemps. C’est un héros, un vrai, une machine à fantasmes et à rêves torrides. Entre Gwen et lui, c’est charnel, intense tout en étant romantique à souhait. On soupire délicieusement, en se demandant secrètement si un tel homme peut vraiment exister et l’on se prend à rêver que oui, pourquoi pas ? L’auteur entoure notre couple de personnages secondaires mais essentiels. Le père de Drustan, Silvan, homme érudit et ouvert d’esprit, Nell, la gentille gouvernante et surtout Dageus, son frère jumeau, beau et charmeur, futur héros du tome 2 dont le destin est plus qu’incertain à la fin du livre. J’ai ressenti aussi une pointe d’émotion en apercevant furtivement au détour d’une page Christian, encore adolescent ici et futur protagoniste de la saga Fièvre du même auteur. C’est un peu comme retrouver des membres de notre famille, les personnages de Karen Marie Moning font partie intégrantes de notre paysage littéraire et l’on se sent bien avec eux.

Je ne peux que vous encourager à dévorer ce livre et si en plus, je vous dis que la série gagne encore en intensité et en qualité dans les tomes suivants, vous n’avez vraiment pas le choix !

Quelques citations pour achever de vous convaincre :

Drustan à Gwen :
«- Pourquoi te montrer si hargneuse, belle Anglaise ? Parce que je suis écossais ?
- Absolument pas, rétorqua-telle. Parce que vous êtes arrogant, prétentieux et dominateur...
- Je suis un homme, répliqua-t-il sur le ton du constat. »

Hmmmmmmm
« - Occupe-toi de tes vêtements, lança-t-elle en s’éloignant afin de se dévêtir. Je me charge des miens.
Cette solution parut le soulager. Et son habilité à se dévêtir dut être grande, car lorsqu’elle releva la tête après avoir achevé de se mettre nue, elle s’exclama, le souffle court :
- Seigneur, MacKeltar !
Du haut de ses deux mètres, entièrement nu dans la lumière dansante du feu de camp, tendu dans la glorieuse innocence d’une érection monumentale, son beau guerrier barbare lui souriait. »

Gwen parle des enfants :
« J’apprendrai à mes enfants à vivre par eux-mêmes, répondit-elle enfin. Je leur apprendrai à lire et à compter, en leur expliquant que l’intelligence n’est rien sans l’imagination et la faculté de s’émerveiller. Je leur expliquerai les merveilles de l’univers, et je les laisserai en rêver tout à leur aise. […] Mais ce que je leur apprendrai surtout, c’est qu’un cerveau bien rempli ne compense jamais un cœur vide »

Et enfin, le serment des McKeltar :
« Deux flammes pour une braise brûlent d’un même désir. Où tu iras, qu’il plaise aux dieux que j’aille aussi. Fasse que le temps n’apaise ni flammes ni souvenirs ».

Ah bah c'est beaucoup mieux que l'ancienne
Enfin, on aura une collection uniforme

Et voilà relu!!! Et je crois que j'ai encore plus aimé ques LES fois précédentes! Il est trop bon! Non mais sérieux imaginez : vous allez en vacances en Ecosse et vous tombez sur un magnifique Highlander en tartan endormi dans une caverne... C'est un remake du Bel au Bois Dormant du début à la fin et on se régale!

On retrouve dans celui-ci encore le côté Time Travel puisque les deux héros voyagent entre le XVIe et le XXIe siècle. On rencontre aussi notre cher Dageus qu'on retrouvera très bientôt, ainsi que Chritian qui n'est âgé alors que d'une quinzaine d'années !

Il n'y a pas à dire: Karen Marie Moning sait vraiment y faire pour nous vendre du rêve !