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| ROBERT Michel - L'AGENT DES OMBRES - Tome 7 : Chiens de guerre | |
| | Auteur | Message |
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MissJZB
Messages : 748 Date d'inscription : 05/11/2011 Age : 37 Localisation : Chez Barrons, Bouquins & Bibelots...
| Sujet: ROBERT Michel - L'AGENT DES OMBRES - Tome 7 : Chiens de guerre Mer 10 Oct - 13:46 | |
| Chiens de guerreMichel Robert Sortie le 11 octobre 2012 Quatrième de couverture :Cellendhyll de Cortavar tourne en cage à Tygarde, le palais de la Lumière. Son allégeance forcée à l’empereur Priam le rend fou. Très vite, pourtant, il est chargé par l’empereur d’une nouvelle mission : arrêter Vargh Loken, échappé de la forteresse de l’Oubli et bien décidé à tuer Priam qui l’a trahi. Pour corser les événements, Cellendhyll est poursuivi par une meute d’assassins, engagés par sa vieille ennemie, la baronne Mharagret Melfynn. Il pourra heureusement compter sur l’aide de Rathe le Corbeau, le vieux maître voleur, son ami. Cellendhyll devra non seulement mettre Vargh Loken et ses Chiens de Guerre hors d’état de nuire, survivre aux dangers qui le menacent, mais aussi clarifier sa relation, plus mouvementée qu’il ne l’aurait souhaité, avec Constance de Winter. Acheter sur amazon | |
| | | MissJZB
Messages : 748 Date d'inscription : 05/11/2011 Age : 37 Localisation : Chez Barrons, Bouquins & Bibelots...
| Sujet: Re: ROBERT Michel - L'AGENT DES OMBRES - Tome 7 : Chiens de guerre Mer 10 Oct - 13:48 | |
| Mon avis pour Place To Be :
L’agent des ombres est une série que je suis avec beaucoup d’enthousiasme depuis pas loin de deux ans. Je me souviens avoir englouti les cinq tomes, constituant le premier cycle, en l’espace d’une semaine… Je ne m’attendais donc pas à être déçue comme je l’ai été par Chiens de guerre. C’est très difficile de mettre des mots sur cette déception, car cela ne fait que la rendre plus concrète, alors que je préfèrerais l’oublier. Oui, il y a du positif dans ce livre, mais il ne compense pas l’impression générale négative que j’en garde.
Commençons par ce qui m’a posé problème. Ce tome porte le nom des chiens de guerre, un corps militaire d’élite, anciennement rattaché à la Lumière avant d’être dissout pour des motifs obscurs. Pendant la moitié du livre, j’ai eu l’impression de suivre leur histoire plutôt que celle de Cellendhyl. En fait, un peu comme si je lisais un spin-off. Ces guerriers ont beau être la réussite de ce tome en termes de psychologie et de présence, ils font de l’ombre à l’ange, qui n’avait pas besoin de ça... Englué dans une relation peu crédible avec Constance de Winter, la Phoenix de Priam, il en devient puéril, et se questionne sans cesse sur ce qu'il attend d’une relation. Ses réflexions intérieures sont lassantes, car répétitives et formatées. Par moments, on se croirait dans un manuel de conseils sur les relations de couple. Concernant la jeune femme, j’avais déjà soulevé, dans ma chronique du tome 6, le fait qu’on ne percevait en rien le potentiel inhérent à sa fonction, et ce n’est pas avec cet opus-ci qu’on comprendra comment la jeune femme s’est hissée au sommet. En effet, alors qu’elle mène l’enquête, Cell démontre une meilleure intuition tandis que la Phoenix piétine, courant à droite et à gauche, créant du courant d’air plus qu’autre chose. D’ailleurs, en parlant de l’intuition de l’ange, je suis sceptique quant au coup des « prémonitions » qu’il peut avoir, de même quand il ressort mot pour mot ce que la troupe d’élite a fait le chapitre précédent, comme preuve d’une déduction hors norme. Je n’ai pas du tout été convaincue. Quant à Priam, il a perdu de sa superbe, il est trop bon enfant avec Cell, un Cell qui lui pardonne tout, nous faisant écarquiller les yeux. J’espère d’ailleurs qu’il y a une explication magique derrière ces amen récurrents… Plus généralement, une sensation désagréable persiste, celle de lire des scènes emboîtées les unes aux autres. On voit le fil conducteur, mais il s’effiloche dangereusement tant on a l’impression que l’alternance de points de vue n’est pas bien maîtrisée. Je reviens, encore une fois, sur la surdose de chiens de guerre. J’ai également connu un moment d’interrogation profonde sur la fin du tome. Les chiens de guerre ont perpétré une série d’attentats auxquels on n’entend rien, surtout quand on sait que leur but ultime était d’enlever l’empereur. Que de chemins détournés pour en arriver là…
Évidemment, il y a du positif dans ce tome. L’écriture est toujours aussi précise et riche en sensations visuelles, sensorielles et gustatives, et l'univers toujours aussi vivace. Les scènes de combat sont denses et variées, notamment celles durant lesquelles Cell affronte des adversaires à sa mesure. Il y a toujours du sexe dans cet univers de violence, ces scènes sont sympas, quoiqu’un peu télécommandées. Les personnages secondaires viennent densifier l’ensemble, je pense notamment aux Nodus, des soldats au service de la Lumière, ou encore à Rathe Le Corbeau (et sa famille!!!!!!) et Morion d’Eodh que nous retrouvons avec joie pour des scènes très appréciables. En leur présence, il y a comme un air de nostalgie qui flotte, et qui nous donne à penser que la série peut retrouver son niveau. La dissociation entre le Chaos et la Lumière est palpable, on perçoit bien la dichotomie entre les deux entités. La fin est de qualité, quoiqu’un peu prévisible, et comme toujours (et heureusement!), il y a quelques complots qui se profilent à l’horizon azuré. Les ennemis d’hier n’ont pas oublié l’ange, la baronne Melfynn est toujours aussi tordue et fait des siennes dans ce tome. À côté, de nouveaux protagonistes oeuvrent dans l’ombre et semblent mener un double-jeu pour prendre dans leurs diaboliques filets l’ancienne ombre.
Vous l’aurez compris, je suis donc déçue. J’attends de l’ange qu’il se ressaisisse et redevienne le combattant fougueux qu’il était sur tous les plans de sa vie. J’ai une certaine appréhension à lire le prochain tome, même si paradoxalement, j’en ai besoin pour exorciser ma déception... | |
| | | Un Ange Noir
Messages : 272 Date d'inscription : 09/12/2013 Age : 42
| Sujet: Re: ROBERT Michel - L'AGENT DES OMBRES - Tome 7 : Chiens de guerre Lun 19 Jan - 12:55 | |
| L'agent des Ombres tome 7 : Chiens de Guerre :Après un long passage à vide au niveau lecture, où l’envie semblait m’avoir déserté, les retrouvailles avec Cellendhyll, pour le septième tome de ses aventures, se sont révélées un remède miracle.
Penser donc, après l’avoir laissé il y a un peu plus de deux ans dans le palais de la Lumière, devenu Lige de l’empereur, forcé à accepter ce poste, nous le retrouvons à ronger son frein de cette inactivité, de ces mondanités qu’il exècre alors que son idylle avec Constance de Winter semble ne tenir qu’à peu de choses. Son oisiveté prendra fin suite à l’évasion de Vargh Loken de la forteresse de l’Oubli et la réunification des Chiens de Guerre, qui vont raviver les braises de la vengeance pour Vargh contre Priam. Enfin des adversaires à la hauteur de l’Adhan.
Venons-en aux faits, nous nous retrouvons dans un récit qui nous dévoile une tout autre part de Cellendhyll, celle capable d’aimer et de douter, de redouter l’échec de sa relation. Cela lui ôte une part de son côté Terminator, né pour tuer et seulement pour cela. Il a un cœur, du moins deux dans son cas et ils ne sont pas de glace. Pour autant, il ne se ramollit pas, même si l’on pourrait le croire au vu de certains passages. La finalité de l’histoire en est la preuve, non ? Pour ce qui est de Constance et de Priam, ils ont de quoi nous taper sur les nerfs, d’ainsi tenter de brider l’Ange. Non, nous n’avons pas pris parti pour lui au fil des tomes précédents. Non, ce n’est pas ce héros qui nous plait tant. Bon d’accord, il est difficile d’être impartial, car nous sommes, tel ses spectres, son armée, toujours derrière lui en soutien. Ce ne sont pourtant pas des personnages faibles et ils auront l’occasion de nous le prouver au cours de ce tome.
Les nouveaux venus, les Chiens de Guerre, sont particulièrement bienvenus. Des guerriers avec un code d’honneur, des capacités et des qualités qui les rendent exceptionnels. Ils sont parfaitement mis en valeur tout au long du roman, mais la fin n’est pas à la hauteur de leur talent. Nous étions en droit d’attendre plus encore. Trop exigeant ? Je ne dirais pas cela. Avoir imaginé et donné vie à des personnages aussi forts, aussi intelligents, avec leurs qualités ainsi que leurs défauts (nul n’est parfait) pour qu’au final, ils semblent servir de faire-valoir à l’Adhan. Cela me brise le cœur. Je m’étais attaché à eux et leur souhaitait un autre avenir.
Nous retrouvons également des personnages récurrents dans la saga, même si certains manquent à l’appel. Je ne les nommerais pas ici, je vous laisse la surprise sur leurs identités.
Vous l’aurez donc compris, Michel Robert nous a emmené une nouvelle fois dans ce monde qu’il a si bien su créer, faisant à nouveau preuve d’une imagination fertile pour nous proposer une intrigue et un récit qui ne seront pas un réchauffé des précédents tomes, mais j’aurais préféré voir Cellendhyll se faire bien plus malmené. Surtout au vu des « méchants » de ce tome.
Les mystères quant aux origines et à la destinée de l’Ange restent néanmoins biens obscurs. Le final du livre, au lieu d’en éclaircir, nous renvoie à pleins d’autres questionnements qui s’ajoutent à ceux qui restent toujours sans réponses.
Nous sommes en droit d’espérer voir le voile se lever sur nombre d’entre eux dans le prochain tome ainsi que de retrouver Cellendhyll face à certains de ceux qui semblent comploter dans l’ombre. Si l’auteur pouvait voir ces espoirs et leur donner un avenir favorable, ce serait une joie immense d’enfin découvrir ce qu’il nous cache depuis le début.
Ce qui a fait la renommée et plus ou moins la marque de fabrique de cette saga, à savoir, l’humour noir, la violence et le sexe parsemés à bonne dose au fil des pages, l’habite toujours. Le style si visuel de l’auteur, de par ses descriptions détaillées et ses scènes d’action que l’on imagine très bien sont eux aussi toujours de la partie. Sans cela, nous risquerions peut-être de trouver ces aventures un peu moins attirantes, moins vivantes. Par ailleurs, c’est bien là le mot qui pourrait définir parfaitement la plume de Michel Robert, « vivante », débordante d’une énergie qu’il nous communique dans ses récits.
Comme à chacune des aventures de l’Agent des Ombres, le plaisir de lecture fut immense, voire même si vous me le permettez jouissif. Les quelques petites notes moins positives ne parviennent malgré tout pas à gâcher ma joie d’avoir retrouvé l’Adhan. Seul le point final m’arrache une grimace, car l’attente va une nouvelle fois s’avérer une torture pour retrouver de nouveau Cellendhyll.
Pour conclure, je ne vous dirais que dix-sept mots : Un tome aussi vivant que les précédents, malgré quelques ombres au tableau, mais néanmoins vivement la suite !
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| Sujet: Re: ROBERT Michel - L'AGENT DES OMBRES - Tome 7 : Chiens de guerre | |
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| | | | ROBERT Michel - L'AGENT DES OMBRES - Tome 7 : Chiens de guerre | |
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