BROWN Dan : Inferno

Inferno
Dan Brown

Sortie le 15 mai 2013

Inferno met en scène une nouvelle aventure du héros Robert Langdon, une enquête passionnante et riche en rebondissements librement inspirée de L’Enfer de Dante.

Inferno

"Souviens toi de cette nuit, c'est la promesse de l'infini", cette phrase clôture presque le livre d'une manière magistrale. Comme si le livre pouvait se dévorer en une nuit et laisser l'éternité au lecteur pour y penser.

Robert Langdon notre professeur, héros malgré lui des livres de Dan Brown se retrouve à Florence, dans une situation totalement incontrôlable. Il ne se souvient pas comment il est arrivé dans cette chambre d’hôpital, comment l'objet qu'il possède est entré en sa possession. Son monde s'écroule, physiquement et mentalement, il doit se ressaisir pour se sauver de ce mauvais pas.
Dans son sillage, il entraine une jeune femme Sienna Brooks, d'une intelligence rare qui va essayer avec lui de comprendre ses agissements des jours derniers.

C'est un livre haletant, passionnant dès les premières pages, on suit le couple Langdon/Brooks à travers les rues de Florence, on ressent bien leur angoisse, leur peur vis à vis de cet inconnu qui les poursuit.
Le génie qui a conçu tout cela était fou amoureux de Dante, il a recrée la divine comédie pour en faire quoi ? un instrument de mort, une solution à toute fin ? Jusqu'au bout on ne connait pas les tenants et les aboutissants de ce livre.
On est ballotté, on est déconcerté par les revirements de situation qui arrive sans cesse. Les personnages sont tous aussi complexe les uns que les autres, rien n'est totalement acquis dans cet opus des aventures de Robert Langdon, on parle toujours autant d'architecture, de détails dans les rues de Florence ou plus tard dans le livre de Venise. On est baladé dans des endroits majestueux, avec foules de détails, mais il manque peut-être un peu de symbologie comme dans Da Vinci Code.

Le défaut que j'ai eu peut-être fut de comparer les œuvres de Dan Brown, ne soyons pas modeste, parlons d’œuvre, parce que autant Inferno est déconcertant, et même un peu fainéant sur les dernières pages, autant l'intrigue est cousu de fil blanc, on sait qu'on lit du Dan Brown, on sait qu'on a un but.
Ce dernier opus en date est un peu comparable avec Anges et Démons, foule de détails dans les villes qu'on visite, une intrigue avec de forts rebondissements, et des personnages qui cachent bien leur jeu.

J'ai beaucoup aimé, mais je trouve qu'il y a un creux au 3/4 du livre qui fait baisser l'intérêt du lecteur, après l'épisode de Venise, où finalement une partie de l'intrigue est révélée, je me suis un peu ennuyée pour repartir sur les chapeaux de roue vers la fin.
C'est un passage dommage dans un tel livre. Un bref passage restons honnête mais au vu de la qualité du livre dans son ensemble, je le trouve d'autant plus désagréable. C'est vraiment un roman magnifique, sans aucune fausse note quand à l'intrigue, je reste un poil décontenancée par ce passage à vide, mais c'est peut-être un sentiment personnel, qui n'entache en rien mon adoration pour les aventures de Robert Langdon.

Comme d'habitude Dan Brown nous fait tourner en bourrique pour notre plus grand plaisir, ce livre est encore une fois une vraie réussite et un très bon moment. Les aventures de Robert Langdon m'ont de nouveau transportée.