FIELDING Helen - Le journal de Bridget Jones

Le journal de Bridget Jones
Helen Fielding

Mon avis

Ce qui est sure c’est que j’ai autant appréciée le roman que le film.


Un roman qui raconte la vie d’une jeune femme dans la trentaine vivant a Londres et prenant certaines résolutions pour le nouvel an : Perdre du poids, se trouver un meilleur job, arrêter de fumer, arrêter de boire et arrêter de baver sur son patron Daniel Cleaver et se trouver l’homme idéal. Pourra t-elle s’y tenir ?


La vie de Bridget n’est pas toute rose, quelle vie l’est ? Bien que vivant a Londres son travail ne la satisfait pas, elle essaie d’atteindre un poids idéal depuis l’adolescence a coup de régime et de balance, elle veut arrêter de fumer et de boire ce qui n’est pas vraiment facile vu la mère qu’elle a, les aléas de sa vie, de celles de ses amis et Daniel Cleaver son si charismatique patron.

Citation :

Mercredi 22 novembre

57,5 kg (youpi !), unités alcool : 3, cigarettes : 27 (avec une mère

criminelle de droit commun, ça se comprend), calories : 5 671 (hou ! là ! là ! on dirait que j’ai retrouvé l’appétit), grattages : 7 (acte totalement altruiste, dans le but de rembourser à tout le monde l’argent volé par ma mère : à vrai dire, en aurais peut-être

gardé une partie), gain total : 10 £, bénéfice : 3 £ (il faut un début à tout).

On voit au fil des mois ses déboires et ceux de ses amies, leurs déceptions, les obstacles auxquels ils font face, les choses qui ne devraient pas avoir d’importance mais qui au contraire importe beaucoup. Leur obsession de la taille mannequin et du petit ami idéal pour les célibataires. La peur de la solitude pour les femmes, la peur de l’engagement chez les hommes ainsi que le concept « d’enfoirée affectif » qui est développé dans le livre et qui semble caractérisé les hommes contemporains de Jones et peut-être les nôtres aussi. Coté relation amoureuse de la belle, c’est navrant vu que l’on sait et elle aussi que Daniel faisant parti de ces enfoirés affectif n’est pas le bon gars ! Heureusement que rentre en scène Darcy, qui au début n’était pas très convainquant je dois l’avouer, mais qui fait ses preuves en cours de route.


Si je faisais une petite comparaison entre le roman et le film j’ai relevé certaines incohérences, par exemples dans le film l’assistante de Marc est amoureuse de Bridget alors que celle-ci voyait en elle une rivale, mais dans le livre c’est bel et bien une rivale. Dans le film le parallèle entre les sentiments des 2 hommes (Hugh Grant et Colin Firth, 2 acteurs que je trouve très séduisant et dont j’aime beaucoup le jeu) est plus marquant que dans le roman, de plus selon moi dans le film on voit plus le fait que Bridget tombe amoureuse de Darcy alors que dans le roman je trouve que c’est bâclez dans les dernières pages. Cependant je pense que l’histoire est bien rendue et qu’on ne peut passer qu’un excellent moment en compagnie de Bridget Jones, un film et un livre à revoir et a relire dans mon cas.
Pour finir une petite citation, pas si petite que ca, d’un passage que j’ai vraiment adoré !

Citation :

– Un taxi ? Pour quoi faire, Jones ?

À la seconde où nous sommes entrés dans l’appartement, nous nous sommes jetés l’un sur l’autre comme des bêtes : chaussures, vestes, etc., ont jonché le sol.

– Cette jupe a vraiment mauvaise mine, il faudrait la coucher, a-til murmuré, avant d’ajouter, en baissant ma fermeture Eclair : On va juste prendre un peu de bon temps, d’accord ? Je ne crois pas qu’il faille se lancer dans quelque chose de sérieux.

Et, la conscience tranquille, il a continué. Sans Sharon, sa théorie sur l’enfoirage affectif et la bouteille de vin que j’avais bue presque en entier, je pense que je lui serais tombée, alanguie, dans les bras. Mais en l’occurrence, j’ai bondi sur mes pieds en tirant sur ma jupe.

– Foutaises ! Comment oses-tu te comporter de façon aussi mensongère, lâche et dysfonctionnelle ? ai-je réussi à articuler. Je ne veux pas de ton enfoirage affectif. Salut !

C’était super. Il fallait voir sa tête. Mais maintenant que je suis chez moi, je me noie dans la déprime. D’accord, j’ai eu raison, mais, résultat des courses, je finirai ma vie toute seule, à moitié dévorée par un berger allemand.