Hunger Games 2 - L'Embrasement

Hunger Games, L'Embrasement

Réalisé par Francis Lawrence
Avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Sam Claflin, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Lenny Kravitz, Donald Sutherland, Jeffrey Wright, Jena Malone et Philip Seymour Hoffman.

Sortie le 27 novembre 2013

Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark.
Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation – une compétition qui pourrait changer Panem à jamais…

Un second volet sublime, spectaculaire, haletant, violent, émouvant, bien meilleur que le premier qui pourtant était déjà excellent. On est scotché du début à la fin sans voir le temps passer. On rit, on pleure, on sursaute, on a peur… Enfin bref une adaptation juste magique de l’œuvre de Suzanne Collins, sans nulle doute l’une des meilleures adaptations avec Harry Potter !

Après Gary Ross, c’est au tour de Francis Lawrence (De l’eau pour les éléphants, Je suis une légende…) de prendre les rênes du best-seller de Suzanne Collins en lui donnant un effet plus visuel, plus grand spectacle, et c’est réussi. C’est même – oui j’ose !- meilleur que le roman qui est celui qui m’avait le moins plu de la saga.


Katniss et Peeta ont gagné les 74e Hunger Games et sont revenus dans le District 12 où ils habitent désormais dans le luxe du village olympique. Mais pour le reste de la population rien n’a changé. Le gouvernement du président Snow impose toujours, à coups de terreur et de propagande, son régime totalitaire. Un régime de plus en plus contesté depuis qu’une jeune fille a osé s’élever, seule contre tous et face à la caméra, contre des décisions arbitraires. Désormais Katniss est devenue un symbole, celui de la lutte contre l’oppression, celui de la liberté, et la révolte gronde plus que jamais dans les districts. Mais au départ Katniss est à mille lieues d’imaginer à quel point elle a pris de l’importance. Elle vit toujours dans la peur, traumatisée par les Jeux, et souffre de cauchemars. Il faut pourtant qu’elle se reprenne vu que la Tournée des Champions dans tous les districts va débuter. Et c’est là qu’elle prend conscience de l’ampleur du phénomène qu’elle a soulevé, mais aussi de l’intensité de la fureur du président Snow qui entend bien le lui faire payer et faire en sorte qu’elle disparaisse, elle et l’espoir qu’elle a fait naître. C’est ainsi que les 75e Hunger Games, qui coïncident avec la troisième cérémonie d’Expiation, seront très particuliers. Ils verront s’affronter tous les champions précédents… Voilà Katniss et Peeta de retour dans l’arène, entourés de luttes de pouvoir et d’enjeux qui les dépassent encore totalement…


L’atmosphère totalitaire, dystopique, de l’histoire est donc plus que jamais présente, donnant un tour plus profond, plus intelligent, au film. Mais il n’en reste pas moins avant tout un film d’action et d’émotion. On est complètement embarqué par les scènes qui se déroulent sous nos yeux, par le triangle amoureux entre Katniss, Gale et Peeta, par la détresse de tous les protagonistes, par la magnificence des décors (mais quels costumes !!! La robe de mariée qui se transforme en geai moqueur après s’être embrasée est exactement comme on avait pu l’imaginer dans le livre !) sublimés par une bande originale juste parfaite. Tous les acteurs nous offrent une incroyable performance, à commencer par Jennifer Lawrence qui crève littéralement l’écran du début à la fin ! Philip Seymour Hoffman que l’on découvre également en Plutarch est également parfait ! J’avoue avoir eu des réticences au départ quant au choix de Sam Claflin pour interpréter Finnick. Son jeu ne m’avait pas convaincu dans ses précédents films mais là il est bluffant. Il est Finnick tel qu’on se l’était imaginé, à la fois insupportable de vanité mais tellement émouvant quand il est avec Mags ou qu’il parle d’Annie.


Mention spéciale enfin pour le logo animé de la fin, le geai moqueur qui s’embrase de façon spectaculaire et prend vie, symbole de la révolte qui a enfin éclaté. Vivement le dernier volet, qui, nous le rappelons, sera découpé en deux parties…


Un film donc époustouflant à ne rater sous aucun prétexte !