Ce troisième tome a toujours été mon préféré et c’est celui que j’ai relu le plus. La relation qui s’instaure entre Alyx et Raine est géniale, et change complètement des précédents, même si on reste clairement dans le même contexte général et le même style d’histoire.
Le roman se déroule parallèlement à la seconde partie du précédent. En apprenant que Roger Chatworth a enlevé sa sœur Mary, Raine a détourné la compagnie royale qu’il conduisait alors pour aller la délivrer. Mais en apprenant son geste le roi l’a immédiatement déclaré félon et lancé à son encontre un mandat d’arrêt. Raine n’a plus le choix : il a dû se réfugier dans la forêt interdite auprès d’une bande de hors la loi qu’il s’est mis en devoir de diriger et d’organiser. Jusqu’à ce qu’arrive Alyx…
Alyxandria Blacket n’est pas une jeune fille commune. Depuis toujours, elle ne vit que par et pour la musique et ses dons ont été très vite repérés. Elle joue de tous les instruments de musique comme une virtuose et possède une voix bouleversante et céleste. Un vrai don de Dieu pour quiconque l’écoute. C’est ainsi qu’à 20 ans, elle n’est nullement rangée comme toutes les jeunes filles de son âge mais a consacré sa vie à la musique. Et quand elle voit les couples qui se forment autour d’elle, les bébés qui naissent, elle ne peut s’empêcher d’en éprouver quelques regrets. En même temps qui voudrait d’une fille plate comme une planche et sans aucune forme… Un jour, elle parvient à échapper in extremis aux attentions de Pagnell, fils du comte de Waldenham. Mais ce dernier revient la nuit dans le but de se venger. Il tue son père et Alyx est obligée de s’enfuir, rejoignant les hors la loi dans la forêt interdite. Déguisée en jeune garçon, elle devient l’écuyer de Raine qui est bien décidé à faire d’elle un homme, alors qu’elle ne rêve que d’être sa femme…
La première partie du roman est un délice. Celle qui se déroule dans la forêt interdite, au cours de laquelle Raine croit qu’Alyx est un garçon et qu’il lui fait mener la vie dure pour l’endurcir et muscler son corps. Mais en même temps, il éprouve d’étranges pulsions pour lui et s’inquiète de plus en plus de l’évolution de ses penchants. D’autant qu’Alyx est complètement mordue depuis le début et qu’elle ne peut s’empêcher d’apprécier chacun de leurs contacts ; Ils font naître dans son corps des sensations presqu’aussi enivrantes que la plus belle des musiques.
La seconde partie est par contre un peu moins intéressante. On retrouve un peu ce qui était pénible dans les tomes précédents. Raine découvre son sexe, l’épouse, mais ce n’est clairement pas le début du bonheur. Des non-dits, des quiproquos s’enchaînent, et sa jalousie et son orgueil l’empêchent de voir ce qui est évident pour tout le monde. Du coup on a juste envie de le secouer et de lui dire d’arrêter de se conduire comme un imbécile !
L’intrigue générale continue. Raine apprend la capture de Scarlet et la mort de Mary. Inconsolable, il ne cherche qu’à se venger quitte à mettre sa vie en danger ce que n’accepte pas Alyx. On retrouve également Elizabeth Chatworth que Pagnell fait livrer nue dans un tapis à Milles. Mais ceci est une autre histoire…
Un dernier mot sur la couverture que j’aime beaucoup. C’est tout à fait Alyx (sauf pour la poitrine…
) !
Une série qui n’a pas pris une ride et qu’on dévore avec toujours autant de plaisir !