Nos Etoiles Contraires : le film - The fault in our stars

Nos Etoiles Contraires

Sortie le 20 août 2014.

Réalisé par Josh Boone.
Avec Shailene Woodley, Ansel Elgort, Nat Wolff, Laura Dern, Sam Trammell, Willem Dafoe, Mike Birbiglia...

Hazel Grace et Gus sont deux adolescents hors-norme, partageant un humour ravageur et le mépris des conventions.
Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu’ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux via un groupe de soutien pour les malades du cancer.

Adaptation du roman de John Green Nos étoiles contraires.

Parfaitement, complètement, absolument, magnifiquement OKAY ! Le film EST le livre. Il est PARFAIT. On rit beaucoup, on pleure beaucoup mais, avec la magie de John Green parfaitement retranscrite à l’écran, on éclate de rire au milieu des sanglots. Toutes les citations incontournables y sont. Une totale réussite !
Josh Boone signe sans doute ici la meilleure adaptation d’un roman jamais réalisée. Tout y est juste. Derrière les images, nous retrouvons les mots de John Green, l’atmosphère qu’il a voulu donner à son roman, non pas un roman sur la maladie qui sombre dans le misérabilisme et le pathos, mais une magnifique histoire d’amour, toute en pudeur et en émotions, doublée de réflexions intenses sur la vie et la mort. Et pourtant, comme dans toute adaptation, certaines scènes ont été modifiées pour les besoins du film. Mais aucune importance, on reste complètement fidèle à l’esprit du roman.

Hazel Grace Lancaster (Shailene Woodley) a 17 ans et souffre depuis ses 13 ans d’un cancer de la thyroïde qui s’est déplacé dans ses poumons et l’oblige à respirer en permanence avec une bouteille d’oxygène. Elle a arrêté le lycée et n’a aucune vie sociale car elle sait qu’elle est en sursis et va bientôt mourir. Craignant qu’elle ne sombre dans la dépression, ses parents l’obligent à fréquenter un groupe de parole à l’église. C’est là qu’elle rencontre Augustus Waters (Ansel Elgort), 18 ans, en rémission d’un cancer qui lui a valu d’avoir une jambe amputée. Entre eux débute une histoire d’amour improbable et des discussions enflammées sur la vie, la maladie, l’amour et la mort.


Comme dans le roman, les émotions sont intenses, on rit, parfois timidement parfois aux éclats, on pleure, on sanglote, on réfléchit intensément à chaque phrase… On vit l’histoire.
Josh Boone a extrait toute la moelle du roman, toutes les phrases, toutes les répliques importantes, et nous les a offert dans un film de 2h05 qui n’oublie rien, qui dit tout, qui montre tout, sans être trop rapide. Les transitions sont tellement soignées que tout coule avec une étonnante fluidité et nous ne voyons pas le temps passer.


Les acteurs sont juste incroyables et ont parfaitement saisi l’essence de leurs personnages. A commencer par Shailene Woodley et Ansel Elgort. Ils sont devenus Hazel et Gus. Une Hazel qui porte un regard tellement mature, tellement honnête sur sa vie, mais qui ne peut s’empêcher au plus profond d’elle-même d’espérer avoir droit elle-aussi au bonheur. Un Gus qui compte bien profiter de sa rémission pour faire en sorte que son nom ne tombe jamais dans l’oubli avant de se rendre compte, grâce à Hazel, que ce n’est peut-être pas là le sens de la vie. A leur côté, Isaac – Nat Wolff – pour pousser la réflexion sur l’amitié et qui nous offre de beaux éclats de rire au milieu des larmes. Laura Dern et Sam Trammell, interprètent les parents d’Hazel, et nous montrent avec justesse à quel point on peut se sacrifier pour l’être aimé, au point de s’oublier. Mike Birbiglia qui joue Patrick, Willem Dafoe en Peter Van Houten… tous sont excellents, sans fausse note.


Plus qu’une retranscription simple du best-seller de John Green, le film apporte un complément au roman. Les plus belles réflexions y sont extraites et placées au centre d’un écrin visuel et sonore qui les sublime et les rend d'une clarté étonnante. Le message véhiculé par l’auteur gagne en simplicité tout en en conservant l'intelligence et la profondeur.
La réalisation résolument moderne apporte aussi incontestablement un plus. Hazel est la narratrice et on entend sa voix qui vient combler les vides. Les textos et les mails sont également représentés visuellement à l’écran, de façon dynamique.
La musique enfin, magnifique, sait rester discrète pour ne pas détourner l’attention du spectateur ou rajouter de fausses émotions. C'est tellement commun quand on aborde ce thème de rajouter des musiques larmoyantes qui noient les scènes. Ici nul besoin de ce genre d'artifice. Les images et les mots suffisent à nous plonger dans l'histoire et à nous faire tout ressentir. Les musiques sont dont parfaitement choisies. Ed Sheeran, Birdie, Charli XCX..., que dire encore à part : parfait…

Le film est donc époustouflant de beauté, d’intelligence et d’émotions profondes, tout comme le roman. A voir absolument !!!


Pour la chronique du livre : http://www.auboudoirecarlate.com/t5880-green-john-nos-etoiles-contraires

Rarement adaptation n'aura été aussi réussie !
On partait relativement confiants, on ressort plus que conquis.
Tout est là, toutes les scènes, toutes les moments clés, toutes les citations que l'on connait pas coeur à force de lire et relire le livre.
J'espère qu'il y a aura un avant et après Nos étoiles contraires dans les adaptions de romans. Réalisateurs, scénaristes, prenez en de la graine !
Josh Boone, tout jeune réalisateur, a mis des images sur des émotions sans tomber dans l’excès de bons sentiments, dans le pathos, dans le dégoulinant indigeste. Non, ici, tout est subtil, sur le fil du rasoir et c'est d'autant plus poignant. On ressort de là atomisés mais tellement heureux d'avoir vécu cette belle aventure.
Et pourtant, rien d'évident dans cette histoire d'amour et d'amitié improbable. Et dieu que cela fonctionne merveilleusement bien ! Nos étoiles contraires, c'est un film à voir en famille, entre amis, c'est un film qui fait réfléchir sur l'essentiel, sur la vie. La mort est là mais elle est tenue en échec par l'amour et cela me plait tellement comme message.
J'ai pleuré, j'ai sangloté et j'ai ri, j'ai vu des ado s'aimer malgré tout avec pudeur et force, sincérité surtout. John Green, MERCI !!!!

WHAOU ! SPECTACULAIRE !  ÉPOUSTOUFLANT !

Je n'ai pas pu passer avant ce soir pour en parler avec vous mais alors ce film !
C est la première fois que je vois une adaptation aussi FIDÈLE au livre   
Rien ne manque tout est là. Je n en reviens encore pas après plus de 48h ce film me hante encore... Vous me direz avec le livre ça avait dure une semaine !
Comme durant ma lecture, je suis passée par toutes les émotions possibles et inimaginables : du rire, des larmes, de la joie, de la tristesse, du désespoir... J'ai également ressenti tout cela pendant le visionnage du film. Une fille a côté de moi avec son t-shirt de grande fan marqué "OKAY" dans une bulle avait prévu sa boîte de kleenex... Heureusement qu'elle était là car moi qui ne pensait pas craquer et ben j'ai craqué ! Devant la performance de Ansel Elgort qui est extraordinaire dans le rôle de Gus, sans parler de Shailene Woodley qui m'a littéralement bluffée en Hazel et qui est en train de devenir une actrice importante et qui mérite d'être connue a mes yeux...
Je n'arrive encore pas a croire à la justesse de ce film ! C'était parfait... En accord avec ce que j'en attendais ! Une petite merveille !  Je ne rentre pas dans les détails car je refuse de spoiler quoique ce soit mais je conseille vivement a tout le monde, livre ET film !
John Green est un dieu qui nous a apporté un livre tellement tout qu'ils n'ont pas eu besoin de réécrire un scénario...
J'ai hâte de pouvoir le revoir prochainement !