Larissa Ione, c’est la maman de Demonica et des Cavaliers de l’Apocalypse. A l’occasion du Milady Tour, nous avons eu la chance de pouvoir l’interviewer et nous en sommes sortis enchantés ! Et oui, encore une auteure adorable et hyper intéressante !
Q° : Nous voudrions savoir tout d'abord si Reaver est le dernier tome de la série ?
Larissa : Non, non ! C'est l'avant dernier : il en reste encore un à découvrir qui s'appelle Revenant (sans compter la nouvelle Azagoth qui vient tout juste de sortir en VO).
Q° : A propos de qui ?
Larissa : De... Revenant (rire) Je ne veux pas vous spoiler, on découvre qui il est dans Reaver.
Q° : Vos histoires sont particulièrement érotiques. Qu'aimez-vous dans ce genre ?
Larissa : Tout simplement parce que j'aime lire des histoires érotiques. Quand j'ai commencé à écrire Démonica, c’était basé sur des seminus, des démons sexuels, donc ça explique le coté érotique. Mais plus la série avançait plus les gens me disaient que la série devenait moins chaude. C'est parce que même si j'aime lire de l'érotique, en avançant dans l'histoire j'ai introduit des personnages qui ne sont pas des démons sexuels, le sexe devenait optionnel. De plus l'intrigue grossissait, j'avais besoin de moins de sexe pour pouvoir poursuivre l'histoire. Mais j’aime vraiment beaucoup les histoires érotiques.
Q° : Les deux premiers tome de Démonica sont très bien mais à partir du tome 3, le niveau monte crescendo : il y a beaucoup plus d'émotion, surtout dans le tome 3 surement à cause de ce qu'a vécu Wraith petit. Le quatrième est aussi super, l'héroïne est géniale mais surtout Lore, le frère caché, qui peut tuer des gens juste en les touchant… La série devient vraiment meilleure. Cela devient plus intense au niveau des émotions, peut être moins au niveau érotique mais vous construisez votre intrigue qui va conduire aux Cavaliers de L'Apocalypse. C'est vraiment génial.
Larissa : Merci, c'est vraiment ce que j'essayais de faire, je suis contente que ça se soit ressentit dans mes livres.
Q° : D'ailleurs, les Cavaliers de L'Apocalypse se trouvent dans le même univers que Démonica, mais on a l'impression que c'est une toute autre histoire, vraiment différente même au niveau du style d'écriture : l'avez vous fait consciemment ?
Larissa : Oui, j'ai intentionnellement changé le ton dans les Cavaliers de l'Apocalypse. Du moins j'ai tenté de le faire, d’incorporer un style plus sérieux car j'allais traiter une intrigue qui toucherait tout le monde. Alors que dans Démonica c'est assez localisé, surtout à l'hôpital, et chaque personnage a son ennemi à affronter, un ennemi qui lui est propre. Dans les Cavaliers de l'Apocalypse, je voulais que les quatre livres traitent tous d’un problème globalisé, qui est évidemment l'apocalypse. Donc oui, je pense que ce changement était intentionnel.
Q° : Vous avez choisis les Cavaliers de l'Apocalypse comme personnages principaux de votre nouvelle série, vous n'êtes pas la seule mais est-ce dû à un background biblique ?
Larissa : Non pas du tout ! La religion, ce n'est pas mon truc. C'est juste parce que je suis fascinée par les scénarios apocalyptiques : j'aime les films qui traitent de ce sujet, que ce soit une apocalypse zombie ou alien ! Je ne veux pas que cela arrive mais cela me fascine. J'ai donc réfléchi à comment je pourrais écrire une série à propos de l'apocalypse mais qu'en même temps ce soit romantique. Cela ne colle pas vraiment, je l'avoue : la destruction et oh ! de la romance ! Les Cavaliers de l'Apocalypse étant partie prenante de l'apocalypse, la romance est plus facile à construire. Mais même si la religion et moi, ce n'est pas vraiment ça, je reste fascinée par certains mythes religieux.
Q° : Contrairement aux dystopies à la mode, vous montrez l'apocalypse arriver, pas les retombées, ce qui est plutôt rare de nos jours, et c'est vraiment génial...
Larissa : Merci cela me touche vraiment !
Q° : Revenons à ce que vous disiez plus tôt : vous lisez beaucoup de livres érotiques, quels sont votre auteurs préférés ?
Larissa : Oh ! Il n’y a pas d’auteurs en particulier, je lis de tout, tant que ce sont des romances érotiques, même si elles sont paranormales ou historiques. Sinon j'aime aussi beaucoup les histoires érotiques gay.
Q° : Pourquoi pas en faire dans votre monde ?
Larissa : Il y en aura ! Je l'ai très bien en tête : un des seminus est gay ! Et c'est triste car ils ne peuvent coucher qu'avec des femmes pour que leurs batteries se rechargent ! Ce sera surement une nouvelle.
Q° : Pourquoi avoir choisit des démons et pas d'autres créatures ?
Larissa : Ahah ! C'est parce que je voulais des vampires au départ : je voulais que l'hôpital soit dirigé par des vampires. Mais à l'époque JR. Ward était la star des vampires. Je ne voulais pas avoir l'air de copier et surfer sur la vague. Il y avait Twilight aussi à l'époque. J'ai donc changé et choisi des démons mais je me suis dit "Comment les rendre sexy ?" J'ai donc créé les démons sexuels. Mais après l'avoir écrit... Kresley Cole et Gena Showalter sont arrivées avec leurs démons... Mais bon ça à marché !
Q° : C'est assez différent : vous avez réussi à mixer plein d'espèces de démons différents, c'est très intéressant et romantique. Les démons de la Judicia sont particulièrement intéressants.
Larissa : Je les aime beaucoup également. J'ai toujours eu un truc pour la justice. Je veux que les gens aient ce qu'ils méritent. J'adore Eidolon car il est très droit, cela est dû à sa famille de démons de la justice. Il a un sens moral : il a même choisi de se faire punir pour son frère !
Q° : Avez-vous d'autres projets ?
Larissa : Oui ! J'écris une série sur les vampires ! Enfin ! Le premier livre est sorti en septembre (
Bound by Night), le deuxième sortira en octobre. Ils sont assez classiques mais vivent dans un monde futuriste où les humains les ont réduit en esclavage : ils veulent se libérer. C'est un virus qui les a créé, donc ce sont des vampires classiques. Les vampires sont toujours les prédateurs que l'on connait mais les humains étaient bien plus nombreux. C'est pourquoi ils ont gagné.
Pour Démonica, qui va bientôt s'achever je vais laisser passer le temps en écrivant des nouvelles. Et après, je vais écrire 20 ans après sur les enfants des personnages principaux de Démonica. J'ai vraiment hâte : j'imagine déjà les triplés de Shade essayer de draguer ! (rire)
Q° : Quel serait votre héros parfait ?
Larissa : Un vampire et un docteur ! Mais il doit être gentil avec les animaux ! C'est très important pour moi ! Car je n'ai jamais rencontré quelqu'un de cruel avec les animaux qui soit un humain décent. Tu ne peux pas être méchant avec les animaux et être une bonne personne.
Q° : Comment votre famille gère-t-elle votre temps passé à écrire ?
Larissa : Oh lala ! Mon fils s'en fiche, c'est un ado ! Mon mari par contre, qui est à la retraite veut faire plein de choses mais je n'ai pas le temps. Mais j'ai bientôt fini avec les deux derniers livres de mon contrat, donc j'aurais bientôt plus de temps !
Q° : Pouvez-vous nous décrire votre journée typique lorsque vous écrivez ?
Larissa : Je me lève à 8h, je mange, je regarde la télé et à 10h je descends à mon bureau et j'écris jusqu'à 17h. Il me faut à peu près deux milles mots par jour. Si je n'ai pas atteint le quota, je continue jusqu'à ce que je l'atteigne. Sinon, j'arrête et je vais manger, mon mari cuisine pour moi. Après, on s'installe devant la télé et on regarde nos émissions. Et pendant ce temps, je réponds à des mails, ce genre de choses…
Q° : Quelles séries regardez vous ?
Larissa : Game of Thrones !
Rires...
Un énorme merci à Larissa et à Milady !