GREY Andrew - Les arômes de l'amour - Une portion d'amour

Une portion d'amour
Andrew Grey
Dreamspinner press
Sortie 17 février 2015

Quatrième de couverture :

Sebastian Franklin a attendu longtemps avant de pouvoir faire ses preuves en tant que responsable de salle du Café Belgie, mais sa première nuit en charge du restaurant alors que Darryl, son patron, est en vacances, est loin d’être une réussite. Le restaurant est braqué à l’heure de la fermeture, et le bon Samaritain qui a déjoué le vol apporte de nouvelles complications.

Robert Fortier, le nouveau juge du comté, est réticent à occuper ce poste. Il est bien au fait qu’avoir une vie publique n’est pas toujours chose aisée, spécialement quand votre vie privée fait de vous la cible idéale des battages médiatiques. Malgré cela, Robert apprécie la compagnie de Sebastian, et Sebastian, qui n’est jamais contre une portion de bonheur, a un penchant pour sa personnalité publique favorite. Mais Sebastian n’est pas sans problèmes, lui non plus – une situation familiale chaotique et un ex en difficulté lui mettront la pression alors qu’ils se débattent pour démarrer cette nouvelle idylle.

Mon avis

Une suite qui ne se démarque pas du premier tome. Un début fort prometteur, mais le reste n’a pas tenu ses promesses.

Sébastien est chef de salle au Café Belgie, le restaurant de Darryl. Il est fier de la confiance de Darryl et des responsabilités qui lui sont confiées. Surtout que Darryl et Billy son compagnon sont absents, donc la responsabilité du restaurant lui revient. Un soir, le restaurant est cambriolé, mais le cambrioleur est assomé par la maladresse d’un client. Robert est le nouveau juge du comté de Cumberland, il ne pensait pas être élu, mais ce fut le cas. Or Robert se pose des questions et veut sortir de son placard, mais il ne sait pas comment les autres le verraient. Quand il rencontre Sébastien il tombe amoureux pour la première fois. Mais très vite tout part en vrille.

Une histoire simple et très prévisible, ce qui d’habitude ne me dérange pas, mais dans ce cas il n’y a rien qui ait su retenir mon attention et c’est dommage. Le déroulement de l’histoire reste facile à lire, mais monotone.

Robert est élevé par sa mère célibataire, il ne sait rien de son père. Avocat il devient juge après un concours de circonstances qui éjecte son rival aux élections. Mais Robert est gay, il l’a toujours su, mais est resté dans son placard et ne s’en est ouvert qu’à sa mère. Il veut que cela change et sa rencontre avec Sébastien renforce cette décision. C’est quelqu’un de gentil, réservé, maladroit et très protecteur.
On fait plus ample connaissance avec Sébastien qui est devenu ami avec Billy dans le premier tome. Jeune, il a fait les quatre cents coups, ses parents ne l’ont jamais abandonné bien qu’après son coming out les choses sont devenues plus distantes avec son père. Il n’a pas poursuivi ses études et, à 30 ans, il est serveur, pas brillant comme il le dit, mais on remarque qu’il est fier de son poste. C’est quelqu’un de gentil et consciencieux ce que l’on remarque avec son ami Gregory. Mais il a aussi un manque de confiance en lui quand il s’agit de relation amoureuse après avoir vu ses sentiments piétinés une fois.
La relation qui s’installe entre Robert et Sébastien est forte, mais ce n’est pas évident tous les jours avec les obstacles qu’ils auront à traverser.

C’est un roman avec beaucoup de potentiel et je me faisais un plaisir de le lire bien qu’avec quelques appréhensions. Et c’est dommage que ce soit si monotone, les sujets abordés sont de ceux qui touchent habituellement : le Sida, l’intolérance et la pauvreté. Il n’y a aucune longueur, c’est bien écrit aucune confusion pour le lecteur, mais le tout reste plat.