REYNOLDS Alastair - LES ENFANTS DE POSÉIDON - Tome 1 : La terre bleue de nos souvenirs

La terre bleue de nos souvenirs
Alastair Reynolds

Sortie le 24 juin 2015

Quatrième de couverture :

XXIIe siècle. Le Mécanisme sait tout. Où vous êtes, à quoi vous pensez. Geoffrey et Sunday Akinya savent que garder un secret peut s’avérer dangereux. Leur famille a profité de l’essor économique de l’Afrique. Eux l’ont rejeté en bloc. Geoffrey travaille sur l’intelligence animale au Kilimandjaro et Sunday mène une carrière artistique sur la Lune, hors de portée du Mécanisme. Mais en mourant, leur grand-mère laisse un secret qui va les lancer dans une course désespérée… sous l’œil impassible du Mécanisme.

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Chasse au trésor cosmique...

J’ai eu envie de lire ce roman, car il mettait en avant un thème que je n’avais jamais vu exploité en SF : l’émergence puis la présence de l’Afrique parmi les pays dominants.
J’ai beaucoup aimé la dichotomie entre le côté SF (les vaisseaux spatiaux, la technologie…) et l’Afrique immuable, avec ses troupeaux d’éléphants, sa poussière, son soleil brûlant, le Kilimandjaro…

L’histoire se présente comme une chasse au trésor, où les héritiers d’Eunice Akinya vont partir à la découverte du secret de la célèbre pionnière (quelle femme, cette Eunice, ceci dit !!), mais aussi à la découverte d’eux-mêmes, car ce voyage va beaucoup les changer. Geoffrey et sa sœur Sunday ne se sont jamais bien entendus avec leurs cousins Hector et Lucas, deux frères qui dirigent les entreprises familiales. Peu à peu, au cours de cette quête, on voit leurs relations changer, en particulier vers la fin.

C’est un livre qu’on n’arrête pas une fois commencé, un space opera comme je les aime (même si l’idée d’avoir des machines dans la tête, elle, ne m’enthousiasme pas plus que celle de voir mes actions surveillées en permanence par le Mécanisme, une variante de Big Brother), sans temps morts.
Même si quelque part c’est effrayant, j’ai particulièrement apprécié l’Evolvarium, avec ses machines devenues intelligentes et qui évoluent par elles-mêmes. Non pas que je sois une fan des robots, mais c’est si bien décrit que l’on s’y croit.

Un tome 1 qui donne donc envie de se plonger tout de suite dans le 2, afin de savoir ce que les Akinya vont faire de leur découverte.

Seul bémol : j’aurais aimé un lexique pour certains termes inventés par l’auteur, comme chinguer, voquer… Familière des romans de SF, j’ai compris très vite – même si, au début, c’est un brin déstabilisant –, mais je ne sais pas s’il en serait de même pour des personnes découvrant ce style de littérature.