MCGUIRE Jamie - Red Hill

Red Hill
Jamie McGuire

Sortie le 23 septembre 2015
J'ai Lu Collection Semi-Poche

Quatrième de couverture :

Trois personnages isolés dans le ranch de Red Hill apprennent à survivre après un événement extraordinaire. Scarlet qui élève seule ses deux filles, Nathan pour qui sa fille Zoé est la prunelle de ses yeux, et Miranda dont le seul souci est l'organisation d'un week-end de fin d'année avec sa soeur et leurs amis.

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États Unis, de nos jours.
Après des années de recherches au mépris de toute déontologie, Elias Klein, scientifique zurichois renommé, réussit l'impensable : ramener un mort à la vie. Et pas n'importe lequel, puisqu'il s'agit de lui-même. S'en suit une série d'incidents rapportés par un journaliste radio, des bruits de couloirs qui se propagent dans l'hôpital où travaille Scarlet, l'une de nos héroïnes, tandis que les patients s'enchaînent, que les diagnostiques laissent de plus en plus perplexes et que les locaux se remplissent. Ça parle de fièvre, de comportement agressif, de contagion rapide. Ça évoque même la rage, voire Ebola...
Mais c'est pire. Bien pire. Et nous, lecteurs, nous le savons.

C'est sans doute ce que l'on apprécie le plus dans ce roman : le lecteur n'est pas qu'un simple spectateur, il vit l'action. On cerne la gravité de la situation avant les protagonistes, alors on les regarde agir en priant pour qu'ils ne prennent pas la mauvaise décision que tout les pousse pourtant à prendre. Sauver ceux qu'ils aiment. Sauver leur peau.

Un style simple, mais efficace, et si l'action (la vraie !) met du temps à s'enclencher, arrive le point de rupture, le basculement, et ça part en flèche ! Impossible alors de refermer le roman avant le clap final.

On vit l'histoire à travers trois personnages que tout oppose, mais que le destin va réunir. Ils ont chacun leur point de vue, leur façon d'appréhender les choses, leurs principes, mais un objectif commun : la survie. Autour d'eux gravitent de nombreux personnages bien développés, certains attachants, d'autres révoltants.
Pour qui s'interrogerait, il y a bien de l'amour, des relations naissantes, mais le contexte n'autorise pas la guimauve - faire face à la fin du monde n'est pas une mince affaire. Point de déclarations enflammées auxquelles Jamie McGuire et son Beautiful Disaster nous ont habitués. Ce qui n'empêche pas ce roman de nous offrir quelques séquences poignantes...

Une excellente lecture !

"Quand votre monde s'écroule, seul l'amour peut encore vous sauver."

J'en ai lu depuis un moment des histoires de zombies, je peux vous assurer que je suis une connaisseuse, mais je n'avais jamais lu de récit tel que celui de Jamie McGuire. Je ne connaissais pas l'auteur d'ailleurs, je ne suis pas une lectrice de romance. Je suis davantage passionnée par les livres noirs et les livres fantastiques. Mais une amie m'a assurée que je ne serai pas déçue, alors par curiosité malgré les quelques mots sur la couverture, je me suis laissais tenter.

Et là j'avoue, je l'ai lu en deux jours, dévoré malgré les aléas de la vie quotidienne. Red Hill est le genre de livre que l'on a envie de garder avec soit tout le temps pour savoir ce qui se passe.
On y trouve de tout : de l'angoisse, du suspens, des morts vivants mais surtout une envie de vivre de dingue, une envie de retrouver en vie ceux qu'on aime et de survivre à tout cela avec eux et rien d'autres.

C'est un genre de romans que j'affectionne beaucoup et on y retrouve souvent un scénario de début d'apocalypse, où tout est compliqué et où les héros ont tout à apprendre, mais là non, c'est très simple et très bien expliqué. Les personnages ont vu eux mêmes des films de zombies, ils savent ce qui se passent. Ils ne tergiversent pas pendant 40 pages avant de prendre une décision. Bonne ou mauvaise, il faut avancer, il faut vivre pour pouvoir sauver ceux qu'ils aiment.

Les personnages sont vrais, attachants et justement décrits sans fioritures, ce ne sont pas des héros, juste des vous et moi sans prétentions mais qui veulent VIVRE. C'est le maitre mot de tout cela, pour pouvoir aimer de nouveau, il faut vivre...

J'ai adoré ce livre, son déroulement, son dénouement, même si honnêtement je ne m'attendais pas aux dernières pages, c'est aussi çà un grand livre, sacrifier pour mieux toucher le lecteur. Une énorme surprise pour moi de découvrir encore des auteurs qui jouent avec le style Zombies de façon complètement différente.

382 pages qui sont passées beaucoup trop vite, mon gros coup de cœur du mois d'octobre, et pourtant je vous assures que j'ai lu 2 intégrales monstrueusement zombies et que j'ai adoré aussi.