A l'occasion de la sortie de
Virtuous, premier tome de la trilogie
Quantum, Marie Force a accepté de répondre à quelques questions avec la complicité de son éditeur français, Hugo Roman.
Chroniques du romanBonjour Marie,
Nous sommes deux lectrices françaises passionnées de romances, Caroline et Karen. Nous vous avons découvert avec
Gansett Island et là nous venons de lire le premier tome de
Quantum que nous avons adoré.
Pouvez-vous présenter pour vos lecteurs français ?Je suis Marie Force, une auteure américaine de romance et une maman de deux enfants (une fille de 20 ans à l’Université et un garçon de 17 ans au lycée). Je suis mariée depuis 23 ans à Dan et cette année, je vais écrire mon 50e livre.
Comment en êtes vous-venue à l'écriture ?J’ai toujours aimé écrire. J’ai travaillé au sein de différents journaux et dans la communication pendant plusieurs années, avant de me tournée vers l’écriture de romans en 2003. J’ai terminé mon premier livre,
Treading Water en 2005 et je ne me suis jamais arrêtée depuis
.
Êtes-vous une lectrice assidue de romances ? Quelles sont celles qui vous ont marqué et vous ont fait aimer le genre ? Vos auteurs préférés ? Le dernier roman coup de cœur ?J’ai commencé à lire Daniel Steel et Nora Roberts et beaucoup d’autres dans le même style. Aujourd’hui, mes auteures de romances préférées sont Christina Lauren, Lauren Blakely et d’autres de la même veine.
Comment vous est-venue l'idée de la série Quantum ?J’adore écrire sur la gloire et les célébrités et les tentatives de réussir à mener une existence normale. Je n’ai pas pu résister à l’envie de raconter l’histoire d’un acteur célèbre – qui plus est dominant !
Jusque là, vous écriviez des romances contemporaines plus « classiques », pourquoi basculer du côté de la romance érotique, bdsm en plus ? Pourquoi passer de Marie Force à M.S. Force d'ailleurs ? Y a-t-il un rapport avec le changement de genre ?Le BDSM s’est tout de suite imposé à moi avec le personnage de Flynn, et j’ai voulu explorer plus en détails cette façon de vivre, d’aimer dans le contexte de cette vie célèbre.
J’ai voulu que le noyau dur de mes lecteurs sache que la série
Quantum était vraiment différente de ce qu’ils avaient déjà pu lire de mes précédents romans. M.S sont mes initiales, donc c’est toujours moi, mais avec plus d’impertinence que dans mes autres séries.
Comment avez-vous aborder aussi le changement de style de protagonistes et de lieux : on passe de personnages normaux, anonymes sur une petite île calme (Gansett Island) à New York/LA et la méga star hollywoodienne.Pour moi, ce sont des personnes et des lieux totalement différents de mes autres séries. De cette façon, ils se sont distingués des autres personnages.
Mais malgré tout, on note des points communs qui nous ont vraiment frappé à la lecture du tome 1 de Quantum. Les héros sont souvent placés dans des situations rocambolesques quand ils se rencontrent et leur amour naît très vite. En fait, dans la construction des héros et des intrigues, on a vraiment l'impression de retrouver les ingrédients de nos contes de fée. Est-ce quelque chose dont vous avez conscience ? Pourquoi un tel engouement pour des héros qui ont tout d'un prince charmant venus sauver la demoiselle en détresse (bien que celle-ci a un caractère bien trempé) ? Croyez-vous au coup de foudre ? Que l'amour peut fleurir si vite et qu'on en ait conscience ?Bien sûr ! Toutes les romances sont une sorte de conte de fées, non ? C’est la partie préférée de toutes les lectrices, une sorte d’échappatoire, vers une vie amoureuse fantasmée.
Je ne vois pas les choses de cette façon concernant le prince charmant. Les lectrices adorent les hommes qui prennent soin de leur compagne.
Oui je crois au coup de foudre !
Je connais pas mal de couples qui ont vécu le coup de foudre, qui se sont mariés et qui sont toujours ensemble et toujours aussi amoureux.
Dans le roman, vous alternez les points de vue entre les deux héros. Est-ce facile de se glisser dans la tête d'une homme, un Dom en prime ?j’aime bien écrire du point de vue d’un homme, c’est plus intéressant parce que c’est un plus grand défi d’imagination et d’écriture. Mes lectrices disent souvent qu’elles raffolent des dialogues/conversations au masculin
Comment vous êtes vous préparée à aborder le milieu bdsm. Avez-vous fait des recherches ? Si oui, comment cela s'est passé ?
Idem pour le personnage de Nathalie. Avez-vous fait des recherches sur les victimes de viol et leur manière de réagir notamment dans une relation amoureuse ? Vos livres parlent souvent de seconde chance, de bonheur après une tragédie, d'aller de l'avant malgré tout. Est-ce un thème auquel vous tenez particulièrement ?j’ai effectué beaucoup de recherches sur le BDSM. On m’a souvent dit que j’étais précise dans mes descriptions, ce qui m’a fait plaisir et m’a montré que j’étais sur la bonne voie.
Concernant Natalie, j’ai également essayé de coller au près de la réalité, sur ces questions souvent douloureuses.
J’aime beaucoup l’idée que tout le monde ait droit à une seconde chance.
Une question pour l'anecdote : d'où vous vient une telle aversion pour le carrot cake ? J’ai horreur du carrot cake ! Beurk !
Le tome sur Hayden sort en janvier. Quand il nous apparait dans le 1er tome de Quantum il est au premier abord assez antipathique. Pouvez-vous nous parler un peu plus de son personnage et du challenge qu'il a représenté pour vous ?Hayden prend un mauvais départ dans
Quantum, en particulier lorsque Flynn rencontre Natalie, mais il ne faut pas le réduire à ce trait de caractère là. Une critique littéraire m’a dit la semaine dernière, qu’elle s’attendait à ne pas l’apprécier, et ce fut tout le contraire ! Elle l’a adoré !! Ce sera certainement le cas pour les lectrices, une fois qu’elles l’auront mieux compris
Nombre de vos romans ont été auto-édités. Pouvez nous en dire un peu plus à ce sujet. Quels sont vos sentiments par rapport à l'auto-édition et au rôle que les réseaux sociaux peuvent jouer aujourd'hui dans une carrière d'écrivain ?j’ai déjà auto-édité 27 livres, dont les séries
Quantum et
Gansett Island. J’ai adoré être mon propre éditeur, gérer leur vente. Choisir la couverture moi-même… c’est un système qui m’a plutôt bien convenu dans l’ensemble.
Facebook m’a beaucoup aidé à faire connaître mes livres et à me rapprocher de mes lectrices. J’adore discuter avec elles sur ma page.
Un dernier mot pour vos lecteurs francophones?J’espère que mes lectrices françaises adoreront la série
Quantum !
Un grand Merci MS Force d'avoir accepté de répondre à nos questions et merci Olivia d'Hugo Roman/ Éditions Blanche d'avoir rendu cela possible !