Ysaline Fearfaol
Messages : 1295 Date d'inscription : 22/01/2016 Age : 57 Localisation : Lorraine
| Sujet: PRATES Vi : Journal d'une tueuse (collection Sans Visage) Mar 17 Mai - 7:33 | |
| Journal d'une tueuseVi Prates Quatrième de couverture :« — ... tu es une tueuse, Débée, c’est tout ce que tu es. — C’est tout ce que je suis... » Entraînée depuis l’âge de douze ans, je suis la tueuse à gages parfaite. Aucune émotion, aucun lien, aucune attache. On me présente une cible et j’exécute, sans me poser de questions. Je pensais avoir un contrôle total sur ma vie, seulement le jour où je suis tombée sur des rapports tenus secrets, j’ai découvert que l’organisation qui m’embauchait, ainsi que mon mentor, me cachaient la vérité. L’excellence a un prix, finalement. Mais plus je cherche des réponses, plus les questions se multiplient. Et pour ne rien arranger, ma nouvelle cible, Shane Del Moro, est des plus coriaces. Lien Amazon | |
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Ysaline Fearfaol
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| Sujet: Re: PRATES Vi : Journal d'une tueuse (collection Sans Visage) Mar 17 Mai - 7:34 | |
| Superbe et poignant Mon avis :Je me suis installée dans mon fauteuil en décidant de m’accorder une petite heure de pause lecture avec « Journal d’une tueuse ». J’ai émergé à la fin du livre sans trop savoir si je voulais étrangler l’auteur ou la remercier pour cette belle et déchirante histoire, qui m’a touchée à plusieurs titres, l’un d’eux étant le fait qu’elle se passe en grande partie en Corse, le pays natal de mon père et de mon grand-père et que j’y ai trouvé des échos de ma propre histoire. L’histoire de Débée est une histoire forte, sans concessions. C’est l’histoire d’une jeune femme entraînée à tuer depuis qu’elle a douze ans. Rien que cette idée glace le sang. Douze ans, c’est l’enfance, ça devrait un moment protégé où on se réfugie encore en douce dans les bras de sa mère lorsqu’on a un gros chagrin. Douze ans, c’est l’âge auquel Débée a commencé à apprendre à tuer. Débée n’a jamais connu l’amour d’une mère ou d’un père, elle ignore même qui sont ses parents. Elle ne connaît que la solitude, l’entraînement, les cibles à éliminer. Elle n’éprouve aucune émotion, ne s’attache à personne, pas même aux membres de l’équipe à qui elle appartient. À seize ans seulement, l’âge des premiers émois amoureux, elle a appris qu’elle ne devait pas avoir d’amis. Elle n’éprouve qu’un attachement que je qualifierais de malsain envers Maître, cet homme étrange qui dirige leur équipe et qui semble considérer Débée comme sa propriété. Mais l’être humain peut-il vivre sans rien éprouver ? Est-ce seulement envisageable ? Débée pense que oui, jusqu’au jour où on lui assigne la mission de tuer Shane Del Moro. Et là, tout vole en éclats. Pour commencer, Shane n’est pas une cible facile, et Débée découvre qu’elle à à faire à très forte partie, car sa cible est protégée par tout un village. Shane, lui, est intrigué par cette étrange jeune femme, qu’il n’arrive pas à cerner. Dans le doute, il la met sous surveillance. En clair, il la retient prisonnière. Sauf que pour lui aussi tout bascule lorsque peu à peu il découvre qui elle est. J’ai vraiment adoré la façon dont l’auteur décrivait la lente prise de conscience de Débée et sa découverte des sentiments. On passe peu à peu d’une tueuse froide et impitoyable à une jeune femme à la fois perdue et passionnée, qui découvre la vérité sur ce qu’elle est et qui doit faire des choix terribles pour son avenir. Seul bémol pour moi, la fin, à la fois belle et tragique, happy end et bad end mêlées. Non pas qu’elle soit mal écrite ni illogique, bien au contraire, mais je reste une incorrigible adepte des happy ends, et ce n’est pas à mon âge que je vais changer. | |
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