TOM Jessica - Petites infamies en cuisine

Quatrième de couverture

Une comédie de mœurs de la gastronomie new-yorkaise.
Foodista talentueuse, mais jeune et naïve, Tia Monroe s’installe à New York avec de grandes ambitions : côtoyer les stars du dining et devenir l’une d’elles. Mais du chef étoilé au critique gastronomique du New York Times, tout le monde la méprise et la manipule…
Roman d’apprentissage à la sauce aigre-douce, Petites Infamies en cuisine ne ménage ni son héroïne ni la galerie de figures à la mode du monde de la grande cuisine. Jessica Tom les épingle tous, depuis le critique qui a perdu le sens du goût et s’offre sans vergogne et à peu de frais le talent de l’héroïne pour écrire à sa place, jusqu’à l’ambitieux des fourneaux, prêt à la séduire pour atteindre plus vite la gloire.

Mon avis

Petites infamies en cuisine nous fait pénétrer dans les coulisses de la restauration New-yorkaise avec Tia. Nous apprenons le langage de ce monde, ce qui compte et comment d’un seul coup de plume le travail de toute une vie peut partir en fumée. Tia est jeune et naïve, elle ne rêve que de cuisiner avec Helene son idole tout en écrivant. Ce sera la consécration de plusieurs années d’études. Mais très vite elle voit ses rêves partir en fumée. Elle n’est plus maitresse de sa vie, tout ce pour quoi elle a travaillé lui échappe et sa vie se transforme en cauchemar.

Ce roman m’a laissé un sentiment mitigé. Déjà l’héroïne m’a rendue perplexe, j’ai eu envie d’éprouver de la sympathie pour elle et dès que je commençais à l’apprécier un peu, il y a quelque chose, une réaction, une pensée, qui me faisait revenir à la case départ. De plus je n’arrive pas à croire qu’elle s’est laissée embourbée dans tous ces trucs. Elle s’enlise jusqu’à toucher le fond.

Cependant le roman est bien écrit, le style est simple, il n’y a aucune longueur. D’ailleurs j’ai tourné les pages sans même m’en rendre compte. Mais tout au long du roman j’ai eu une sensation de malaise et de catastrophe imminente. Ce n’est que vers la fin que j’ai pu souffler, ce qui n'a malheureusement pas suffit. Je ne crois pas avoir aimé l’histoire, mais je n’y suis pas non plus resté insensible.