Femme des cavernes recherche humain de Penny Reid est un premier tome d’une série qui m’a vraiment beaucoup plu.
On y suit Janie Morris, comptable hors-pair. Elle est si intelligente, si pragmatique, si logique et en même temps si novice et naïve par moment qu’on a parfois envie de la secouer pour qu’elle ouvre les yeux et se rende compte de l’évidence. Oui, Janie peut énerver, voire saouler, mais elle m’a fait rire aussi, avec ses réflexions sorties de nulle part. Vu que l’histoire est à travers ses yeux, on se rend vite compte qu’elle part vite en dérive dans ses pensées. Cela peut déstabiliser mais au fur et à mesure de la lecture, on s’y habitue et on s’y amuse, comme ses proches du club de tricoteuses et même Quinn Sullivan…
Alors qu’elle ne sait pas tricoter, elle fait partie d’un club de tricoteuses où les participantes sont devenues sa famille, ses amies. Elles lui donnent toujours de précieux conseils et aiment suivre à travers elle son histoire d’amour avec Quinn Sullivan…
Quinn Sullivan est une armoire à glace. On comprend facilement pourquoi Janie le prend pour un garde de la sécurité de son ancienne entreprise ; il a tous les atouts pour. D’une apparence magnifique et inexpressive, on pourrait le prendre pour un robot. Seuls ses yeux bleus le trahissent et reflètent ses véritables émotions. Le charisme et le « mystère » qui l’entourent m’ont captivée comme ce n’est pas permis. Dès les premières pages, j’ai su qu’il était plus qu’il ne paraissait. Il est tellement plus…
Janie et Quinn sont si différents, si opposés l’un l’autre qu’on pense que cela ne peut pas marcher entre eux, et pourtant… ils se complètent totalement. Grâce à l’autre, ils veulent changer et cela se ressent tout au long du roman. J’ai vraiment adoré voir leur relation évoluer.
En ce qui concerne l’intrigue, avec les indices parsemés par-ci et par-là, j’avais deviné où l’auteur voulait aller. Des révélations n’ont donc pas été des surprises, (comparé à Janie qui n’a rien vu venir… parfois ça m’a bien fait rire, mais parfois cela m’a irrité aussi).
Il y a des moments tellement loufoques, tellement drôles que je n’arrivais pas à croire ce que je lisais. (Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faut pas énerver le Club des Tricoteuses, ce ne sont pas des mémés !)
Pour les scènes « hots », je dois dire qu’il y en a, mais c’est écrit avec beaucoup de subtilité. On sait qu’ils passent à l’acte, mais on n’a aucune description. Ce roman n’est pas un érotique, donc vous voilà prévenus.
(J’ai eu peur lorsqu’elle parle d’Ida, mais ça va… cette pensée part au fur et à mesure du roman. Comprendrons ceux et celles qui liront le roman.)
J’ai apprécié ma lecture et je compte bien lire la suite. Le club de tricot est une véritable famille et je veux vraiment les suivre et les voir toutes trouver leur âme-sœur.