FILLION Nadège - Midnight Demons - Tome 1 : Addicted to you

Addicted to you
Nadège Fillion

Évidence Éditions

Quatrième de couverture :

Maisie hérite de la maison de sa grand-mère où elle emménage avec ses deux enfants. Elle sent qu’ici ils seront bien et pourront se reconstruire.

Mais c’est sans compter le boucan que fait le gang de bikers situé non loin de chez elle. Sans peur, elle décide d’aller leur demander d’arrêter et découvre « les portes de l’enfer », un endroit dangereux où règne Le Coyote, un homme abject et sans scrupule qui protège ses activités illégales par tous les moyens possibles.
Quand de riches hommes d’affaires cherchent à s’approprier les terrains où se trouvent sa maison et le club des Demons of Hell, Le Coyote et Maisie vont devoir faire équipe et composer avec leurs désirs naissants.

Peut-on aimer quelqu’un autant qu’on le déteste ?

Mon avis :

Malheureusement, je ressors déçue de cette lecture.
Mon plus gros problème se situe dans la façon de narrer cette histoire. Les bikers, par principe, ce sont de gros durs qui mènent leurs affaires comme ils l’entendent et dirigent leur monde d’une main de fer. Ici, tout est trop poli, trop nuancé, pas un gros mot à l’horizon, le grand chef se permet même un « sottises ! » d’exclamation. Bienvenue chez les Scouts. Franchement, j’ai été déçue. Lorsqu’on se lance dans un récit, il est très important de coller à l’ambiance, au thème choisi et là, on tombe clairement à côté. On peut vouloir s’éloigner des sentiers battus, en règle générale, j’apprécie beaucoup, mais il faut rester un minimum crédible.

De plus, le thème du MC n’est pas assez exploité. La hiérarchie n’est pas expliquée et les liens entre bikers sont quasi inexistants. Côté hors-la-loi, ça laisse également à désirer. Je sais que ce n’est pas un passage obligé, mais quand même. Là, nos bikers sont trop gentils, le peu d’action se déroule trop vite et surtout trop facilement. Le décalage est trop grand entre ce qui nous est annoncé et ce que l’on lit, c’est franchement dommage.

Ceci dit, il en faut pour tous les goûts, encore heureux, et même si cette fois, le rendez-vous a été manqué pour moi, ce n’est que partie remise, j’en suis sûre.