Abraham Lincoln, chasseur de vampires

Abraham Lincoln, Chasseur de Vampires
Réalisé par Timur Bekmambetov
Avec Benjamin Walker (Abraham), Dominic Cooper (Henry), Anthony Mackie (Will), Mary Elizabeth Winstead (Mary) et Rufus Sewel (Adam)

Sortie le 8 août 2012

Lorsque Abraham Lincoln, président des États-Unis, découvre que des vampires assoiffés de sang se préparent à envahir le pays, il jure de les éliminer. Il va devenir le plus grand chasseur de créatures de l’au-delà…

ABRAHAM LINCOLN : CHASSEUR DE VAMPIRES révèle la vie secrète du 16e président des États-Unis d’Amérique, Abraham Lincoln, et met en lumière un pan inconnu de l’histoire de ce pays.

Deux cinéastes visionnaires, Tim Burton et Timur Bekmambetov (réalisateur de WANTED) revisitent le mythe du vampire en imaginant le grand homme d’État sous les traits d’un impitoyable exterminateur de vampires, et comme le premier superhéros de l’histoire.

Je préfère annoncer la couleur tout de suite : j’ai ADORÉ ! Je suis consciente que ce n’est pas le sentiment dominant parmi les critiques qu’on peut trouver sur ce film, et j’ai pu m’en rendre compte personnellement en sortant de la projection presse.
Mais très honnêtement, je ne comprends pas pourquoi ! Il est GÉNIAL ! Tout est parfait : l’interprétation des acteurs (tous charismatiques et bien choisis), les effets spéciaux, les scènes de combat, l’intrigue, la 3D (je crois bien que c’est la première fois que je me suis dit que la 3D apportait incontestablement un plus à l’histoire)… Ce qui est clair, c’est qu’il ne faut pas prendre l’histoire et les combats au premier degré, ce serait ridicule et ça empêcherait de profiter pleinement de ce que le film a à nous offrir : un vrai bon moment de détente avec des images d’une beauté époustouflante servies par une bande son extra ! Oui, certaines scènes ne sont absolument pas réalistes, surtout quand on a des mouvements à la Matrix (mais c’est une histoire de vampires, les gars !!!) ; oui, on passe sans transition d’un petit village de pêcheurs à une horde de chevaux sauvages dans la pampa, puis à un train qui déraille d’un pont en flammes ; oui, c’est une ode aux Américains qui ne sont en rien responsables de l’esclavage et de la disparition des Amérindiens (c’est la faute aux vampires)… Mais ça n’a aucune espèce d’importance ! L’important, c’est qu’on passe un excellent moment et qu’on savoure tout le temps du film. J’irai clairement le revoir à sa sortie !

Ah, si ce film est à l'affiche, je n'hésiterai pas à faire un petit détour dans les salles obscurs...