Alors, vous allez peut-être me prendre pour une tarée (
Comment ça, c'est déjà le cas ? ) mais j'adooooooooooooooorrrrrrrrrrrrrrrrrrrreeeeeeee cette série à laquelle je mets un panneau amplement mérité
(
J'ai cherché un coeur sanguinolent dans les smileys dispos, j'ai pas trouvé )
Je tiens à préciser que le coup de coeur n'était pas une mince affaire, car je suis loin d'être bon public quand il s'agit de zombies
Comme quoi, tout peut arriver
Oui, cette série est horrible -
voire plus que ça - , dans le genre tripes et boyaux, et j'en passe...
C'est pire que ce que la bande-annonce laisse présager... Mais c'est tellement crédible
Et c'est en cela que c'est le plus atroce car le scénario apocalyptique ne fait que traduire le chaos qui règne dans vos cauchemars les plus sombres...
Imaginez plutôt...
Une maladie transforme les gens en zombies, l'État ment en prétendant contenir l'épidémie.
====> "
Keep calm, the State is here !" Mon c** oui !
Hélas, elle prend des proportions telles que le seul moyen de survivre, c'est de fuir.
C'est ici que commence l'histoire de
The Walking Dead, une histoire où la mort rôde (
littéralement zombies = rôdeurs), et où les protagonistes doivent lutter pour survivre, conscients qu'ils ne font que différer l'inévitable.
Chaque fois qu'ils pensent trouver un refuge, qu'ils se surprennent à espérer qu'un avenir est possible, tout vole en éclats de la plus brutale des manières !
Les points forts de cette série :*Les acteurs ! Ils sont très doués notamment Andrew Lincoln, notre fameux shérif. Les personnages jouent sans cesse avec leur humanité, certains souhaitant conserver cette chose si précieuse qui les différencie des "rôdeurs"... D'autres, en revanche, ont compris que l'humanité n'a
presque plus sa place dans ce monde.
On se demande tout le temps qui a raison, car au final, c'est tellement bien amené qu'on est susceptibles de prendre les mêmes décisions que l'un des protagonistes pour ensuite faire volte-face. On s'adapte pour survivre, comme eux.
*La crédibilité ! Les zombies sont effrayants dans le sens où les effets spéciaux pour les rendre foutrement décomposés sont tout bonnement magistraux. C'est dégueulasse au possible et c'est pour ça que dès que j'en vois un, avec sa chair putréfiée, sa respiration à la Dark Vador, ses grognements primitifs, sa démarche traînante et cette absence de vie dans le regard, je me mets à flipper comme une hystérique
en détournant le regard pour aussitôt revenir sur mon écran afin de ne rien rater. Quand les zombies font miam miam, rien ne nous est épargné, on a l'impression de faire tantôt partie du menu, tantôt partie des goûteurs
Outres les zombies, les décors sont ceux de notre quotidien vidés de toute leur population, les villes dévastées sont bluffantes (
notamment au début de la saison 1).
*Le suspense ! Mesdames et messieurs, on nous lâche bombe sur bombe ! Je viens de finir l'épisode 13 de la saison 2 et je suis sur les fesses. On voit les personnages mourir, on ne peut d'ailleurs pas les compter tellement ils tombent comme des mouches
On ne sait jamais quand un "rôdeur" va débarquer, en solo ou en team (
ils aiment traîner en bande ces vicieux), on est en permanence sur le qui-vive, même quand les personnages se relâchent
En fait, on prend le relais. Une partie de nous veut croire que ça va aller, que si on ferme les yeux, les zombies vont disparaître... Une autre est cruellement consciente que c'est impossible. On attend encore et encore que quelque chose se produise. Mon coeur a des palpitations rien qu'à charger l'épisode suivant, c'est vous dire
À ceux et celles qui ont le coeur bien accroché (
ne mangez pas avant hein), foncez sur cette série. Elle prend aux tripes (
sans mauvais jeu de mots) tant cette bulle cauchemardesque dans laquelle sont englués les personnages pourrait s'étendre à notre réalité. On suit des hommes et des femmes, des êtres humains avant tout qui font des choix pour survivre, qui les éloignent de leur humanité ou qui les en rapprochent...
Tout cela rythmé par des musiques au tragique oppressant... Chaque épisode s'ouvre et se clôture sur le générique... euh comment dire... qui se prête parfaitement à la situation !
(
voir dans la fiche de présentation )